Les Allemands, qui avaient basé leurs connaissances sur les études de la guerre russo-japonaise, élevèrent la construction de tranchées au rang de science. Ils construisaient des abris ventilés en béton armé à plusieurs mètres sous terre ainsi que des points d'appuis très fortifiés.
Au début du 18e siècle, on construit de longues lignes de tranchées défensives visant à bloquer l'avance des lignes ennemies. Lors de la guerre de Sécession (1861‑1865), la puissance de feu accrue des armes légères et de l'artillerie oblige les deux camps à creuser des tranchées.
Les tranchées sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Elles n'ont jamais été autant utilisées que lors de la Première Guerre mondiale, mais elles ne datent pas de cette époque.
Les tranchées sont composées de plusieurs lignes, distantes de quelques centaines de mètres, reliées par des « boyaux » sinueux . Elles sont creusées à une profondeur d'environ 2 mètres et surmontées d'un parapet élevé avec des sacs de sable.
L'enfer du front
Les privations, la mauvaise hygiène, la peur de mourir ou d'être blessé pèsent sur le moral des poilus. Ils se confient parfois dans des carnets, où ils racontent l'horreur de leur quotidien : « J'entreprends de franchir les cinquante mètres de boyau qui me séparent de la première ligne.
Les souffrances psychologiques: Les poilus vivent dans la peur de mourir. Ils voient leurs compagnons mourir sous leurs yeux, dans des combats toujours plus violents. Beaucoup sont traumatisés à vie par toutes les horreurs subies.
Les tranchées servent à protéger les soldats.
Ils vivent dans l'humidité, la boue, la crasse, dans la puanteur. Ils vivent aussi avec les rats et les poux. Ils dorment peu. Ils font des trous sous les tranchées des ennemis pour les faire exploser.
Les soldats devaient creuser des fossés pour se protéger de leurs ennemis . Ces fossés sont appelés « tranchées » .
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
1. Excavation longitudinale pratiquée à ciel ouvert dans le sol. 2. Fossé permettant au combat la circulation et le tir à couvert.
De la déclaration de guerre de l'Autriche à la Serbie, le 28 juillet 1914, au déclenchement de la Grande Guerre, retour sur les 7 jours au cours desquels l'Europe s'est suicidée.
Gaz moutarde (ypérite)
Ce gaz, qui tient son nom d'une forme impure du produit chimique ayant l'odeur de moutarde, est aussi parfois appelé ypérite, en référence à la ville d'Ypres, en Belgique, où il fut pour la première fois utilisé au combat le 11 juillet 1917.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.
« Avoir du poil » c'est avoir du courage
A l'époque, le poil est synonyme de virilité, et par extension, de courage. En résumé, être poilu signifie être courageux. Avant 1914, le terme a d'ailleurs déjà servi à désigner les soldats de Napoléon durant la campagne de 1805.
LONGUEUR: 600 km répartis dans toutes la France. MÉTHODE DE CONSTRUCTION: Selon le manuel de construction britannique, il fallait 6 heures à 450 hommes pour construire une tranchée de 250 mètres.
Ce surnom est associé aux soldats français qui se sont battus pendant la Première Guerre mondiale, notamment durant la bataille de la Marne.
Un homme se tenait sur la surface et creusait la tranchée. Cette méthode était la plus efficace car plusieurs hommes pouvaient creuser simultanément. Cependant, les soldats étaient complètement exposés aux tirs ennemis, cette méthode était donc utilisée la nuit ou à l'arrière du front.
La guerre de tranchées (novembre 1914-mars 1918)
Rats, poux et épuisement
La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
Avec la Grande Guerre, l'artillerie inflige jusqu'à 70 %-80 % des blessures. Les éclats d'obus broient les membres, éventrent les corps, détruisent les visages. En cas d'impact direct, ils peuvent pulvériser un combattant, dont il ne reste finalement plus rien.
Une tranchée est souvent protégé par des sacs de sables ou encore des barbelées si ces tout ce que tu voulais savoir.
La vie dans les tranchées a été horriblement dure : le danger permanent, le froid hivernal, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l'absence presque totale d'hygiène et le ravitaillement mal assuré, ainsi que la pluie et la boue, qui ont été de grands ennemis pour les soldats.
1917 marque un tournant dans le conflit qui ravage l'Europe depuis plusieurs années, avec l'entrée en guerre des États-Unis.
Un armistice est un accord conclu entre des pays ennemis pour arrêter des combats en attendant la signature d'un traité de paix. L'armistice du 11 novembre 1918 met fin aux combats, en France et en Belgique.