Dans ce cas, nous vous conseillons de vous passer de l'avis de votre proche et d'appeler le SAMU au 15 ou SOS psychiatrie. Si le psychiatre estime qu'il faut une hospitalisation et vous demande votre accord, nous vous recommandons de signer la demande d'hospitalisation.
SAMU 15. Le SAMU doit toujours être contacté en cas de doute.
Que faire en cas d'urgence psychiatrique ? - les pompiers (18), le Samu (15), la police (17), le numéro d'urgence pour personnes sourdes et malentendantes (114, fax ou SMS). Il est aussi conseillé de se rendre : - dans le service psychiatrique de l'hôpital le plus proche.
Il peut s'agir du médecin traitant, des urgences mais aussi d'un médecin, psychiatre si possible, qui va se déplacer au domicile (il existe dans certaines villes des services type SOS psy, qu'il est possible d'appeler en urgence).
Notre service accessible au 0800 858 858 permet à toute personne qui en ressent le besoin d'être écoutée, d'échanger sur ses difficultés afin d'identifier ensemble des orientations possibles et des ressources à mobiliser, d'être orientée vers des dispositifs de proximité ou encore de bénéficier d'appels de convivialité ...
Pour contacter un Point d'Accueil et Ecoute Jeunes, vous pouvez demander des renseignements à l'infirmière ou le psychologue scolaire. Vous pouvez aussi contacter Fil Santé Jeunes au 0800 235 236, ou par chat tous les jours de 9h à 23h, gratuitement et anonymement.
Télé-Accueil: un service d'écoute par téléphone au 107
La personne qui vous écoute peut aussi vous informer et vous orienter vers d'autres services, dans le respect de votre rythme et de vos choix. L'écoute est proposée par une équipe de bénévoles, formés et encadrés par des professionnels.
Les comportements violents
Si c'est le cas, vous n'aurez pas le temps de téléphoner au médecin ou au psychiatre afin d'obtenir des conseils. Il est impératif de contacter les services d'urgence (911).
Les comportements alarmants
Voici plusieurs situations qui doivent vous faire penser à une urgence psychiatrique : Un état d'abattement extrême pouvant se traduire de manières très différentes, par exemple ne plus s'alimenter, rester prostré, s'isoler, abandonner ses activités habituelles.
C'est le préfet de police à Paris et les préfets dans les départements qui prononcent cette admission en soins psychiatriques par arrêté au vu d'un certificat médical circonstancié élaboré par un médecin n'exerçant pas dans l'établissement d'accueil.
Soyez respectueux à l'égard de la personne. Faites preuve d'empathie à l'égard de ses idées et de ses sentiments, et ne portez aucun jugement sur ce qu'elle vous confie. Une personne se trouvant dans un état psychotique peut se comporter et s'exprimer différemment.
Les symptômes sont notamment les suivants : idées délirantes récurrentes, hallucinations, pensée désorganisée, comportement très désorganisé ou agitation extrême.
Comment mettre en oeuvre une hospitalisation ? Si possible, avec le consentement du patient, pour un projet défini, avec une durée d'hospitalisation préalablement estimée et indiquée (ceci se compte en semaines : 3 à 6 semaines par exemple). Si nécessaire, sans le consentement du patient.
Pour aider le patient à se reconnecter avec la réalité et avec les autres, un soutien psychosocial, psychologique et, si nécessaire, médicamenteux lui est proposé. Un travail sur les facteurs précipitants est également entrepris afin de mieux les éviter ou les maîtriser.
Deux critères cumulatifs sont requis : les troubles mentaux de la personne rendent impossibles son consentement et l'état mental de la personne impose des soins immédiats assortis d'une surveillance constante. Les droits de ce patient sont respectés. Et pas question de l'interner d'office sans garde-fous.
La procédure d'admission en cas d'urgence
En cas d'urgence, (article L. 3212-3 du code de la santé publique), à titre exceptionnel, un seul certificat médical suffit. Il doit mentionner l'existence d'un risque grave d'atteinte à l'intégrité du malade et peut émaner d'un médecin exerçant dans l'établissement d'accueil.
L'hospitalisation sans consentement peut être prononcée sur décision du préfet du département (préfet de police à Paris) lorsque les troubles mentaux d'un individu nécessitent des soins et compromettent la sûreté des personnes ou portent atteinte, de façon grave, à l'ordre public.
Elle débute par des symptômes atténués, souvent peu spécifiques, associés à des difficultés cognitives. Ces symptômes annonciateurs, ou « prodromiques », correspondent à un état mental à risque d'évolution vers un trouble psychotique.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
La détresse psychologique réactionnelle (induite par les situations éprouvantes et difficultés existentielles (deuil, échec relationnel, scolaire...), qui n'est pas forcément révélatrice d'un trouble mental.