réponse. 6. M. de Rênal reçoit une lettre anonyme. Cette lettre lui apprend l'adultère entre sa femme et Julien Sorel.
Julien tombe alors dans toutes les folies de l'amour. Cependant, Elisa, la femme de chambre, révèle à Valenod la liaison de sa maîtresse, et le lendemain, une lettre anonyme en avertit M. de Rênal.
Julien, le héros du roman, est un personnage très ambigu. L'ambition sociale, l'ambition amoureuse, qui semblent ses principales passions, le conduisent au meurtre qu'il tente froidement sur la personne de Mme de Rênal.
Julien s'apprête à épouser Mathilde de la Mole, lorsqu'une lettre de madame de Rênal adressée au Marquis de la Mole dénonce l'ambition et l'immoralité de son ancien amant.
L'Abbé Pirard est, pendant 6 ans, abbé et directeur du séminaire de Besançon avant de démissionner en faveur d'une cure à Paris, obtenue grâce au marquis de la Mole. Il est le protecteur, confesseur et père spirituel de Julien pendant son séjour au séminaire et il éprouve une certaine affection pour lui.
Fouqué faillit en devenir fou de douleur. Par les soins de Mathilde, cette grotte sauvage fut ornée de marbres sculptés à grands frais, en Italie. Mme de Rênal fut fidèle à sa promesse. Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais trois jours après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants.
Mme de Rênal est décrite comme une femme très belle de trente ans, bien faite, avec de beaux yeux, un teint éblouissant : « elle avait un certain air de simplicité, et de la jeunesse dans la démarche ».
Elisa. Elle est servante chez les Rênal et tombera elle aussi sous le charme de Julien. Piquée de jalousie après le refus de Julien de céder à ses avances, elle sera à l'origine des rumeurs sur sa liaison avec Madame de Rênal. L'abbé Pirard.
Pour Stendhal, passionnément ému par Florence, ce prénom de Julien renvoyait sûrement (parmi d'autres échos) à Julien de Médicis, le frère de Laurent le Magnifique, assassiné dans la cathédrale de Florence en 1478 par les hommes de main des Pazzi alors que son frère le duc échappait par miracle à la même mort.
Au début il ne s'agit pour lui que d'un jeu où la manipulation est de mise. Il n'éprouve que de l'aversion, de la haine pour une caste qui n'est pas la sienne et contre laquelle il souhaite se venger car il ressent tout comme une injustice.
Quelle morale ? Le bonheur réside dans la simplicité, serait-ce là le message que tente de nous faire passer Stendhal dans son œuvre ? En effet, les dernières pages du roman laissent une grande place à Fouqué, un « esprit sage », qui s'avère être le seul véritable ami de Julien.
Aujourd'hui, « l'affaire Berthet », du nom de ce jeune homme condamné à mort en 1827 pour avoir tiré sur son ancienne amante dans l'église de Brangues, dans l'Isère, comme Julien Sorel dans Le Rouge et le Noir.
Julien revendique son indépendance et son ambition. Il se condamne à mort, car il veut mourir dignement. Il est orgueilleux, il se fait martyr : "ce que l'orgueil" (périphrase).
Mr De Rênal
Lui aussi au début n'était pas grand chose mais la situation et la position de sa femme lui on permis de se faire une place. Son fidèle rival, Mr De Valenod. Mr De Valenod : rival de Mr De Rênal à cause de la fortune.
La fascination de Julien pour Napoléon est au fondement de sa personnalité. Elle prend sa source, dès sa prime enfance, dans les leçons d'histoire qu'il a reçues du vieux chirurgien-major, cousin des Sorel. Membre de la Légion d'honneur, ce dernier a fait la campagne de 1796 en Italie aux côtés de Bonaparte.
Monsieur Valenod : Second maire de Verrières, rival de M. de Rênal. Fouqué : Seul ami de Julien, propriétaire d'une entreprise de vente de bois.
Mathilde de La Mole est le second amour de Julien. Il se trouve face à cette jeune fille d'une beauté masculine qu'il ne goûte guère, mais dont le mépris pique sa fierté. C'est précisément parce qu'il ne peut l'avoir qu'il met toute son ardeur à la conquérir.
Joseph Boniface, seigneur de La Môle (1526 – 30 avril 1574 ) est, sous le règne du roi Charles IX, un favori du prince François d'Alençon.
Il résulte de ce qui précède que Julien n'est pas hypocrite par nature, mais par choix. C'est la seule « arme » dont il dispose pour s'élever socialement. L'armée qui aurait pu être une voie héroïque lui est fermée depuis la chute de Napoléon (livre 2, chapitre 29).
L'abbé Pirard disait au marquis qu'on voulait l'obliger, à force d'avanies, à donner sa démission. Dans la colère que lui inspira le stratagème infâme, suivant lui, employé contre Julien, il conta son histoire au marquis. Quoique fort riche, ce grand seigneur n'était point avare.
Il avait compris du premier mot que le bonapartiste Falcoz était l'ancien ami d'enfance de M. de Rênal, par lui répudié en 1816, et le philosophe Saint-Giraud devait être frère de ce chef de bureau à la préfecture de… qui savait se faire adjuger à bon compte les maisons des communes.
Le personnage stendhalien est bien souvent un lecteur, et Le Rouge et le Noir permet une réflexion sur l'intertextualité. Le Mémorial de Sainte-Hélène est le livre de chevet de Julien, Julien et Mathilde lisent Voltaire. La lecture, notamment en cachette, est un moyen pour Stendhal de définir un personnage.
Le premier est le chirurgien-major, ancien médecin de l'armée napoléonienne, vague cousin de la famille. Il permet à Julien de penser au-delà de sa condition sociale en lui offrant une éducation somme toute rudimentaire.
Certain de la profondeur de l'amour que lui voue Mme de Rénal, alors que lui ne donne rien en retour, il va alors volontairement l'asservir au moyen d'un caractère ombrageux ; et sa conquête par timidité et soumission devra endurer ce garçon imbu de sa personne, autoritaire, orgueilleux et vaniteux à la fois.
Derville, madame : amie de madame de Rênal ; sa bonne conseillère (selon la morale), une ennemie en puissance (selon Julien).