Mais c'est l'impression par Gutenberg, au milieu du 15e siècle en Allemagne, d'une Bible avec des caractères mobiles métalliques qui marque véritablement l'entrée dans une ère nouvelle.
C'est au XVème siècle que l'invention de l'imprimerie arrive en Europe. Le célèbre Johann Genfleish zur Ladem Gutenberg a l'idée de cette technique à Mayence, en Allemagne, aux alentours de 1450. Comme de nombreuses personnes à l'époque, il cherche une manière de réduire le temps consacré à l'écriture des livres.
Vers 1454, l'allemand Johannes Gutenberg invente les caractères mobiles. S'inscrivant comme un événement majeur dans l'époque de la Renaissance, son travail marquera un tournant dans l'histoire de l'imprimerie et de l'humanité.
En 1450, dans son atelier de Mayence, il met au point le procédé de l'imprimerie : sa presse à bras permet de reproduire, sur papier, la forme de caractères métalliques préalablement encrés. Le premier livre ainsi imprimé, la Bible a quarante deux lignes, dite Bible de Gutenberg parait en 1454.
Nous sommes en Orient, dans la Chine du VIe siècle après J. -C., l'époque de la dynastie Tang. L'une des grandes inventions du grand Empire consiste en un système permettant d'imprimer par le biais de matrices en bois sculptées, encrées et imprimées sur une feuille de papier.
L'expansion de l'imprimerie en Europe
L'imprimerie prend son essor réellement autour de 1470 et se répand alors rapidement. Après les terres du Saint-Empire romain germanique (Mayence bien sûr vers 1453, Bamberg vers 1458, Strasbourg vers 1460, Cologne en 1466, Augsbourg en 1468, Nuremberg en 1470…) vient l'Italie.
Bi Sheng (en chinois traditionnel : 畢昇, 990–1051) développe le premier système à caractères mobiles connu ; il a servi à imprimer en Chine vers 1040 lors de la dynastie Song, en utilisant comme matériau de la céramique.
L'invention de l'imprimerie révolutionne la pensée
L'imprimerie va ainsi considérablement faciliter la diffusion des idées et participer notamment à la Réforme et à l'émergence du protestantisme. On sait en effet qu'entre 1517 et 1520, plus de 300000 exemplaires des écrits de Luther sont diffusés en Europe.
Gutenberg a mis au point un procédé qui fait usage de caractères mobiles en métal, donnant ainsi naissance à la typographie moderne, qui se distingue des procédés orientaux par la rationalisation et l'harmonisation des diverses techniques. Il introduit la presse à imprimer qui permet une impression uniforme et rapide.
L'imprimerie au XVe siècle
Vers 1450 à Mayence, Johannes Gutenberg adapte ce principe pour inventer la presse typographique afin de satisfaire la demande croissante en livres. Cette invention révolutionnaire transforme les conditions techniques de la fabrication des livres et leur diffusion.
On doit l'invention de l'imprimerie à l'allemand Johannes Gensfleisch plus connu sous le nom de Gutenberg. Jeune orfèvre ayant ouvert son propre atelier vers 1430, Gutenberg se tourne finalement vers la reproduction de textes en 1450 et développe un nouveau procédé qui va révolutionner l'impression papier.
L'imprimé est d'abord destiné à la littérature religieuse, puis devient un support de l'humanisme, qui recherche des textes exacts, d'abord en langues anciennes, puis dans les langues modernes.
L'écriture a été inventée à Sumer. Ce pays se situe entre deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate, là où se trouve aujourd'hui l'Irak. Vers 3300 avant Jésus-Christ, les Sumériens utilisaient des petits dessins, les pictogrammes.
Les premières imprimantes sont inventées par Powers en 1914, et par Hollerith en 1921. Il s'agissait d'imprimantes impact à barres porte-caractères permettant d'imprimer au départ uniquement des chiffres.
Reconnue comme le premier ouvrage d'envergure à avoir été imprimé au moyen de caractères mobiles en plomb, la Bible de Gutenberg a été produite à Mayence, florissante cité de la vallée du Rhin et du Saint-Empire Romain Germanique, au milieu des années 1450.
Vers 1450, un orfèvre germanique, Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, met au point des caractères mobiles sur lesquels figurent en relief tous les signes nécessaires à l'écriture d'un texte.
Grâce à l'imprimerie, l'homme dispose maintenant de livres qu'il peut lire seul, et non plus seulement dans un cours collectif ou pendant un service religieux.
Pour tester sa presse à imprimer et ses caractères mobiles en alliage de métal, Gutenberg commença, aux alentours de 1450, par composer des textes qu'il reproduisait sur des feuilles de papier simple, puis il entreprit d'imprimer de petits livres, comme la grammaire latine de Donat.
L'avant Gutenberg
Les Assyriens écrivent sur des tablettes d'argile, les Égyptiens sur des rouleaux de papyrus et les Chinois sur des livres de bois et de soie. Les Romains adoptent le parchemin et emploient le livre non roulé reprenant la forme des tablettes. Plus facile d'emploi, cette forme reçoit le nom de codex.
L'impact de l'imprimerie en Europe comprenait : Une énorme augmentation du volume de livres produits par rapport aux œuvres faites à la main. Une augmentation de l'accès aux livres en termes de disponibilité physique et de réduction des coûts.
Dans toute l'Europe, les imprimeurs deviennent des acteurs de la vie culturelle, en permettant la diffusion à large échelle des textes qu'ils éditent. Certains sont des vecteurs de la rénovation des lettres prônée par les humanistes, voire de la rénovation religieuse prônée par Luther et Calvin.
Les conséquences de l'imprimerie sont immenses. D'abord sur la manière de lire et d'écrire : les imprimeurs aèrent les textes en recourant à la séparation des mots et à la ponctuation ; ils fixent aussi l'orthographe. Au XVIe siècle, ils commencent de numéroter les pages.