Cela pourrait tout aussi bien être des benzodiazépines ou certains antihistaminiques connus pour leur caractère amnésiant. Voire rien, puisque le tableau du GHB, c'est une ivresse. Pourquoi les malaises décrits par les victimes sont-ils plus inquiétants si l'on ne retrouve pas de substance toxique dans leur sang?
Ce qui complique le travail des enquêteurs, c'est que le GHB, appelé aussi "la drogue du violeur", n'est pas détectable longtemps : il est décelable dans les urines jusqu'à 12h après la prise, à peine quelques heures dans le sang, selon Drogues Info Service.
Plusieurs données restent encore floues, notamment la cause des symptômes évoqués par les victimes. Les enquêteurs tentent d'établir si les piqûres sont liées à des injections de drogues comme le GHB, dite "drogue du violeur".
Et « toutes les analyses médicales sur les victimes se sont révélées négatives. Aucune substance toxique n'a été détectée. Absence notamment de GHB (la drogue du violeur). On met en évidence, parfois, la présence d'alcool en grande quantité, de cannabis ou d'ecstasy », selon Renaud Gaudeul.
de la difficulté à parler; des vomissements; des battements de cœur lents, irréguliers ou rapides; une perte de conscience.
En France, du GHB - aussi appelé la drogue du violeur - a été retrouvé dans le sang de quelques victimes début mai à Roanne (Loire). Plusieurs femmes avaient subi des piqûres dans une boîte de nuit de la ville.
Les victimes craignent d'être droguées, afin que les auteurs puissent abuser d'elles sexuellement, comme le phénomène qui perdure depuis novembre 2021 dans des grandes villes, comme à Montpellier : le mouvement Balance Ton Bar, né en Angleterre, recense les témoignages de jeunes femmes droguées dans des bars ou boîte ...
Piqûres à la seringue : enquête sur le phénomène qui inquiète police et soignants avant l'été Les enquêteurs recensent 461 victimes d'injections sauvages à travers le pays, en majorité des femmes. Les analyses n'ont pas détecté la présence de drogues. Des expertises ciblant plus de produits sont en cours.
Cela peut entraîner notamment : des cloques (phlyctène), une inflammation, une rougeur de la zone, un gonflement du site de la piqûre (œdème), des douleurs, des démangeaisons et des irritations. Ainsi, la réaction dépend du type d'insecte et de la sensibilité de chaque individu.
Piqûre au GHB : quels risques pour la santé ? Administré à faible le dose, le GHB va avoir des effets similaires à une prise d'alcool comme une désinhibition et un état d'euphorie. Mais, mélangé à de l'alcool, le GHB va plus rapidement provoquer des overdoses.
Parmi les facteurs mis en avant par les nombreuses études scientifiques qui expliquent ce phénomène : la température corporelle (en gros au plus on dégage de chaleur au plus on se fait piquer), l'humidité (si on est tout moite, on a plus de chance d'être attaqué) et le dioxyde de carbone que nous expirons.
Piqûre de moustique : rougeur circulaire de la taille d'une pièce de un euro. Piqûre de tique : un point noir inhabituel sur la peau. Piqûre de puces : éruptions cutanées et apparition de boutons roses ou rouges. Piqûre d'araignée : démangeaisons de la peau, gonflement et rougeur de la zone mordue.
44,7 % des seringues ne contenaient qu'un seul produit, 29,5 % 2 ou 3, 9,5 % en avaient 4, 2,9 % 5 et 2,9 % 6 ou plus. Les seringues contenant de l'héroïne/assimilés ont dans 22 % de la quinine/quinidine, 15 % du fentanyl, 12 % de la lidocaïne, 10 % caféine ou lévamisole et enfin 6 % de la phénacétine.
Une piqûre de seringue se présente comme un petit orifice, généralement entouré par un hématome. En d'autres termes, un tout petit trou cerné de rouge ou de bleu. "Mais la difficulté réside dans le fait que la réaction dépend de chacun. Certains ne vont absolument pas bleuir, par exemple", précise Amine Ayari.
La plupart des analyses faites ne rapportent pas d'injections de produits suspects, mais quelques témoignages ponctuels font état de traces de GHB ou d'insuline. "Sur les 350 premiers cas qui ont été analysés, on n'a pas retrouvé de substances toxiques qui ont été injectées.
Le dioxyde de carbone
Les moustiques sont d'autre part sensibles au dioxyde de carbone (CO2), que l'on dégage en respirant. Pour cette raison, ils mettent souvent leur grappin sur les femmes enceintes, qui ont un métabolisme plus élevé et en produisent davantage que le reste de la population (environ 20% de plus).
Notre odeur est une cible pour les moustiques
Ce n'est pas le goût de la peau ou du sang qui les attirent, mais les odeurs corporelles. Dans une étude parue dans Current Biology en 2019, des scientifiques américains expliquent que "les moustiques utilisent l'olfaction comme principal moyen de détection de leurs hôtes".
Notre système immunitaire est agressé par la salive du moustique. Alors, pour se protéger, il sécrète ce que l'on appelle de l'histamine qui crée cette sensation de démangeaison. Et tout cela se joue en quelques secondes seulement.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Le GHB est un dépresseur du système nerveux central qui cause la somnolence et réduit le rythme cardiaque. Il sert à traiter les troubles du sommeil, mais peut être dangereux en cas d'abus.
Le groupe sanguin
Le plat préféré : les individus du groupe O qui se font piquer par 83,3 % des moustiques.
Une étude japonaise réalisée en 2004 a montré que le moustique tigre était plus attiré par les individus de groupe sanguin O. Les personnes de ce groupe sanguin auraient 85% de risque supplémentaire d'attirer les moustiques, contre seulement 45 % de risque pour les autres groupes sanguins.