En quelques décennies ce nouvel art se perfectionne et voit l'émergence des premiers grands maîtres de l'estampe dès la fin du XVe siècle : Martin Schongauer en Allemagne et son élève Albrecht Dürer, génie inégalé.
Image à caractère artistique, imprimée, le plus souvent sur papier, par le moyen d'une matrice traitée en relief (gravure sur bois, sur linoléum), en creux (sur métal : taille-douce) ou à plat (lithographie, sérigraphie).
Contrairement aux pièces uniques, l'estampe permet la diffusion d'une œuvre dans plusieurs lieux en même temps. Grâce à l'estampe, les collectionneurs peuvent acquérir une œuvre à un coût moindre qu'une pièce unique (peinture, sculpture etc.).
L'estampe désigne, au sens strict, le résultat de l'impression d'une gravure ; la gravure étant l'ensemble des techniques qui utilisent le creux ou l'incision pour produire une série d'images ou de textes.
La technique utilisée pour réaliser une estampe japonaise est la gravure sur bois. Principe de la gravure sur bois : On grave plusieurs planches de bois ou blocs pour une estampe. Il s'agit d'une taille dite d'épargne ou en cuvette car seul les motifs à imprimer apparaissent en relief.
Sur une estampe japonaise, le pigment vert vire au bleu avec le temps et le contact avec la lumière. C'est aussi un signe qui indique qu'elle est véritablement ancienne et qui concoure ainsi à déterminer qu'il s'agit d'un original plutôt qu'une réédition.
Procédure de restauration de l'estampe :
Après des tests sur les pigments, le restaurateur a dépoussiéré ce document avant de le laver en bain aqueux rapidement pour éliminer les résidus d'oxydation du papier, rétablir un PH acceptable et restituer un peu de solidité au papier.
Il faut compter entre 3 000 et 5 000 euros, selon l'état, pour les estampes réalisées du vivant de l'artiste, car elles sont les plus rares, entre 600 et 800 euros pour un tirage postérieur à sa mort mais daté de la deuxième moitié du XIXe siècle, et enfin entre 100 et 200 euros pour un tirage plus récent du XXe siècle ...
Procédé de gravure en creux sur métal, généralement du cuivre, mais aussi du zinc ou de l'aluminium. La planche est recouverte sur ses deux faces de vernis protecteurs ; l'artiste, au moyen d'une pointe ou d'un crayon bien taillé, dessine sur le vernis mettant le cuivre à nu à l'endroit de son trait.
Une estampe d'art est bien une œuvre d'art à part entière.
La lithographie, par sa nature, tend à lisser les différences entre les tirages d'une même édition et à amener plus d'homogénéité.
En général, une estampe est signée au crayon de papier. Cette signature laisse souvent une marque en creux, que vous pouvez observer (de près) ou sentir au toucher, au dos de la feuille. Un tampon sera plat et plus franc.
Il s'agit d'une petite loupe qui permet de vérifier si la signature représente un coup de crayon ou une impression. Une estampe authentique doit être signée. Le coup de crayon doit être apposé par l'artiste lui-même. Dans le cas contraire, la signature a été gravée dans la plaque lithographique.
Pour reconnaitre la sérigraphie sur des vêtements, c'est très simple. En effet, il n'existe aucune trame au niveau du tissu et la couleur est simplement disposée en aplats. De plus, il faut dire qu'il est possible de détecter facilement une impression réalisée avec de la sérigraphie.
2. Voler quelqu'un avec adresse et ruse ; en particulier, tromper au jeu en trichant : Il m'a joliment filouté au poker.
La gravure, comme le dessin ou la peinture, est un art graphique, où l'artiste travaille non pas sur le support final, mais sur un matériau intermédiaire, destiné à être encré puis imprimé sur une feuille de papier. Lorsque le graveur est également le créateur de l'image, le résultat obtenu est une oeuvre originale.
L'aquatinte se reconnaît à la trame laissée dans des aplats de valeur sur la gravure.
Nettoyez à l'aide d'une petite boule de coton imprégné (et bien essoré) d'un mélange composé de 1/8 d'eau de Javel, 5/8 d'eau, 2/8 d'eau oxygénée. Passez ensuite un linge à peine humide. Laissez sécher. - Ou nettoyez avec un linge imprégné d'une solution composée de 1/6 d'eau de Javel et de 5/6 d'eau, et bien essoré.
Par convention, l'artiste n'est pas censé vendre les épreuves d'artiste, qu'il conserve pour ses archives ou qu'il offre à des proches. Il arrive cependant d'en trouver sur le marché de l'art. L'épreuve d'artiste ne doit pas être confondue avec l'épreuve ou tirage d'état, ni avec le bon à tirer.
La gravure
Une gravure ne comporte aucune trame et se reconnaît à la cuvette qui entoure le motif, cuvette provoquée par l'enfoncement de la planche de cuivre dans le papier mouillé.
La lithographie originale n'a pas de trame, mais un léger grain irrégulier. L'encre déposée sur le papier est plus épaisse par rapport à celle d'une fausse lithographie. Le type de papier est plus lourd avec un aspect fibreux. On peut également identifier une lithographie sur argile originale.
La présence de la signature de l'artiste, sa cotation, ou encore le numéro de tirage d'une édition limitée d'estampes. La conservation : les traces du temps sont un gage d'authenticité. Petits trous, taches et déchirures peuvent donc ajouter une valeur certaine à votre gravure ancienne ou estampe.
LA LITHOGRAPHIE ORIGINALE
Inventée par Aloys Senefelder en 1796 en Allemagne, la lithographie (du grec lithos, pierre et graphein, écrire) est une technique d'impression à plat qui permet la création et la reproduction à de multiples exemplaires d'un tracé exécuté à l'encre ou au crayon sur une pierre calcaire.
Blanchir le papier. Cette technique consiste à plonger le document dans un bain d'eau de javel diluée (1 bouchon maximum par litre d'eau). Vérifiez l'absence de décoloration des pigments en tamponnant d'abord un coin du document. Baignez-le 15 minutes au maximum, en surveillant la progression du blanchiment.
Il s'agit des baguettes de bois (ou de métal) qui composent le cadre. Le choix de celui-ci dépend de vos goûts. Pour une estampe, un cadre simple, noir ou blanc, fait très bien l'affaire.