Si aucune amélioration n'est constatée, le médecin renverra alors généralement le patient chez un ORL (oto-rhino-laryngologiste) qui procédera à un examen plus approfondi afin de déterminer si les symptômes observés sont dus ou non à un cancer du larynx.
La prise en charge du cancer de la gorge va être décidée par une équipe médicale pluridisciplinaire (chirurgien ORL, anesthésiste, radiothérapeute, radiologue, oncologue) en fonction de la nature de la pathologie et de son stade d'évolution.
Des symptômes tels que mal de gorge, dysphagie (impression de gêne au cours de la déglutition), dysphonie (troubles de la voix), aphte persistant, ganglion cervical, saignement de nez, obstruction nasale, otalgie (douleur de l'oreille)… doivent alerter.
Les cancers du cou et celui de la gorge seraient dépistables par un simple test salivaire ou une prise de sang, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Science Translational Medicine. Les tests salivaires et les tests sanguins seraient efficaces pour détecter les cancers de la gorge et du cou.
Un cancer de la tête et du cou, aussi appelé cancer des voies aérodigestives supérieures ou cancer ORL, est un cancer qui touche toute la sphère ORL, allant de la base du crâne à la base du cou. Les cancers ORL peuvent concerner : la cavité buccale (la bouche, la langue, les lèvres, la mâchoire...)
Examens par imagerie : bronchoscopie, laryngoscopie, oesophagoscopie et chirurgie au laser. Les examens par imagerie servent à regarder dans la gorge.
Indolore et rapide, c'est un examen très court qui dure de 1 à 2 minutes. Le médecin ORL introduit une fibre optique fine dotée d'une caméra dans une des narines du patient qu'il guide jusque dans l'arrière de la gorge grâce à différents repères anatomiques.
- des examens d'imagerie : radios, échographies, scanners, Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), scintigraphie. Ces tests et examens peuvent aider au diagnostic. Ils aideront surtout à localiser la tumeur, à évaluer son étendue et à savoir si elle est opérable ou non par un chirurgien.
La probabilité pour un individu d'avoir un cancer au cours de sa vie est actuellement évaluée, sur la base de l'incidence 1988-1992, à 46,9 % pour les hommes (soit près d'un homme sur 2), et 36,6 % pour les femmes (soit plus d'une femme sur 3) (Ménégoz et Chérié-Challine, 1998).
Le cancer de la gorge est une tumeur maligne qui se développe au niveau du pharynx ou du larynx. Un cancer est toujours le résultat de la multiplication anarchique de cellules anormales, qui se divisent sans interruption. Elles forment une tumeur dite "maligne".
La sensation d'avoir une boule dans la gorge, la gorge serrée ou quelque chose de coincé sont des symptômes d'une gêne dans la gorge. Plusieurs causes peuvent être responsables : le stress, la thyroïde, une maladie comme la pharyngite ou le reflux gastrique et l'arrêt du tabac.
Plusieurs signes peuvent faire évoquer un cancer des amygdales (qui touche en général une seule amygdale) : "des difficultés à déglutir appelées odynophagie, des difficultés à s'alimenter (dysphagie), des douleurs au niveau de la gorge à type d'angine qui persistent dans le temps.
► Les ganglions cancéreux ne sont généralement pas douloureux. ► Une échographie permet de préciser la nature du ganglion. ► Une biopsie peut être effectuée si une tumeur est suspectée.
Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer. Le cancer peut en revanche générer un stress chez les patients atteints de cancer et leurs proches.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.
Le cancer de l'œsophage est plus fréquent chez l'homme (trois quart des cas) que chez la femme. Il survient généralement à un âge avancé : 46 % des patients sont âgés de 50 à 69 ans au moment du diagnostic, presque 50 % ont 70 ans ou plus.
Un autre symptôme est le fait de tousser lorsque l'on mange. Cela signifie qu'une partie de la nourriture qu'on avale va dans les poumons. Cela traduit le fait que le cancer de l'œsophage, en se développant, a formé une communication entre l'oesophage et la trachée (le conduit qui apporte l'air aux poumons).
Lors d'une analyse biochimique sanguine, on mesure le taux de substances chimiques dans le sang. Elle permet d'évaluer la qualité de fonctionnement de certains organes et aussi de détecter des anomalies. On peut faire des tests de la fonction hépatique pour établir le stade du cancer de l'œsophage.