En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l'existence d'une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l'existence et l'indépendance du monde.
Au XIXe siècle, le philosophe Nietzsche réaffirme l'idée qu'il n'existe pas une seule vérité, mais plusieurs dans une réalité donnée. D'un point de vue philosophique, la vérité est une construction de l'être humain qui lui permet d'étendre sa puissance et de développer ses capacités.
Les philosophies qui centrent leur réflexion sur l'existence sont dites existentialistes. L'existentialisme chrétien (celui de Pascal ou de Kierkegaard) voit dans le tragique d'une existence perçue comme finie l'occasion d'une conversion à Dieu.
Un être vivant veut avant tout déployer sa force. La vie même est volonté de puissance, et l'instinct de conservation n'en est qu'une conséquence indirecte et des plus fréquentes » (Nietzsche, Par delà bien et mal, 13)).
Friedrich Nietzsche fut le premier philosophe à décrire le nihilisme comme étant l'ennemi des civilisations modernes. Cette théorie traite de l'absurdité de la vie, de l'inexistence de la morale et de la vérité.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
Dans le Crépuscule des idoles, il déclare ainsi : « La valeur de la vie ne saurait être évaluée. Pas par un vivant, car il est partie, et même objet de litige ; pas davantage par un mort, pour une tout autre raison ». Pour Nietzsche, la vie n'est digne d'être vécue seulement si nous avons des buts à atteindre.
Nietzsche condamne donc la position dogmatique de Platon en matière de moral et lui oppose un perspectiviste allant en faveur de la vie et de ses conflits. Toutefois il reconnaît une distinction au sein de l'œuvre de Platon entre ce qui relève de l'homme lui-même et ce qui relève de la pensée de Socrate.
Nietzsche va plus loin, et s'oppose même au dualisme classique que l'on effectue entre âme et corps : l'être n'est que corps puisque l'être n'est que instinct.
La vie est naturellement faite d'ombre et de lumière.
C'est, selon Nietzsche, grâce à cet équilibre des choses, par-delà le bien et le mal - pour reprendre l'un de ses plus célèbres ouvrages - entre nos faiblesses et la faculté de pouvoir aller de l'avant que l'on va pouvoir affirmer notre force vitale.
Le père de la philosophie s'appelait Socrate (né en 469 av. J. -C.). Il n'écrivait pas sa pensée, mais transmettait son savoir par la parole à ses nombreux disciples, surtout Platon.
Socrate est, d'une certaine façon, l'inventeur de la philosophie occidentale ; non pas qu'il n'y ait pas eu de philosophe avant lui ; mais ceux-là, on les dénomme « présocratiques », comme s'ils n'avaient fait que préparer sa venue.
1. Fait d'exister, d'avoir une réalité : Prouver l'existence d'un complot. 2. Présence en un lieu, fait d'être là : Depuis son retour, il n'a pas signalé son existence.
Descartes est réaliste pour sa physique et antiréaliste à propos des caractéristiques sensorielles des objets : les sens nous renseignent bien sur l'existence des choses, mais en aucun cas sur leur nature. Les qualités sensorielles telles que les couleurs, les sons, les odeurs, etc.
La vérité devient donc une conformité entre deux connaissances, entre deux représentations dont l'une est . le substitut de la réalité et dont l'autre contient ce que je conçois de cette réalité. Or cette mise en rapport ne se produit que dans le jugement, par la comparaison entre le prédicat et le sujet.
La vérité est un rapport de conformité, d'adéquation entre pensée et réel, mais plutôt sous la forme de connaissance. Ex : la connaissance scientifique est objective. La vérité n'est pas à confondre avec le réel : · Le vrai qualifie l'énoncé d'une représentation mentale et non un fait.
Quant à la pensée nietzschéenne. En morale : le Nihilisme exprime la ruine des valeurs de la civilisation occidentale. Soit le « nihilisme psychologique », dans lequel le devenir de l'homme se révèle vide et sans but à partir, entre autres, du motif de « la mort de Dieu ».
L'esprit comme retour à soi à partir de l'être autre. Il est vrai que Hegel souligne que l'esprit doit produire par sa propre activité ce qu'il doit être et qu'il est défini par une série de transformations de soi tout autant que par une activité d'objectivation de son essence qu'est la liberté.
Tour d'horizon de certaines de ses idées. La pensée de Nietzsche invite constamment le lecteur à dépasser ce qu'il est et ainsi devenir une version améliorée de sa personne. Le concept qui résumé le mieux cela ? Le surhomme, ou la volonté de puissance.
En effet, Nietzsche isole la personnalité de Socrate, qu'il circonscrit à partir des notions d'instinct, de pulsion et d'affect, de sa doctrine, qu'il appelle le socratisme et qu'il définit à partir de l'équation socratique raison = vertu = bonheur.
Type humain supérieur, le surhomme doit redonner sens à l'histoire en faisant valoir son autonomie pleine et entière et sa volonté de puissance, c'est-à-dire de création, dans l'immanence la plus complète.
Le ressentiment chez Nietzsche, est un sentiment, empreint de colère et de haine, observable à travers la morale chrétienne qui a pour volonté de soumettre l'individu en vertu de sa propre faiblesse. La faiblesse de l'individu se constitue dans le corps ; il est infâme, sale, misérable etc.
Selon Nietzsche, la morale, la religion catholique et les valeurs occidentales sont issues d'une inversion des valeurs qu'il est nécessaire de renverser. Pour lui, le christianisme et la morale de bien et de mal qui lui est associée condamne toute forme de vie et d'épanouissement menant au Surhomme.
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
- Le sens de la vie comme importance : avoir une vie qui a du sens, c'est avoir le sentiment et la conviction que notre vie possède une valeur intrinsèque, que la vie que nous menons est bonne et que ce que nous entreprenons a un certain impact positif sur le monde ou notre entourage.