Personne folle, atteinte de maladie mentale.
Malade mental. Synonyme : dément, désaxé, déséquilibré, forcené, fou.
Soumettant à de nouvelles contraintes.
1. Transmission volontaire ou légale à autrui de la propriété d'un bien ou d'un droit. 2. État de quelqu'un qui est aliéné, qui a perdu son libre arbitre.
conservation. fait de maintenir intact des marchandises, des antiquités, etc.
La notion d'aliénation s'enracine dans la philosophie allemande, celle de Hegel, de Feuerbach et de Hess, et le coup de génie de Marx fut de lui avoir fait jouer un rôle central dans une première critique du capitalisme en lui conférant une signification à la fois conceptuelle et phénoménologique tout à fait inédite.
Le mot "aliénation" désigne le résultat d'une opération juridique qui a pour conséquence de faire sortir un bien ou un droit du patrimoine de celui qui en est l'actuel propriétaire ou l'actuel titulaire. Dans cette acception, il est synonyme de "vendre", de "céder", de "léguer", de "donner".
L'aliénation du travail est alors indiscutable : l'ouvrier lorsqu'il travaille est dépossédé de lui-même et il est dépossédé de son humanité même. « Il [l'ouvrier] est lui quand il ne travaille pas, et quand il travaille, il n'est pas lui. Son travail n'est pas volontaire, mais contraint.
2°) Le travail est aliéné lorsqu' « il n'est pas la satisfaction d'un besoin mais seulement le moyen de satisfaire des besoins en dehors du travail ». C'est le cas lorsqu'il s'impose dans sa seule dimension de contrainte vitale.
L'aliénation prend un sens plus philosophique avec Hegel, qui s'en sert pour décrire le mouvement dialectique de la conscience comme nécessaire « passage dans son autre » d'abord en se posant comme simple chose, puis en se rendant étranger à soi-même.
L'homme moderne est aliéné par son travail, et par l'entreprise qui l'exploite. Le capitaliste, qui possède les moyens de production a la main mise sur ses ouvriers ; ses derniers doivent vendre la seule chose qui leur est possible de vendre : leur force de travail.
Le travail n'est alors plus qu'une simple marchandise vendue, qui détruit l'homme en détruisant son temps de vie. Pour Karl Marx, les causes de l'aliénation que sont le travail, l'argent, l'Etat (aliénation par le mythe des "citoyens" égaux), la religion (aliénation morale) doivent être détruites.
Le travail est donc l'activité qui permet à l'Homme de ne plus être esclave de sa nature et d'accéder à l'estime de soi. C'est-à-dire que lorsque l'Homme travail, tout ce qu'il construit « il doit en avoir tout seul le mérite et n'en être redevable qu'à lui-même ».
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
L'aliénation de l'ouvrier dans son produit signifie non seulement que son travail devient un objet, une existence extérieure, mais que son travail existe en dehors de lui, et devient une puissance autonome vis-à-vis de lui, que la vie qu'il a prêtée à l'objet s'oppose à lui, hostile et étrangère » [4]
Selon Marx, “les animaux ne travaillent pas car ils n'ont pas conscience de leur activité.” Il prend notamment l'exemple des abeilles, qui ne seraient que “les vecteurs des lois de la nature” en répétant au fil des générations le même schéma dans la construction de leurs ruches.
Mêler, combiner, réunir ensemble des choses de nature différente : Allier la tendresse à la sévérité.
Se désagréger, se fragmenter.
Qui agit, se comporte d'une façon peu sensée. ➙ anormal, bizarre, dérangé, détraqué, malade ; familier cinglé, dingue, maboul, marteau, perché, sonné, toqué.
La théorie marxiste repose sur une analyse « matérialiste » de l'évolution de l'histoire. Ce ne sont pas les idées qui sont prédominantes, mais les conditions matérielles et l'évolution des modes de production.
Selon Karl Marx, il y aurait une objectivation spécifique qui donnerait l'aliénation. La réalisation du travail est séparée de son sujet producteur (les travailleurs). Ces produits du travail sont même devenus étrangers à leurs propres producteurs : c'est l'aliénation dans le travail.
Le travail forme l'être humain à la sociabilisation et lui apprend donc à vivre en société. Le travail est en effet lié à la diversité des techniques et à la nécessaire coopération sociale. Le travail favorise également la communication, donc le rapport avec les autres. Il fait vraiment de l'être humain un être social.
En d'autres termes, on peut définir le travail, avec Marx, comme une « activité personnelle de l'homme » qui « agit » sur un objet avec les « moyens » nécessaires1 en vue d'obtenir un produit socialement utile, c'est-à-dire une production de valeur d'usage.