Les premières restrictions. Pour remédier à cette situation, le gouvernement français a introduit le numerus clausus en 1971. Cette politique visait à limiter le nombre d'étudiants admis dans les facultés de médecine chaque année.
Le numerus clausus était fixé par arrêté signé par les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé. Celui ci est supprimé en 2020.
Le numerus clausus était un fonctionnement historique des études de médecine : il avait été mis en place il y a plus de cinquante ans, en 1971. L'un des objectifs était de réduire les dépenses de santé en limitant le nombre de médecins.
En 1977, Simone Veil, alors ministre de la Santé, considère que la France est trop pourvue en médecins, en équipements hospitaliers et en lits d'hôpitaux. Elle souhaite adapter la formation aux besoins. La solution proposée est la diminution du numerus clausus.
Des journées de travail allongées ; Un manque de temps pour les formations ; Une baisse de la qualité des soins apportés ; Un risque pour la santé mentale des médecins.
Le manque d'attractivité des zones rurales, la baisse d'activité des hôpitaux et l'absence de mesures incitatives sont les principales raisons qui expliquent pourquoi les jeunes médecins manquent à l'appel sur le marché.
Le numérus clausus avait, à l'origine, pour objectif de faire face à l'augmentation du nombre demandes à l'accès des études de santé en France. En effet, chaque faculté doit pourvoir dispenser un enseignement universitaire de qualité.
1En 1971, un numerus clausus est institué en fin de première année d'études médicales. Contrairement à ce que souhaitaient ceux qui s'étaient mobilisés en sa faveur, ce quota permet initialement de stabiliser le nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine, mais pas de le réduire.
L'ANTISECHE - Le numerus clausus signifie "nombre fermé". Il fixe le nombre limite d'étudiants qui peuvent accéder à la deuxième année des études de santé.
Il est fixé par inter-région sans règle précise de répartition entre les facultés. Après une réduction progressive de la fin des années 1970 jusqu'à atteindre 3 500 en 1993, le numerus clausus est resté stable jusqu'à la fin des années 1990, puis a doublé et s'établit à 8 000 depuis 2013.
Contrairement au numerus clausus, il n'y a pas de limite au nombre d'étudiants qui peuvent être admis dans une faculté de médecine. Le numerus apertus était déjà utilisé dans certains pays, notamment aux États-Unis, pour permettre un accès plus large à la formation médicale.
La limitation du nombre d'étudiants admis en deuxième année de médecine a depuis été remplacée par un numerus apertus, fixé par chaque université en fonction de deux critères : ses capacités d'accueil et les besoins en santé du territoire concerné.
Primants vs doublants
Le taux de réussite en PACES se situait aux environs de 15-20% en fonction des facultés et des années. Les étudiants accédaient à la deuxième année d'étude de santé de leur choix soit du premier coup (primant) soit après un redoublement (doublant).
Numerus clausus, accès aux JO et aux ZTL
Autre revendication à Marseille, la demande de régionalisation des conducteurs afin que leur activité soit circonscrite à une zone géographique. Ceci permettrait d'éviter l'afflux de chauffeurs des autres régions pendant la saison touristique au détriment des locaux.
La mesure a finalement été votée en décembre 2019, avec l'objectif d'une entrée en vigueur au plus tard le 1er janvier 2022. Un an plus tard, si les textes d'application ont bien été votés, ils ne sont manifestement toujours pas appliqués, notamment face à la résistance des laboratoires.
Le gouvernement fédéral est en charge de fixer les quotas, les communautés flamandes et francophones distribuent ensuite les numéros, selon leurs modalités propres. Le nombre de ces numéros est limité.
En droit des biens, le numerus clausus est la thèse selon laquelle il existe un nombre fermé de droits réels au Code civil et qu'il n'existe pas de démembrements réels innommés.
La DREES réalise chaque année de nombreuses études sur les professionnels de santé afin de décrire leur formation, leur répartition géographique, ainsi que leur activité, leur carrière, leurs conditions d'exercice et leurs revenus.
Pour établir le palmarès le journal s'est basé sur l'indice d'accès et la qualité des soins de santé. Le leader du classement est l'Andorre, viennent ensuite l'Islande et la Suisse. La quatrième place est occupée par la Suède, la Norvège, l'Australie, la Finlande, l'Espagne et les Pays-Bas.
Pratiquer la médecine générale en France offre une rémunération significative et compétitive. En effet, le salaire moyen d'un médecin généraliste en France est estimé à 79 200 € brut par an, ce qui équivaut à environ 4 510 € net par mois.
Jugé extrêmement rigide et parfois éloigné de la réalité, le numerus clausus est donc définitivement supprimé à compter de 2021. Mais dans les faits, la sélection reste tout aussi rude et les capacités d'accueil des universités peu extensibles.
La première année est reconnue pour être parmi les plus difficiles des études de médecine. Peu de places sont accessibles pour beaucoup d'inscrits : il y a parfois 20 fois plus de candidats que le nombre de places disponibles pour passer en deuxième année.
2e année : premiers pas dans la pratique
Il inclut également une introduction à la sémiologie (études des symptômes). Cette année est vécue par beaucoup d'étudiants comme une année de récupération après la 1re année harassante ! Il n'y a plus de concours à l'horizon.
Quelle moyenne pour passer en deuxième année de médecine ? La moyenne nécessaire pour passer en deuxième année de médecine peut varier en fonction des universités et des années. En général, cette moyenne se situe entre 12 et 15 sur 20.