C'est le moine bénédictin italien Guido d'Arezzo, qui, au XIe siècle, en est à l'origine. En cherchant à faciliter l'apprentissage du chant pour les jeunes moines qu'il formait, il invente la «solmisation», ancêtre du solfège moderne.
A l'origine, un moine
C'est au XIe siècle que notre système de notation musicale fut mis au point par Guido d'Arezzo, un moine bénédictin originaire de Toscane. En facilitant la transcription des notes, il révolutionna l'apprentissage de la musique.
La gamme do, ré, mi, fa, sol, la et si, bien connue des amateurs de solfège, remonte au XIe siècle. A l'époque, le moine italien Guido d'Arezzo, qui réfléchissait à une méthode pour classer la hauteur des notes, avait eu l'idée de choisir le début de chaque vers d'un chant religieux, l'Hymne à Saint Jean-Baptiste.
Ut, ré, mi, fa, sol, la et si
Au XI e siècle, le moine Guido d'Arezzo a l'idée, pour nommer les notes de la gamme, d'utiliser des syllabes d'une hymne de la liturgie des vêpres de la fête de la Naissance de saint Jean-Baptiste : Ut queant laxis.
C'est finalement le mathématicien flamand Simon Stevin (1548-1620) qui posera les bases de notre système tonal en proposant la division de la gamme musicale en douze demi-tons (le demi-ton étant le plus petit espace entre deux notes) tempérés de manière égale en faussant systématiquement les rapports naturels des ...
Pourquoi il n'existe que 7 notes de musiques et pas 5 ou 12 ? La question fait probablement allusion à la gamme diatonique, qui est la principale gamme utilisée dans la culture musicale occidentale moderne, et qui contient les sept notes que nous nommons en langue française do, ré, mi, fa, sol, la et si.
La quinte est l'intervalle entre deux fréquences de rapport 3/2. Pour construire sa gamme, il a pris la quinte de la note de départ de sa gamme, il a obtenu une fréquence donc une note, puis il a pris la quinte de la quinte de la note de départ et ainsi de suite 12 fois pour obtenir les 12 notes de sa gamme.
Cela peut paraître savant et pourtant : il vous suffit d'entonner les premières notes de_La Marseillaise_. Une seconde majeure descendante ? Yesterday des Beatles, tout simplement. C'est Guido d'Arezzo - moine bénédictin lui aussi, mais italien – qui découvre l'astuce au début du XI siècle.
On doit le choix de ce chant au moine bénédictin italien Guido d'Arezzo, qui voulant simplifier la méthode d'enseignement, a trouvé que les premières syllabes des vers convenaient parfaitement. En effet, les méthodes anciennes étaient héritées de la Grèce, et obligeaient à apprendre par cœur tous les hymnes.
Ce système de notation, utilisé en France et en Italie, a été créé à partir d'un chant religieux, au XIe siècle. La gamme, c'est même la première notion vue en cours de solfège lorsqu'on se décide (enfin) à arrêter de chanter faux : do ré mi fa sol la si do.
Ce ton est composé de deux demi-tons, d'où la présence de la touche noire entre Do et Ré. Pareil entre Ré et Mi, Fa et Sol, Sol et La, et La et Si. Mais pourquoi pas de touche entre Mi et Fa et entre Si et Do ? Tout simplement (!?) parce que l'intervalle entre Mi et Fa et entre Si et Do n'est que d'un demi-ton.
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L'analyse d'un chant religieux au 11e siècle
Au 17e siècle, le 'Ut' est remplacé par le 'Do', en référence à la première syllabe du mot 'Domine', qui signifie 'Seigneur' en latin. Ce n'est pas pareil dans tous les pays : en Allemagne, les notes sont ainsi écrites par des lettres de l'alphabet : C-D-E-F-G-A-H-C."
« Ut » a été remplacé par « do » en Italie. Il faut dire que c'est plus agréable à l'oreille. Cette syllabe est issue du mot Domine, qui signifie Dieu en latin.
Le "si" n'est nommé qu'à la fin du 16ème siècle grâce au moine français Anselme de Flandres. Le "ut" deviendra "do" au 17ème siècle, pour la première fois par G.M. Bononcini dans Musico prattico en 1673, sans doute pour une plus grande facilité de prononciation dans le chant.
L'octobasse est un instrument extrêmement rare, il en existe présentement que cinq dans le monde et l'OSM est le seul orchestre a en posséder, non pas un, pas deux, mais trois!
Douze notes. Sept pour les touches blanches: Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, et cinq pour les touches noires: Do#, Ré#, Fa#, Sol#, La#. Pourquoi douze notes et pas quinze, ou neuf? La guitare, la flûte, et le saxophone se jouent aussi sur ces douze notes, qui forment l'alphabet de la musique occidentale.
De nos jours, les musiciens professionnels comme les musiciens amateurs entament leur session de jeu en accordant leur instrument à partir du La (ou plus précisément du La3 à 440 Hertz).
Étymologie. ( c. 1150) Du latin musica (sens identique) issu du grec ancien μουσική , moûsikế (« musique »), dérivé féminin de μουσικός (« ce qui concerne les Muses ; qui cultive la musique ») de Μοῦσα , Moûsa (« Muse »).
Si nous n'avons pas de traces d'écriture musicale avant le Moyen Âge, nous savons, grâce aux instruments retrouvés lors des fouilles archéologiques, que la musique est née avec les premiers hommes (période paléolithique). Ces derniers s'inspiraient des sons qu'ils entendaient dans la nature.
raisons mathématiques, ce cycle des quintes ne « reboucle » jamais sur la note de départ. ce qui conduit à 3 = 2 + . Cette égalité ne peut être vérifiée car un nombre impair ne peut pas être égal à un nombre pair. Il en découle que le cycle des quintes est infini.
C'est l'intervalle de huit degrés qui rejoint deux notes identiques. Une octave comprend donc huit degrés : toutes les notes de do à do (do, ré, mi, fa, sol, la, si, do), de ré à ré, de mi à mi, etc. Cet intervalle sépare deux sons dont la fréquence du plus aigu est le double de celle du grave.
Dans une gamme de Pythagore à 5, 7 ou 12 notes, l'une des quintes n'est pas pure (sa valeur a été choisie pour arrêter le cycle alors qu'on ne rebouclait pas exactement sur 1). Cette quinte, appelée la quinte du loup parce qu'elle rappelle le hurlement du loup, n'est pas consonante avec les autres (elle sonne faux).