Elle signe en présence des généraux alliés: le maréchal Gueorgui Konstantinovitch Joukov pour l'Union soviétique- accompagné de son adjoint politique Andreï Vychinski, le maréchal Arthur Tedder pour le Royaume-Uni, le général Carl Andrew Spaatz pour les États-Unis et le maréchal Jean de Lattre de Tassigny pour la ...
Côté vainqueurs, l'acte de capitulation (*) est signé par le général Walter Bedell-Smith et le général soviétique Ivan Sousloparov. Le général français François Sevez, adjoint du général Juin et chef d'état-major de la France Libre, est invité à le contresigner à la fin de la cérémonie en qualité de simple témoin.
Le 22 juin 1940, le gouvernement du maréchal Pétain signe l'armistice avec l'Allemagne nazie, dans le même wagon que celui utilisé en 1918. Mais, cette fois, la France occupe la place du vaincu. C'est un des jours les plus humiliants que la France ait eu à vivre.
Eisenhower. Alfred Jodl, chef de l'état-major des forces armées au haut-commandement de la Wehrmacht, signe l'acte de reddition militaire le 7 mai 1945.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Fait marquant de la Seconde Guerre mondiale, le 17 juin 1940 le maréchal Pétain demande aux Allemands l'armistice. Il est signé dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne, le samedi 22 juin 1940 à 18h50 -heure d'été allemande.
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.
COMMÉMORATION DE L'ARMISTICE DU 11 NOVEMBRE 1918
Comme plusieurs autres pays, la France commémore le 11 novembre, date de la signature de l'armistice qui mit fin à la Première Guerre mondiale, en 1918. Ce jour-là, elle rend hommage aux soldats morts au combat pendant ce conflit.
Les représentants du Haut Commandement allemand signent un nouvel acte de capitulation à Berlin le 8 mai 1945 à 23h01 en présence des représentants de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France.
Après avoir bombardé Tokyo, les Américains largueront 2 bombes atomiques ( sur Hiroshima,et sur Nagasaki en août 1945). Le 2 septembre 1945, le Japon capitule ce qui met fin officiellement à la Seconde Guerre .
Le maréchal Jodl signant l'armistice pour l'Allemagne nazie, le 7 mai 1945, à Reims.
En savoir plus. La fin des combats survient le 11 novembre 1918. Plus tôt que prévu. L'Allemagne est défaite, la France en partie détruite.
Vue de la sépulture. Augustin Trébuchon, né le 30 mai 1878 au Malzieu-Forain en Lozère et mort au combat le 11 novembre 1918 à Vrigne-Meuse (Ardennes), est considéré comme le dernier soldat français mort au combat de la Première Guerre mondiale sur le sol français.
La France a gagné la Première Guerre mondiale grâce à sa résilience, sa détermination mais aussi l'innovation et le principe de guerre totale. Le soldat français dispose d'un moral très haut, d'un commandement toujours à la recherche de la dernière innovation pour remporter la guerre et d'une nation prêt au sacrifice.
Le général De Gaulle reconnaît bien l'évidence de la défaite, mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre au nom de "l'espérance" et par solidarité avec l'Angleterre. Il explique aux Français que les empires peuvent servir de repli et que les États-Unis peuvent faire office de recours.
Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes. De plus, la ville dispose d'une très bonne infrastructure hôtelière qui séduit les députés, ce qui emporte finalement la décision.
Le refus de la collaboration
Ils agissent d'abord contre l'occupant allemand ; très vite, avec le début de la collaboration, ils se dressent également contre le régime de Vichy. Ces résistants n'ont pas tous les mêmes idées politiques, mais tous se battent d'abord pour l'honneur et pour leur patrie, contre le fascisme.
La cause la plus fondamentale était l'infériorité démographique. En 1938, après l'annexion du pays des Sudètes, le Reich comptait 79 millions d'habitants, presque deux fois plus que la France (41,5) ! L'infériorité numérique s'était aggravée depuis 1914 (68 millions contre 39,6).
Le 7 mai 1945 fut signé en anglais à Reims l'Act of military surrender, c'est-à-dire un «acte de reddition». Le texte de seulement trente lignes signé le lendemain, le 8 mai 1945 à Berlin, est un «acte de capitulation militaire», qui implique le dépôt des armes et pas seulement la fin des combats, comme en 1918.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
En chiffres absolus, c'est l'Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c'est-à-dire 70 fois plus qu'aux Etats-Unis.
Après l'armistice de 1945, les États-Unis et l'URSS se font face avec deux visions complètement différentes du monde et de la société : la société communiste, voulue par les Soviétiques ; et la société capitaliste, conçue par les Américains. Ces deux visions sont incompatibles.
C'est donc une question politiquement chargée, aujourd'hui encore.” L'événement déclencheur de la Grande guerre est connu de tous les écoliers : l'assassinat de l'archiduc François Ferdinand, héritier du trône d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par des nationalistes serbes.