Toutes les routes et autoroutes coûtent de l'argent. Soit elles sont directement financées par l'Etat au travers de l'impôt, et ce sont tous les contribuables qui payent, soit elles sont financées par le péage et ce sont alors les utilisateurs qui payent.
Gouvernement Dominique de Villepin
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres, pour 4,03 milliards d'euros)
Afin de financer un plan de modernisation du réseau routier qui inclut la création d'autoroutes françaises, l'État confie en 1955 la construction et l'exploitation de ces autoroutes à des sociétés d'économie mixte (SEM), avec la mise en place d'un système de péages.
Entre 2031 et 2036, les privatisations arrivent à échéance. En 2031, les plus grosses concessions reviendront donc à l'État. Gratuitement.
Les autoroutes concédées appartiennent à l'État, qui en a confié, pour une durée de vingt-cinq ou trente ans le plus souvent, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation à des sociétés privées, qui se rémunèrent grâce aux péages.
À quoi sert l'argent des péages ? L'État reste le premier bénéficiaire. Lorsque vous payez 10 euros à la barrière, 3,80 euros lui reviennent sous forme d'impôts et de taxes, 2,60 euros financent la construction et l'entretien du réseau, 2,30 euros servent à rembourser les dettes et rémunérer les actionnaires.
Toutes les routes et autoroutes coûtent de l'argent. Soit elles sont directement financées par l'Etat au travers de l'impôt, et ce sont tous les contribuables qui payent, soit elles sont financées par le péage et ce sont alors les utilisateurs qui payent.
L'histoire de VINCI, héritier de centaines d'entreprises aux parcours enchevêtrés, remonte au XIXe siècle. En 1899, deux ingénieurs polytechniciens, Alexandre Giros et Louis Loucheur fondent la société générale d'entreprises (SGE) qui deviendra VINCI en 2000, à la suite de sa fusion avec le groupe GTM.
En France, la plus grande partie du réseau autoroutier (environ 8 770 km ) est concédée à une dizaine de sociétés à capitaux privés ou publics. Celles-ci entretiennent et exploitent les autoroutes moyennant la perception d'un péage auprès des usagers.
En France. La plupart des autoroutes ont été construites sous un statut de concession. Les concessions se sont transformées en autoroutes privées à la fin du bail « du fait des couts de fonctionnement ». Le résultat de cette politique est que sur 11 000 km d'autoroute, 8 000 km sont à péage.
Les échangeurs en trompette
Les échangeurs à trois voies sont aussi appelés “échangeurs en trompette” lorsqu'ils sont utilisés pour faire la jonction entre une autoroute qui se termine et une nouvelle autoroute. Ce type d'aménagement routier est implanté pour accéder aux voies de sortie.
Depuis le 1er Janvier 2020, le rail est ouvert à la concurrence. Le monopole public n'existe plus. La SNCF a changé de statut par privatisation. Elle est maintenant une entreprise comme les autres.
Plus l'eau sera rare, plus il sera difficile de s'en procurer, plus les entreprises auront du mal à rentrer sur un marché où des monopoles ont déjà été créés. L'aspect concurrentiel est donc biaisé. Le nouveau conflit entre Veolia et Suez nous montre que la privatisation de l'eau est un enjeu essentiel.
D'autre part, la privatisation d'une entreprise publique résulte d'une décision purement financière. Elle permet de réduire, à court terme, les dettes de l'État. Il s'agit aussi d'une méthode pour trouver des moyens de financement privés sans recourir à l'emprunt.
Les liens supposément frauduleux entre Vinci et le Qatar font plier l'action aujourd'hui. Ce matin, les analystes financiers de la banque d'investissement Stifel disaient tout le bien qu'ils pensent du groupe de BTP, diversifié dans les concessions et les services à l'énergie.
Après les salariés du groupe qui détiennent près de 10% des parts, le Qatar est le 1er actionnaire de Vinci.
Le 9 octobre 1968, le gouvernement adopte le Plan routier breton pour désenclaver la région. D'après la loi, les autoroutes bretonnes gratuites ne sont en fait que des voies express et ne peuvent donc pas être payantes.
En 1491, le roi Charles VIII envahit le duché indépendant de Bretagne et épouse la duchesse Anne de Bretagne. Le contrat de mariage indique qu'il est conclu « pour assurer la paix entre le duché de Bretagne et le royaume de France. » Elle aurait alors demandé de garder la gratuité de circulation en Bretagne.
Les Allemands bénéficient en effet d'une exonération d'impôts, leur remboursant donc le tarif payé. A l'inverse, l'Espagne a décidé de ne pas renouveler ses contrats avec les sociétés d'autoroute, aboutissant prochainement (à partir de la fin de l'année) à des tronçons parfaitement gratuits.
L'A 13 est la première des autoroutes françaises. Tout commence en 1927 avec le lancement des études visant à créer « l'autoroute de l'Ouest ».
Gestion. Cette autoroute est concédée à deux sociétés d'autoroutes : Cofiroute (Vinci) pour la partie nord de l'autoroute (de La Folie Bessin à Poitiers) et ASF pour la section de Poitiers à Bordeaux. L'A 10 fait partie, sur le réseau ASF, de la zone ouest.