De manière générale, l'approche de la ménopause est un motif de consultation chez son gynécologue particulièrement important. Dans cette nouvelle étape de vie, on parle de prévention des cancers féminins, mais aussi de sexualité et de la manière dont la patiente vit ce changement hormonal.
Diagnostic : comment savoir si on est en préménopause ? Le diagnostic de la préménopause repose sur un interrogatoire et un examen physique. "Il n'est pas recommandé de réaliser des analyses de sang pour doser les hormones car leur taux est très instable d'un jour à l'autre.
Toutefois, si la femme est toujours sous pilule contraceptive et craint de l'interrompre, ils prescrivent une prise de sang. Celle-ci permet de mesurer le taux d'hormone folliculostimulante (FSH), confirmant de façon formelle la survenue de la ménopause. Lorsque la FSH est élevée, la ménopause est confirmée.
L'examen clinique gynécologique et mammaire est conseillé annuellement. Les frottis cervico-vaginaux seront répétés tous les 3 ans jusqu'à 65 ans ; de même la mammographie est pratiquée tous les 2 ans de 50 à 74 ans et un dépistage du cancer du colon par hémocult II® tous les deux ans, jusqu'à 74 ans.
"Il n'existe pas de méthode pour calculer l'âge de la ménopause. Celle-ci survient entre 45 et 55 ans, lorsque les ovaires cessent de fonctionner", indique la gynécologue obstétricien.
Certaines femmes ont leur ménopause après 55 ans, parfois après 60 ans. On parle alors de ménopause tardive. A l'inverse, un petit nombre de femmes connaissent une ménopause dite précoce, parce qu'elle survient avant 40 ans.
Dans la majorité des cas, les bouffées de chaleur persisteront pendant plus d'un an, mais elles peuvent durer jusqu'à 5 ou 10 ans. On peut également citer les sueurs nocturnes, les insomnies, les douleurs articulaires et les troubles génito-urinaires (incontinence, infections urinaires, troubles sexuels).
Les dosages hormonaux ne sont recommandés que lorsque la ménopause est précoce avant 40 ans. On dose alors l'hormone FSH sécrétée par l'hypophyse, qui est très élevée, et le taux d'œstradiol (hormone sécrétée par l'ovaire) qui est diminué.
A la ménopause, la chute soudaine des œstrogènes provoque généralement une baisse du tonus physique et mental, voire une fatigue intense, avec souvent des répercussions sur l'énergie. Mais elles se manifestent différemment chez chacune.
Pendant la ménopause, il n'est pas rare de voir son ventre gonfler et de se sentir ballonnée. Et ça n'a clairement rien de réjouissant. La ménopause possède son lot de contrariétés, et notamment le ventre gonflé et les ballonnements.
Règles irrégulières
Avant le début de la ménopause, le cycle menstruel commence à montrer des signes de perturbation. Il peut devenir beaucoup plus long ou plus court que d'habitude, et disparaître de temps en temps. Les saignements peuvent être plus abondants ou plus légers.
Les autres plantes proposées contre les troubles de la ménopause sont le ginseng, l'igname sauvage ou yam (Dioscorea villosa), le trèfle rouge (Trifolium pratense), l'achillée millefeuille (Achillea millefolium) ou le gattilier.
Lorsque la ménopause commence à se manifester, il est trop tard pour agir : il n'est plus possible de la repousser. En revanche, on peut déjouer son horloge biologique en modifiant ses habitudes de vie en amont, au moins 10 ans avant l'âge présumé de survenue de la ménopause.
«Nous avons déterminé que la ménopause accélère le vieillissement cellulaire de 6% en moyenne», précise le Dr Horvath. «Cela ne semble pas énorme mais fait une différence en s'accumulant au cours de la vie des femmes», souligne-t-il.
Le diagnostic de la ménopause est très simple : vous n'avez plus été réglée depuis plus d'un an. Dans votre corps, vos ovaires ont libéré leurs derniers ovules et ne sécrètent plus d'hormones féminines. Ce diagnostic doit évidemment être confirmé par votre gynécologue qui fera avec vous les examens nécessaires.
Plus précisément, la diminution de la fonction des ovaires qui se produit à la ménopause cause une diminution de la dépense énergétique associée au métabolisme de base, et ce sans changement à la dépense énergétique par l'activité physique ou à autre (1).
Toutefois, cela s'étend sur plusieurs années et la diminution de la fertilité n'empêche pas les grossesses non désirées. La bonne nouvelle, c'est qu'à l'inverse, une femme désirant un enfant peut encore tomber enceinte au cours de la pré-ménopause.
Les femmes ménopausées souffrent ainsi plus souvent de raideurs, de gonflements et de douleurs articulaires en particulier au niveau des doigts et des poignets. Peuvent aussi être touchés dans une moindre mesure, les genoux, les lombaires, les épaules, et plus rarement les hanches, les pieds et les chevilles.
Privilégier les viandes maigres, les œufs, les poissons et les fruits de mer, les fromages à moins de 20% de matière grasse (cancoillotte, ricotta, feta, chèvre frais) et les légumineuses. A la ménopause, il faut compter un gramme de protéine par kilo par jour.
Les règles s'arrêtent lors de la ménopause, entre 45 et 55 ans.
Passée la ménopause: un petit déjeuner riche en calcium et digeste. Une formule de petit déjeuner pour les femmes ménopausées: - Bol de lait (ordinaire ou à teneur réduite en lactose) au café ou au chocolat- Pain de campagne grillé, beurre ou margarine aux oméga 3- Fruit de saison ou compote maison.