La responsabilité de l'entretien d'un chauffe eau incombe soit au locataire occupant, soit au propriétaire non occupant.
Le chauffage (chaudière, chauffe-eau, ballon d'eau chaude)
À la charge du locataire : l'entretien annuel de la chaudière, du chauffe-eau à gaz (et à gaz uniquement), l'entretien simple (rinçage et nettoyage) du chauffe-eau et du ballon électrique et le remplacement du groupe de sécurité de ballon d'ECS.
Le plombier-chauffagiste est le spécialiste du dépannage de chauffe-eau. Il peut procéder au changement des pièces ou encore à la réparation d'une fuite. Si vous êtes locataire, contactez votre propriétaire avant de faire appel à un réparateur.
Il est recommandé d'entretenir ou d'actionner le groupe de sécurité d'un chauffe-eau électrique une fois par mois. Selon le type d'appareil, il est également conseillé de changer le groupe de sécurité tous les 5 ou 10 ans.
Celle-ci est en moyenne de 7 à 10 ans lorsque l'entretien a lieu régulièrement. Au-delà, le ballon d'eau chaude commence à surconsommer, le changer permet de générer des économies d'énergie. En attendant, réalisez un détartrage du ballon tous les deux ans.
La durée de vie moyenne d'un chauffe-eau ou d'un ballon d'eau chaude est estimée à 10 ans. Mais ce chiffre peut beaucoup varier selon le modèle choisi, la qualité de l'eau – et notamment sa teneur en calcaire - et l'entretien apporté à l'appareil.
Comme le précise le Service Public, cet entretien annuel est à la charge du locataire. Si vous louez une maison ou un appartement, ce contrôle est effectué à votre initiative et sous votre responsabilité. Il existe seulement deux exceptions : Le bail stipule que cette obligation revient au propriétaire du logement.
Si vous n'avez pas vu à temps le goutte à goutte sur votre groupe de sécurité, vous verrez au niveau du siphon du groupe de sécurité ( voir ci-contre 3) se déposer du calcaire. A ce moment-là, la présence de calcaire signifie que votre anode (résistance chauffante du ballon d'eau chaude) est complètement entartrée.
Tester la résistance électrique avec un ohmmètre ou un multimètre. Pour savoir si la résistance de votre chauffe-eau est morte, il suffit d'effectuer un test de la résistance électrique. La résistance électrique désigne le rapport entre la tension et l'intensité d'un courant. Son unité de mesure est l'ohm.
Le bon détartrage de votre chauffe-eau est capital puisqu'il vous garantit d'assurer une température maîtrisée de l'eau chaude en permanence et de réaliser des économies d'énergie. Sachez-le, une résistance entartrée consomme jusqu'à 10 % de plus d'électricité pour produire la même quantité d'énergie.
Portes et fenêtres
Menues réparations des boutons et poignées de portes, des gonds et des mécanismes de fermeture. Remplacement des petites pièces des serrures (boulons, verrou) Graissage des petites pièces des serrures et verrous. Remplacement des clefs égarées ou abîmées.
Eau nécessaire à l'entretien courant des parties communes, y compris la station d'épuration. Eau nécessaire à l'entretien courant des espaces extérieurs. Produits nécessaires à l'exploitation, à l'entretien et au traitement de l'eau. Fourniture d'énergie quelle que soit sa nature.
entre 350 et 500 euros pour l'installation d'un chauffe-eau électrique, entre 600 et 1 000 euros pour installer un ballon d'eau chaude à gaz, entre 200 € et 500 € pour l'installation d'un cumulus échangeur, entre 500 € et 1 000 € pour installer un ballon thermodynamique.
Quelques modèles de chauffe-eau thermodynamiques (CET) les plus plébiscités : le chauffe-eau résistance blindée (300 L) de De Dietrich, le chauffe-eau thermodynamique de Airlis (270 L), le chauffe-eau thermodynamique stable Calypso connecté d'Atlantic (250 L) ou encore le chauffe-eau Aéromax 5 de Thermor (250 L).
Avec un chauffe-eau muni d'un dispositif ACI (anti-corrosion intégrale), l'arrêt n'est pas recommandé. En effet, ce système protège la cuve de la corrosion grâce à l'électricité. Couper le chauffe-eau pendant plusieurs jours serait néfaste pour l'appareil.
Le bailleur a une obligation d'entretien et de réparation du logement qu'il loue pendant toute la durée du bail, en dehors des réparations locatives (menues réparations et entretien courant à la charge du locataire) qui ne sont pas imputables à une faute du locataire.
Cela signifie qu'il est calculé en tenant compte du montant des charges locatives telles que les dépenses énergétiques (eau, électricité, gaz, chauffage), l'entretien des parties communes (réparations courantes des équipements collectifs) et des taxes locatives (l'enlèvement des ordures ménagères par exemple).
Le propriétaire prend aussi en charge l'installation ou le remplacement des équipements des parties communes (tapis, digicode...), les peintures des escaliers, la réparation des actes de vandalisme et le renouvellement de l'installation d'eau et de chauffage dans les appartements et les parties communes.
Il importe tout d'abord de rappeler que les travaux de mise aux normes, ou de mise en conformité, qui pourraient être qualifiés de grosses réparations au regard de l'article 606 du Code Civil, ne peuvent pas être mis à la charge du preneur.
Dans une location, le locataire est responsable de l'entretien courant et des menues réparations d'appareils électroménagers (changement de bouton, par exemple).
« Qui répare, qui entretient ? » Dernière édition : un guide pratique pour les locataires. 13 Habitat a mis au point un guide pratique à destination de ses locataires. Il s'agit d'un document d'information qui illustre les éléments les plus fréquemment détériorés ainsi que ceux à entretenir dans leur logement.
les occupants d'une maison payent en général entre 290 et 350 € par mois pour l'électricité ; pour réduire sa facture d'électricité, choisir un fournisseur moins cher à l'aide d'un comparateur ou effectuer des travaux de rénovation énergétique sont des solutions efficaces.
Le chauffe-eau solaire, le champion des économies
En effet, avec un prix d'achat compris entre 3 000 € et 7 000 €, le chauffe-eau solaire est le modèle le plus long à amortir.