Jusqu'à sa mort, en 1514, Anne parvient à éviter le mariage qui condamne la Bretagne à se fondre dans le royaume. On le célèbre dès le 18 mai 1514 et François d'Angoulême, roi l'année suivante sous le nom de François Ier, se fait céder le duché en usufruit, puis à titre perpétuel en 1515.
C'est « l'édit d'union de Nantes », promulgué par François Ier le 13 août 1532. Le lendemain, le dauphin de France, âgé de 14 ans, est couronné duc de Bretagne sous le nom de François III dans la cathédrale de Rennes.
Moins d'un an après, le roi Louis XII oblige la duchesse Anne de Bretagne à l'épouser. Ils ont une fille, Claude, contrainte à son tour de se marier avec François Ier. De cette union naît un garçon, tant espéré par le Royaume de France. En 1532, la Bretagne est définitivement rattachée à la France.
La Bretagne (Britannia en latin) est la province romaine qui, du premier au cinquième siècle, couvrait une partie de l'île de Grande-Bretagne correspondant à des territoires qui devinrent par la suite ceux de l'Angleterre, du pays de Galles et du sud de l'Écosse.
Les premiers Bretons d'Armorique[modifier | modifier le wikicode] Les Bretons étaient un peuple celte qui habitait en Grande-Bretagne actuelle. Eux aussi avaient été envahis par les Romains mais, à l'inverse des Gaulois, ils avaient gardé leur langue. À partir du Ve siècle, leurs terres sont envahies par les Saxons.
La Loire-Atlantique a été séparée administrativement de la région Bretagne par un décret signé le 30 juin 1941 par le Maréchal Pétain...
À l'époque de la conquête de la Gaule, l'actuelle Bretagne portait le nom d'Armorique : en latin Aremorica ou Armorica. Ses habitants étaient les Armoricains. Ce nom gaulois désigne le peuple qui vit près (are) de la mer (mor).
Comme les autres langues celtiques actuelles, le breton provient historiquement des îles britanniques. Il est également apparenté au gaulois, langue aujourd'hui éteinte qui se parlait au début de notre ère dans une bonne partie de l'Europe occidentale (Belgique, France, Suisse, Nord de l'Italie).
En effet, tour à tour, Troyens, Romains, Gaulois et Celtes, Phéniciens, ont été désignés comme les lointains ancêtres des Bretons. Au xviiie siècle, nombre de lettrés et d'antiquaires, gagnés par une celtomanie mystificatrice, attribuèrent aux Gaulois/Celtes dolmens et menhirs et toutes les antiquités pré-romaines.
Ne croyez pas que Vikings, Celtes et Bretons soient des entités différentes. Bien au contraire, ils ont une origine commune qui est d'ailleurs inscrite profondément dans le patrimoine et la géographie de la France actuelle. : Indo-Aryenne, elle-même fille d'une branche plus lointaine.
Les limites de la Bretagne ne changent plus jusqu'en 1790, situation exceptionnelle en Europe. Pendant 700 ans, Nantes fait donc partie de ce territoire breton. Plus grande ville du duché, elle n'en est pas la capitale car les ducs se déplacent et les instances du pouvoir se dispersent au gré de cette itinérance.
En anglais, le terme Britain est couramment employé pour parler de la « grande Bretagne », alors que Brittany désigne la Bretagne continentale.
Ils cherchent par ailleurs à s'émanciper de l'Église et des milieux cléricaux d'où sont issus les régionalistes, en se réclamant d'un héritage celtique, la religion catholique aliénant selon eux les Bretons.
De Nominoë à Alain le Grand, un royaume de Bretagne émerge à la fin du IXe siècle. Celui-ci disparaît toutefois en 913 sous les coups des Vikings. Jusqu'en 936-937, la Bretagne n'existe plus comme réalité politique.
En français : « Le 7 août 1532 fut signé à Vannes le traité d'union du duché de Bretagne au royaume de France. La Bretagne conserva un statut d'autonomie abrogé par la Révolution française de 1789 ». En breton : « Le 7 août 1532 fut signé à Vannes le traité qui mit fin à la liberté de la Bretagne.
C'est la Bretagne tout simplement
Les Bretons sont les plus attachés à leur région (78%) ainsi qu'à leur département ou leur commune. Plus de 74% d'entre eux estiment que leur commune, leur quartier est un endroit où il fait « bon vivre ».
Le Breton est drôle
Malgré son sourire béat sous un crachin humide, son ciré jaune, son bol de cidre et ses expressions, le Breton est quand même un être humain franchement sympa, souvent excellent camarade de soirée, qui ne demande pas mieux que de vous faire découvrir les beautés de sa région…
L'union de la Bretagne et de la France est un processus politique entamé à la fin des années 1480, à la suite de la guerre folle, culminant le 13 août 1532 avec l'édit d'Union, scellant l'annexion du duché de Bretagne par le royaume de France.
La Bretagne est un pays plurilingue. Outre le français et quelques autres langues, on y parle le breton et le gallo.
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
La mentalité : les Bretons sont authentiques et accueillants
30 % des Bretons interrogés par le Baromètre des territoires citent d'ailleurs « les habitants » comme premier atout de leur région.
845 l'armée bretonne commandée par Nominoë bat l'armée de Charles II le Chauve roi des Francs à Ballon le 22 novembre. 846 Charles II le Chauve reconnait l'indépendance de la Bretagne. Vers 846 le pape Léon IV autorise Nominoë à se faire sacrer, ce qu'il fera avec l'archevêque de Dol.
Aux origines : Haut Moyen Âge
Entre le 4e et le 6e siècle de notre ère, des populations de l'île de Bretagne franchissent la Manche pour rejoindre l'Armorique. Ces migrants parlent le brittonique, une branche des langues celtiques. Sur le continent, les habitants parlent le gaulois, une langue celtique proche.
Historiquement, la ville de Nantes est bretonne avec ses 1200 ans d'histoire. En 1941, le Maréchal Pétain sépare la Loire-Atlantique de la Bretagne et c'est ainsi que la ville, administrativement ne fait plus partie de la Bretagne mais des Pays de la Loire.