C'est la Constitution actuellement en vigueur qui a créé le Conseil constitutionnel, chargé de ce contrôle. C'est donc à lui qu'incombe le devoir de faire respecter les libertés publiques garanties par la Constitution.
Le rôle du juge dans la protection des droits des citoyens
Depuis sa décision "Liberté d'association" du 16 juillet 1971, qui a consacré la valeur constitutionnelle de la Déclaration de 1789 et du préambule de 1946, il vérifie que les lois respectent les droits définis par ces textes.
L'État doit d'abord défendre les citoyens contre les attaques de l'extérieur. À l'intérieur, il fait régner l'ordre public, protégeant les citoyens du tort qu'ils pourraient se faire réciproquement. Les conflits qui surgissent entre eux sont réglés par une institution judiciaire et non par la violence.
Les juridictions françaises et la Cour de justice de l'Union européenne sont chargées d'en assurer l'application. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme (CESDH) a été adoptée en 1950 par le Conseil de l'Europe.
A l'ONU, la France est très active pour défendre la meilleure protection des droits de l'Homme : Conseil de sécurité, Assemblée générale, Conseil des droits de l'Homme, mais également au Conseil économique et social (Commission de la condition de la femme).
Il existe deux types d'ordre public : l'ordre public de direction, qui protège l'intérêt général ; l'ordre public de protection, qui protège les plus vulnérables, en général d'une partie forte, comme le consommateur ou le non professionnel face au professionnel, ou le locataire face au bailleur.
D'une part, le Préambule reconnaît des principes politiques, économiques et sociaux particulièrement nécessaires à notre temps : droit d'obtenir un emploi, liberté syndicale, droit de grève, droit de mener une familiale normale, droit à la protection de la santé, etc.
Vous avez le droit à la vie, à la sûreté, à l'intégrité et à la liberté. Par exemple, vous avez le droit d'être protégé contre les menaces d'agression ainsi que contre les agressions physiques et psychologiques. Vous avez le droit à la liberté de conscience et de religion.
par un contrôle de constitutionnalité. Il s'agit de l'ensemble des moyens juridiques permettant de garantir la conformité à la Constitution et aux principes définis par elle, des règles de droit (loi, règlement) produites par les différents pouvoirs composant l'État.
24Ainsi la sécurité apportée à l'individu et à ses biens, c'est à la fois la sûreté accordée au citoyen par l'État, c'est-à-dire la protection contre les excès du pouvoir lui-même ou de ses agents, ainsi qu'une prestation globale de sécurité contre tous les dangers qui le menaceraient.
Définition d'autorité étatique
L'autorité étatique est l'autorité qui émane de l'Etat. Ce dernier dispose d'une personnalité juridique et d'une autorité légale, s'appuyant sur le droit positif, qui s'impose à toute la collectivité nationale.
Sur le plan juridique, « l'État peut être considéré comme l'ensemble des pouvoirs d'autorité et de contrainte collective que la nation possède sur les citoyens et les individus en vue de faire prévaloir ce qu'on appelle l'intérêt général, et avec une nuance éthique le bien public ou le bien commun ».
Gardien des libertés fondamentales, le juge judiciaire protège la liberté individuelle (art. 66 C) et se prononce sur l'état et la capacité des personnes ; il est également le garant de la propriété privée.
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIRDCP) et le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIRDESC) sont tous deux entrés en vigueur en 1976; ce sont les principaux instruments ayant force obligatoire bénéficiant d'une application mondiale.
Quels sont les pouvoirs exceptionnels définis par l'article 16 de la Constitution ? Parmi ses pouvoirs propres, le Président dispose de pouvoirs exceptionnels, appelés également "pouvoirs de crise". L'article 16 de la Constitution lui permet de prendre toutes les mesures nécessaires en cas de péril national.
C'est la Constitution actuellement en vigueur qui a créé le Conseil constitutionnel, chargé de ce contrôle. C'est donc à lui qu'incombe le devoir de faire respecter les libertés publiques garanties par la Constitution.
la liberté de pensée, de conscience et de religion. le droit de vote et d'être candidat à des élections.
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression. La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits.
On peut notamment mentionner la liberté d'entreprendre ; le droit au respect de la vie privée et familiale ; la liberté d'association et de réunion ; la liberté de manifestation ; la liberté de circulation… Ce qu'il est important de comprendre c'est que les libertés fondamentales ne sont pas des libertés « absolues ».
La protection constitutionnelle des droits fondamentaux
C'est le juge administratif qui s'est le premier imposé en tant que garant de la protection des droits de l'homme. Par la suite, le juge constitutionnel a amplifié ce mouvement en lui apportant une garantie plus forte : le statut constitutionnel.
À travers son préambule et ses dix-sept articles , elle définit des droits « naturels et imprescriptibles » que sont la liberté, la propriété, la sûreté, la résistance à l'oppression, elle reconnaît l'égalité devant la loi et la justice, et elle affirme le principe de la séparation des pouvoirs.
A. Le développement des composantes classiques de l'ordre public : tranquillité, salubrité et sécurité publiques.
La hiérarchie des normes est un classement hiérarchisé de l'ensemble des normes qui composent le système juridique d'un Etat de droit pour en garantir la cohérence et la rigueur. Elle est fondée sur le principe qu'une norme doit respecter celle du niveau supérieur et la mettre en oeuvre en la détaillant.
Principe juridique qui donne à une règle de droit une valeur obligatoire, ce qui entraîne la nullité relative de l'acte juridique qui y contrevient.