Le premier brevet est déposé par l'horloger Alexander Cumming (en) en 1775. Son innovation majeure est l'ajout d'un tuyau courbé en forme de U, agissant comme siphon et empêchant les odeurs de remonter.
A la demande de la Reine Elisabeth Ire d'Angleterre, l'inventeur John Harington conceptualise des projets de toilettes qui resteront à l'état de plans sans jamais être réalisés, mais inspireront plus tard Sir Alexander Cummings, inventeur anglais des canalisations en S, ancêtres des ''water-closets''.
L'époque de Rambuteau : de premières vraies toilettes publiques. En 1834, un an après une grande épidémie de choléra, le comte de Rambuteau, préfet de la Seine, prédécesseur d'Haussmann, décide d'appliquer les théories hygiénistes très en vogue à l'époque.
L'Anglais Henry Moule fit breveter ces toilettes sèches à terre (Dry Earth System) en 1873 !
Au Moyen Âge, comme avant au cours de l'Antiquité gréco-romaine et égyptienne, l'essuyage des fesses à l'aide d'un tissu dédié (et non un morceau de vêtement) est l'apanage des élites. Balle de laine, filaments de chanvre ou de lin (…) mais aussi dentelle, à chacun sa fibre.
Sans cloison entre vous et les autres personnes. Donc, on s'assoyait sur un trou, et on s'essuyait les fesses en passant le tersorium par un autre trou, entre les jambes, jusqu'à ce qu'elles semblent « propres ». Les peuples pauvres partageaient un même tersorium – un bâton éponge pour une latrine commune.
Ce sont des latrines, suspendues au-dessus du vide. A l'époque féodale, les latrines en encorbellement, fonctionnant sur le principe de l'évacuation gravitaire, sont réservées aux édifices les plus cossus et les plus imposants.
Comme toute l'aristocratie de l'époque, il se lavait en se frottant régulièrement le corps avec des serviettes humides et imprégnées d'alcool, tout en changeant de chemise après chaque grosse transpiration.
La civilisation de la vallée de l'Indus pourrait être à l'origine d'une invention fondamentale dans l'histoire de l'humanité : celle des toilettes.
Les WC est l'abréviation de water closet autrefois associé à des pièces d'eau.
Le mot désigne "les lieux d'aisances" à partir du XXe siècle
Ensuite, comme cela arrive souvent dans la langue, par déplacement (on appelle cela une "métonymie"), on se met à désigner par le mot "toilette" cette table même où l'on pose éventuellement une cuvette.
Etymologie du mot dans le Dictionnaire historique de la langue française : Toilette : nom féminin (XVIe siècle) : réfection de telette (1352), est en effet le diminutif de toile, employé (du XIVe au XVIe siècle) avec le sens propre de "petite toile".
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le « papier cul » – très vite désigné par ses initiales phonétiques PQ – s'introduire dans les foyers français. Il se vend en rouleaux ou en paquets de feuilles intercalées les unes dans les autres.
Pour ne pas souiller son pantalon en s'accroupissant sur ses toilettes, Bert Vandegeim aurait noué son pantalon autour de sa tête à la manière d'un turban. Sa femme l'aurait alors comparé avec un padischah ottoman, donnant ainsi ce nom de "turques" aux toilettes tout juste inventées.
En 2500 av. J. -C., les Grecs ont été les premiers à équiper leurs villes de systèmes d'évacuation des eaux usées et de toilettes. Des pierres polies dans lesquelles leurs vêtements servaient de papier hygiénique.
1 - Australie
Les Australiens sont les champions de la propreté, ils se lavent au moins deux fois par jour.
Une rumeur raconte que les français sentent mauvais et ne se lavent que très peu. Cette légende internationale date du XVIème siècle, époque à laquelle les Parisiens se défaussaient de leurs déchets par les fenêtres, ne prévenant que très peu les passants.
Le plus simple était de faire ses besoins dans un pot de chambre et d'en vider le contenu à travers la fenêtre la plus proche. Sans système d'égout, les déchets s'accumulent et la situation peut rapidement dégénérer. C'est pourquoi les grandes villes européennes du Moyen Âge ont si mauvaise réputation.
Ils utilisaient parfois Le savon et se lavaient les cheveux avec une solution alcaline telle que celle obtenue en mélangeant de la chaux et du sel. Comme la plupart des gens mangeaient leurs repas sans couteaux, sans fourchettes ni cuillères, il était également de règle de se laver les mains avant et après manger.
Les latrines sont les toilettes. Dans les châteaux, on trouve des latrines en encorbellement. C'est un petit édicule construit sur le mur de l'enceinte qui laisse s'évacuer les déjections par un orifice dans le sol. Celles-ci tombent alors dans le fossé engendrant des saletés et des odeurs pestilentielles.
Au Moyen Âge, on se lave fréquemment, pour être propre, mais surtout par plaisir. En effet, se laver, se baigner est une réelle habitude dans les villes médiévales car l'eau est considérée comme bienfaisante et purificatrice.
Durant les XVIe et XVIIe siècles, l'eau héritait de la vision négative transmise depuis le Moyen Âge selon laquelle elle contribuait à propager le fléau qui s'était abattu sur toute l'Europe : la peste.
La démocratisation du bain sous Louis XV et Louis XVI
Le monarque dispose d'une baignoire pour se laver et d'une autre pour se rincer, ainsi que d'une arrivée d'eau froide et d'une arrivée d'eau chaude, grâce aux cuves et des foyers installés au-dessus de la pièce.