Minutes de la Société…, Freud introduit pour la première fois le terme de « contre-transfert » (Gegenübertragung) – avec des guillemets – pour décrire un « processus similaire » à l'attachement du patient au médecin, que le psychanalyste doit surmonter pour se rendre « maître de la situation psychanalytique » en ...
Le transfert est un concept majeur inventé par Sandor Ferenczi et théorisé par Sigmund Freud[1] au cours de son travail sur l'hystérie avec Joseph Breuer. Il en a fait l'un des piliers de la discipline qu'il a fondée alors, la psychanalyse.
Le contre-transfert apparaît donc aussi comme une réponse émotionnelle éminemment somatique, une réponse psychique assortie d'un ressenti physique, accompagnée d'un éprouvé corporel - éprouvé qui peut certes être plus ou moins ténu ou au contraire envahissant, comme dans le cas relaté plus loin.
Il définit les transferts (le pluriel doit être noté) comme “de nouvelles éditions, des copies des tendances et des fantasmes qui doivent être éveillés et rendus conscients par les progrès de l'analyse, et dont le trait caractéristique est de remplacer une personne antérieurement connue par la personne du médecin” [13]
Si le transfert en psychanalyse est une projection émotionnelle de l'analysé sur la personne du thérapeute, le contre-transfert désigne la réaction inconsciente que ce dernier aura vis à vis de son patient et en réponse à ce transfert. Pour l'enfant, l'identification est la première forme d'attachement.
Sigmund Freud est connu comme le père de la psychanalyse. Dans sa théorie, Freud croit fermement que chaque personnalité est influencée par l'inconscient. La théorie de la personnalité de Freud est également importante parce qu'elle est à la base de sa théorie des mécanismes de défense de l'ego.
Le patient, oui, peut tomber amoureux ou quelque chose d'approchant ; le distinguo essentiel à poser pour le thérapeute est bien de travailler à élucider s'il s'agit de "transfert" de la part de son patient, ce qui fait partie inhérente du travail, ou d'autres affects..
Il est tout à fait normal de s'attacher et même de tomber amoureux du psychanalyste. La situation analytique est une situation particulière, en dehors du contexte social habituel. C'est une situation permettant d'accéder au plus intime de soi même et à sa vérité profonde.
Qui a peur du (contre-)transfert? Ce recueil, constitué de huit essais du grand psychanalyste argentin León Grinberg, offre une réflexion précieuse sur l'un des phénomènes les plus délicats de la technique analytique : le transfert et le contre-transfert.
Le transfert est un mécanisme inconscient qui s'installe lorsque la relation de confiance est établie. Il a lieu le plus souvent lorsque il y a une asymétrie entre les deux personnes, par exemple, le médecin et le malade, l'élève et le professeur, le patient et le thérapeute…
Il s'agit d'exprimer au plus près nos besoins, aspirations, émotions… et prendre l'initiative de faire ce qu'il faut pour les combler (s'exprimer, agir comme nous le souhaitons) tout en risquant un refus de l'autre qui reste libre devant notre besoin.
la conduction ou diffusion : le transfert d'énergie entre objets en contact physique ; la convection : le transfert d'énergie entre un objet et son environnement, dû à un mouvement fluide ; le rayonnement : le transfert d'énergie par l'émission de rayonnement électromagnétique.
Le terme « transfert amoureux » est aujourd'hui rarement utilisé dans les écrits psychanalytiques contemporains. Cette appellation tire son origine des écrits de Freud (1915) et caractérise les patients qui manifestent ouvertement une affection ou un besoin d'amour pour leur thérapeute.
Football : dix ans après le transfert à 100 millions d'euros de Gareth Bale, ce montant devient monnaie courante. Les transactions à neuf chiffres ne sont plus si exceptionnelles, surtout dans le championnat anglais, même si le transfert de Neymar au PSG pour 222 millions d'euros en 2017 reste inégalé.
Il peut donner un avis mais ne donne en aucun cas un diagnostic figé sur un proche ou une situation que vous lui décrivez. En effet, il ne peut juger clairement du profil psychologique d'une personne ou d'une situation particulière qu'après l'avoir examinée directement.
Quand vous êtes juste “attaché” à quelqu'un, par contre, vous ne ressentez pas ce genre de haine. Vous êtes énervé, parano, anxieux, mais vous n'arrivez pas à un sentiment aussi fort que la haine… Tout simplement parce que de base, votre sentiment à l'égard de l'autre personne n'était pas aussi fort.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Conséquences pratiques. Le praticien ne peut entretenir de rapports personnels avec un patient, sauf à sortir du cadre thérapeutique. Le psychologue travaille avec la parole. La trop grande proximité physique n'est pas possible.
Ses qualités : Un psychiatre doit avoir un très grand sens de l'écoute et être un bon communicant. Patient, diplomate, pédagogue, il doit avoir une bonne résistance psychologique. Les débouchés : Aujourd'hui, la France manque cruellement de psychiatres. Les perspectives de recrutement sont donc très favorables.
Un majeur en souffrance psychique ou trouble psychiatrique mineur peut bénéficier de ces séances s'il est dans l'une des situations suivantes : Troubles anxieux d'intensité légère ou modérée. Troubles dépressifs d'intensité légère à modérée. Mésusage de tabac, d'alcool ou de cannabis hors situation de dépendance.
Selon Erich Fromm« Ce qu'entendait Freud par « complexe d'Œdipe » est simple : le petit garçon, à cause de l'éveil de ses pulsions sexuelles à un âge précoce, disons quatre ou cinq ans, développe un désir et un attachement sexuels intenses vis-à-vis de sa mère. Il la veut pour lui seul, et le père devient son rival.
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Le principal reproche fait à Freud par Grünbaum, est de n'avoir jamais donné de confirmation clinique indépendante pour ses thèses sur le refoulement dans le rêve, confirmations qui ne soient contaminées par les attentes théoriques de Freud.