Charlemagne, père fondateur d'un type d'école et non de l'école, née bien avant lui. Ironie de l'histoire, le mythe de Charlemagne comme père fondateur de l'école, a été diffusé dès le IXe siècle par un moine qui portait le même patronyme. Il s'agit de Notker de Saint-Gall , né vers 840 et mort en 912.
Jules Ferry et le début de l'école moderne
Nous la devons à Jules Ferry, homme politique français, qui fut plusieurs fois ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts entre 1879 et 1883.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
Charlemagne a surtout tenté de rendre obligatoire l'enseignement scolaire, qui existait déjà avant lui, mais était réservé à une élite très restreinte.
L'école il y a longtemps
C'est à partir de 4000 ans avant Jésus-Christ que les premières traces de l'enseignement se retrouvent en Mésopotamie (actuellement l'Irak) et en Égypte antique. En Chine, Confucius est resté célèbre pour ses principes éducatifs.
Il demande aux meilleurs intellectuels de son temps de venir partager, transmettre leurs savoirs aux plus jeunes. Charlemagne décide également de créer des écoles dans les monastères, pour que tous les enfants puissent recevoir un enseignement et apprendre à lire, écrire et compter.
On vient de le voir, c'est Napoléon Bonaparte qui inaugure cette pratique, dès la création des lycées en 1802, ce choix prenant place dans sa politique de pacification de la société en essayant de solder la question religieuse.
De Charlemagne à Jules Ferry
Quand on parle de la naissance de l'école, on cite souvent un autre grand homme. Il s'agit de Jules Ferry, l'instigateur des lois de 1881-82 sur l'école laïque, gratuite et obligatoire, et ces lois ont fondé le système scolaire tel qu'il existe encore aujourd'hui en France.
En 1850, la loi Falloux impose à toutes les communes de disposer d'une école primaire financée par l'Etat et qui cohabite avec les écoles privées religieuses. Ce seront les lois Ferry de mars 1882 qui rendront l'école primaire obligatoire de 6 à 13 ans, gratuite et laïque.
Ainsi, Jules Ferry consacre-t-il, dans la lignée des idées de la Révolution et des revendications de la Commune de Paris, les lois proclamant l'École primaire gratuite pour éduquer tous les enfants de la République (loi du 16 juin 1881) ; obligatoire pour les élèves de 6 à 13 ans et fondée sur une instruction laïque ( ...
C'est donc Fourcroy qui prépare la loi portant création de l'Université impériale. Reprenant les termes de la note de Napoléon sur les lycées de février 1805, Fourcroy déclare au début de 1806 : « Il n'y aura pas d'État politique fixe, s'il n'y a pas de corps enseignant avec des principes fixes.
Depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882, l'instruction est obligatoire. Cette obligation s'applique à partir de 3 ans, pour tous les enfants français ou étrangers résidant en France. À l'origine, l'instruction était obligatoire jusqu'à l'âge de 13 ans, puis 14 ans à partir de la loi du 9 août 1936.
Platon fonda une école de philosophie, qui s'appelait l'Académie, puis son élève Aristote fonda sa propre école, qui s'appelait le Lycée. Ainsi, deux des termes employés couramment dans l'enseignement en France proviennent d'écoles de philosophie de la Grèce antique.
À l'instar de beaucoup d'autres choses, l'école vient des premières civilisations, et l'on en retrouve des traces jusque dans l'ancienne Égypte, et aussi en Inde. Dès cette époque, c'est-à-dire autour de 4000 ans av.
1. Établissement où l'on donne un enseignement collectif général. 2. Institution chargée de donner un enseignement collectif général aux enfants d'âge scolaire et préscolaire : L'école laïque.
Ministre de l'Instruction publique, Jules Ferry a rendu l'école gratuite en 1881. En 1882, la loi rend l'instruction obligatoire pour les enfants âgés entre 6 et 13 ans. Mais les parents peuvent choisir que leurs enfants aillent dans une école publique ou privée, ou suivent l'école à la maison.
Dans les années 1930, pour les dirigeants, la finalité de l'école est l'égalité de la société. Ils en arrivent même à concevoir que c'est à la société de créer les emplois qui accueilleront les jeunes adultes ainsi formés par le dispositif scolaire.
Pauline Kergomard les appelait « les petites Sorbonnes ». « On n'y prenait pas en compte le développement cognitif et affectif des gamins », ajoute la guide bordelaise. Kergomard s'offusque de ce système, et développe progressivement l'idée d'une école maternelle.
Il fallait marcher 2 à 3 km, hiver comme été. On n'avait pas de cartable : les garçons avaient une gibecière, les filles un sac. Tous les élèves portaient une blouse noire, filles comme garçons. Les classes duraient de 8 heures à 11 heures, et de 13 heures 30 à 16 heures.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
L'école nous apprend aussi à être moins timides. C'est aussi là que nous apprenons à jouer avec d'autres, à faire d'autres sports, à avoir des ami-e-s. L'école sert peut être aussi à avoir plus tard un bon métier. J'aime l'école car c'est là que nous apprenons à travailler et que nous rencontrons les ami-e-s.
L'école, c'est aussi un lieu de rencontre avec les autres, où tu expérimentes la vie en communauté, le « vivre-ensemble ». C'est-à-dire que tu échanges avec d'autres personnes que celles de ta famille, des copains, mais aussi des adultes.
Le but de l'enseignement du lycée est de former les cadres administratifs et militaires dont l'État républicain, puis impérial, a besoin pour fonctionner.
Les lycées sont créés par le Premier Consul Napoléon Bonaparte pour former les futurs cadres dont l'État français a besoin pour le servir.
Le lycée général, technologique et professionnel Pontonniers à Strasbourg. Dans le système éducatif français, le lycée correspond au second cycle des études secondaires. Le nom vient du Lycée, un gymnase d'Athènes près duquel Aristote enseignait.