Jean de La Fontaine a écrit une biographie d'Ésope, inspirée de celle de Maxime Planude, qu'il a placée en tête de son premier recueil de fables, sous le titre La Vie d'Ésope le Phrygien. Il lui rend hommage dans À Monseigneur le Dauphin et le cite notamment dans Le Soleil et les Grenouilles.
Les fables d'Ésope ont inspiré de nombreux auteurs, qui ont perfectionné le genre durant 2 500 ans, notamment : Phèdre, fabuliste latin du I er siècle. Babrius, fabuliste romain de langue grecque du II e siècle- III e siècle. Avianus, poète latin du IV e siècle.
La Fontaine s'inspira des 358 fables animalières écrites par Esope, poète grec du VIIe siècle av. J. -C. La Cigale et la Fourmi et Le Corbeau et le Renard (Livre I), par exemple, avaient déjà été imaginés par l'auteur hellène.
Sa biographie
est un écrivain grec d'origine phrygienne, à qui on attribue la paternité de la fable comme littérature, ou le genre littéraire. D'Ésope on ne sait pas grand chose, si ce n'est qu'il vécut entre les VIIe et VIe siècle avant notre ère.
I) Esope comme modèle
Première similitude avec Esope, nous l'avons dit, la fable de La Fontaine est d'une briéveté remarquable pour cet auteur (4 phrases en 10 vers pour sa fable, 5 phrases pour celle d'Esope). Surtout La Fontaine fait directement référence au maître grec au vers 5.
Esope aurait vécu au VIIe-VIe siècle av. J.C.- cela nous vient du témoignage du grec Hérodote (v.
Phèdre était de culture grecque, mais admirait les écrivains de l'époque augustéenne. S'inspirant du fabuliste grec Ésope, il écrivit 123 fables en latin (seules 47 fables seraient directement inspirées d'Ésope). Ses ouvrages paraissent sous les règnes de Tibère, Caligula et Claude. Phèdre écrit dans un style concis.
Jean de La Fontaine a écrit une biographie d'Ésope, inspirée de celle de Maxime Planude, qu'il a placée en tête de son premier recueil de fables, sous le titre La Vie d'Ésope le Phrygien. Il lui rend hommage dans À Monseigneur le Dauphin et le cite notamment dans Le Soleil et les Grenouilles.
Si la prose est assez sèche chez Ésope, conteur oral dont les récits ont été postérieurement transcrits par d'autres, la fable de La Fontaine est une poésie de forme régulière qui utilise toutes les ressources de la prosodie pour dynamiser le récit et lui donner plus de vivacité.
Ainsi, la première fable connue se trouve chez Hésiode dans Les Travaux et les jours, écrit aux alentours du VIII e siècle av. J. -C. C'est l'histoire du Rossignol et l'Épervier, qui raconte comment un rossignol pris dans les serres d'un épervier se fait faire la leçon.
La langue d'Esope.
Le premier auteur considéré comme fabuliste est Hésiode, qui dans sa Théogonie et son Les Travaux et les Jours, raconte les aventures des dieux et des Hommes et livre une certaine vision du monde et de la société humaine. Vient ensuite Ésope, considéré comme le véritable père de la fable, au moins dans sa forme.
La Fontaine aurait pu être avocat
Son travail consiste à superviser l'exploitation des forêts, des chasses et des pêches sur son territoire. On dit que c'est le contact avec la nature que lui a offert ce métier qui lui a inspiré ses fables.
Phèdre (en latin Caius Iulius Phaedrus ou Phaeder, en grec ancien Φαῖδρος) est né autour de 14 avant J. -C. et mort vers 50 après J. -C.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
vers 600 avant J. -C.
Les fables de La Fontaine les plus connues sont : Le Corbeau et le Renard. Le Lièvre et la Tortue. La Cigale et la Fourmi.
La fable se compose souvent de deux parties, très inégales cependant : « le corps est la fable, l'âme la moralité », écrit dans sa préface La Fontaine. Le récit imagé permet ainsi de saisir une règle morale abstraite. Les fables existent depuis l'Antiquité.
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine. Vient ensuite le renard, évoqué 25 fois, puis le chien, mentionné à 24 reprises.
Le corps est la fable, l'âme la moralité. Mais les combinaisons de ces parties sont très variées dans les Fables. L'ordre le plus fréquent place le récit au début et la morale à la fin. Cependant, la disposition inverse est très largement représentée.
D'après le dictionnaire Larousse en ligne, une morale est : « un enseignement qui se dégage de quelque chose, une conduite que l'événement ou le récit invite à tenir ». En d'autres termes, une morale s'apparente à une leçon de vie, un enseignement déduit à la suite d'une histoire, que le lecteur est prié de considérer.
La raison de cet amour est donnée par Pierre Grimal. Hippolyte honore Artémis tandis qu'il méprise Aphrodite. Cette dernière, pour se venger, suscite chez Phèdre cette passion coupable.