Anne Chopinet. 1974 1975 L'accès au travail est facilité en même temps que les femmes sont touchées sévèrement par la crise économique. Loi interdisant toute distinction entre les sexes dans la fonction publique, sauf exception. La discrimination à l'embauche en fonction du sexe, sauf motif légitime, est sanctionnée.
Il y a 50 ans, les femmes obtenaient le droit de travailler sans l'autorisation de leur mari. La loi du 13 juillet 1965 a autorisé les femmes mariées à travailler sans l'autorisation de leur époux et à ouvrir un compte en banque en leur nom propre.
Olympe de Gouges (1748–1793) - femme de lettres française, devenue femme politique, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, en 1791. Gisèle Halimi (1927-2020) - avocate, grande figure du féminisme en France. Claire Lacombe - militante féministe de la Révolution française.
1622 : Marie de Gournay, nièce de Montaigne, publie le traité de l'Égalité des hommes et des femmes. 1673-1674 : François Poullain de la Barre, De l'Égalité des sexes et De l'Éducation des dames. 1789 : La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen proclame le principe d'égalité entre tous les êtres humains.
Depuis le début des années 1960, les femmes ont massivement investi le marché du travail. Le taux d'activité des femmes a fortement augmenté : de 46 % au début des années 1960, il est passé à 70 % en 2021 pour les femmes de 15 à 64 ans. C'est un changement majeur qui change même la nature au sein des couples.
En effet,la première branche d'emplois féminins est celle des services domestiques : elle réunit entre 39 et 45% des femmes actives entre 1850 et 1901. Ce service est dispersé entre environ 1 million de familles de classes moyennes.
La loi du 13 juillet 1907, en France, permet aux femmes mariées sous le régime de la communauté des biens de disposer librement de leur salaire.
En matière d'indépendance financière des femmes, s'il y a une date à retenir, c'est le 13 juillet 1965. Ce jour-là, le Parlement vote une loi autorisant les femmes à ouvrir un compte bancaire en leur nom et à travailler sans le consentement de leur mari.
Elle met en avant la lutte pour les droits des femmes, pour un travail décent, pour leur garantir plus d'autonomie, pour lutter contre la violence à leur égard, et, surtout, pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Avant la loi, les femmes sous la tutelle de leur mari.
Le mariage s'apparente alors à une forme de tutelle pour la femme. En 1965, le gouvernement Pompidou, pourtant exclusivement composé d'hommes, dépose un projet de loi réformant les régimes matrimoniaux pour mettre fin à cet état de fait misogyne.
Cette exclusion est maintenue par la Constitution de 1791 puis par un vote de la Convention nationale le 24 juillet 1793 , quelques mois avant l'exécution d'Olympe de Gouges, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791.
1944 : Les femmes obtiennent le droit de vote et d'éligibilité par ordonnance du Général DE GAULLE. 1946 : Le principe d'égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines est inscrit dans le préambule de la Constitution.
Il évoque, ce mois-ci, la première « féministe » reconnue comme telle, la Française Olympe de Gouges. Cette femme de lettres, qui a impulsé tous les combats tendant à l'égalité parfaite entre hommes et femmes, a payé de sa vie son audace.
1938 Institution d'une prime pour la femme au foyer. 1939 1940 Limitation ou interdiction des emplois publics aux femmes mariées. 1941 1942 Les femmes mariées peuvent travailler, même si leurs maris travaillent, à condition de ne pas causer de licenciement.
1944 : Droit de vote des femmes
Le 21 avril 1944, les femmes françaises obtiennent le droit de vote. Celles qui le souhaitent pourront voter pour la première fois lors des élections municipales d'avril 1945. Ce droit de vote est obtenu pratiquement un siècle après l'instauration du suffrage universel masculin de 1848.
Origines d'une évolution
Il s'est notamment généralisé dans les sociétés occidentales dans les années 1960, avec les mouvements féministes qui s'y sont notamment développés dès la fin du XIX e siècle, avec des avancées marquées pour la période des années 1970-1990, mais faibles ou en déclin depuis.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
Une ordonnance centenaire
Pour beaucoup, la date du 31 janvier 2013 n'évoque rien de spécial. Cependant, ce jour-là est emblématique de l'émancipation féminine car elle correspond à l'abrogation d'une ordonnance datant du 7 novembre 1800, limitant le port du pantalon par les femmes.
La femme mariée n'a pas plus de droit qu'un enfant mineur. Elle ne peut, sans l'autorisation de son époux, signer un contrat, et si elle hérite de ses parents, c'est son mari qui gère ses biens.
En deux cents ans, du droit au divorce en 1804 à l'autorisation de l'IVG médicamenteuse en 2004, les femmes ont acquis de nombreux droits, souvent au prix de luttes acharnées.
Dès 1742, les banquiers anglais inventent le chèque : ils ne peuvent plus émettre de billets de banque car la Banque d'Angleterre détient le monopole d'émission et ils créent donc ce nouveau moyen de paiement.
Les femmes mariées ont les mêmes droits que les hommes mariés de se déplacer en dehors du domicile, d'avoir un emploi, de choisir où vivre et de faire une demande de passeport. Dans 111 pays, le viol conjugal n'est pas explicitement criminalisé par la loi.
4La loi Le Chapelier des 14-17 juin 1791 proclame la liberté du travail et l'interdiction des corporations, ces corporations qui, dit l'article 8, « ont pour but de forcer les entrepreneurs de travaux, les ci-devant maîtres, à augmenter les prix de la journée de travail » alors que les salaires doivent se négocier de ...
La deuxième raison est la participation croissante des femmes au marché du travail avec une baisse du nombre de femmes au foyer et une augmentation de l'emploi salarié des femmes. Le nombre de mères de jeunes enfants exerçant une activité a fortement progressé au cours des dernières décennies.
Selon Mélissa Blais, sociologue québécoise, « l'antiféminisme est un contre-mouvement qui s'oppose au mouvement féministe et cherche à faire obstacle à l'émancipation des femmes. »