– Le grand pin : les barons avertissent le Roi Marc de l'adultère qui se passe chez lui et imaginent un stratagème pour lui permettre de surprendre les amants.
Alors qu'il y est conduit, Tristan parvient à s'échapper en sautant par la verrière d'une chapelle. Iseut, quant à elle, est livrée à un groupe de cent lépreux pour un châtiment encore plus cruel que le bûcher. Tristan parvient cependant à la délivrer. Ils trouvent refuge dans la forêt du Morois.
Les deux amants abusent le roi en tenant des propos anodins. Rassuré et convaincu de leur innocence, Marc permet à Tristan de revenir à la cour et laisse son neveu et Iseut se voir en toute liberté. Les quatre barons et le nain Frocin ne désarment pas. Ils souhaitent, plus que jamais, confondre les deux amants.
Governal tue Guenelon. Il lui tranche la tête et la plante sur une fourche.
Tristan et Iseut est la légende fondatrice de l'amour courtois. L'histoire est connue. Orphelin, mais vaillant, Tristan de Loonois est recueilli par son oncle le roi Marc, et aussitôt haï par les barons de Cornouailles. Il accomplit des exploits guerriers et son oncle l'envoie chercher une fiancée au-delà des mers.
Le chevalier donne des preuves de son engagement en combattant au nom de sa dame (en tournoi) ou en surmontant des épreuves particulières. L'amour est impossible : parce qu'il se définit souvent hors mariage, empêché par des séries d'obstacles politiques ou sociaux insurmontables, l'amour courtois ne peut se réaliser.
Dans les versions en vers, Tristan, blessé à mort par un ennemi presque sans visage qui n'apparaît dans le roman que pour accomplir son forfait, et trompé par sa femme qui lui laisse croire qu'Iseut la Blonde n'est pas venue le guérir, se laisse mourir de chagrin.
Quand le roi Marc apprit la mort des amants, il franchit la mer et, venu en Bretagne, fit ouvrer deux cercueils, l'un de calcédoine pour Iseut, l'autre de béryl pour Tristan. Il emporta sur sa nef vers Tintagel leurs corps aimés.
Personnages. Les deux personnages principaux sont Tristan et Iseult. Le père de Tristan, le roi de Loonois, est tué à la guerre, tandis que sa mère, Blanchefleur, meurt après lui avoir donné naissance. Iseult la Blonde est la fille du roi d'Irlande et la nièce du géant Morholt.
Plus tard, il est recueilli par son oncle, le roi Marc'h, en Cornouailles. Ce dernier devait s'acquitter du paiement d'un tribut auprès du roi d'Irlande.
Écoutez quelle trahison il enseigna au roi : « Sire, commande à ton neveu que demain, dès l'aube, au galop, il chevauche vers Carduel pour porter au roi Arthur un bref sur parchemin, bien scellé de cire.
Marc'h est le roi de Cornouaille, sa sœur Bleunwenn (Blanche-Fleur) a épousé Rivalen, le roi de Loonois, une contrée au sud de l'Écosse. Rivalen meurt à la guerre et son épouse expire alors qu'elle met un enfant au monde : Tristan. L'enfant est recueilli par son oncle le roi Marc'h qui l'élève.
Il vient en Cornouailles pour recueillir le tribut (ce tribut réclamé à Marc'h consistait en 600 jeunes gens vierges âgés de 15 ans, 300 garçons et 300 filles), mais Tristan s'engage à combattre le champion sur une île près de Saint Samson de Cornouailles, afin de libérer son peuple de la dette.
Brangien (ou Brangaine ou Brangwain) l'Avisée ou, plus péjorativement la Rusée, la Corneille Blanche, est l'amie, la suivante et finalement le double d'Iseult. C'est elle qui fait boire le philtre d'amour sur le bateau ramenant Iseult et Tristan d'Irlande en Cornouailles.
Obsédé par le souvenir d'Yseult, Tristan souffle à son oncle qu'il va aller la chercher pour lui... Sur le bateau qui les ramène d'Irlande pour la Bretagne, Tristan, pris d'une pépie insatiable boit le philtre d'amour donné à la servante d'Yseult pour sa nuit de noces.
Iseut aux blanches mains (ou Iseut la Blanche ) est, dans le monde arthurien, la femme de Tristan, chevalier de la Table ronde. Elle était jalouse de l`amour que son mari portait à Iseut la Blonde. Lorsque Tristan, blessé à mort, appela Iseut la Blonde à son secours, car elle était la seul...
Un jour que Tristan harpait dans la chambre d'Iseut, une dénonciation aver¬ tit le mari de celle-ci, le roi Marc, qui accourt et frappe Tristan d'une lance empoisonnée. Blessé à mort, Tristan se réfugie au château de Dinas, et obtient d'y revoir une dernière fois son amante.
Et quand le fuyard lui eut montré la route, Tristan le relâcha. Le monstre approchait. Il avait la tête d'une guivre, les yeux rouges et tels que des charbons embrasés, deux cornes au front, les oreilles longues et velues, des griffes de lion, une queue de serpent, le corps écailleux d'un griffon.
Signification : Le prénom Tristan est inspiré du mot celte "drystan" qui peut se traduire par "tumulte" ou "révolte". Histoire : Tristan est un dérivé du mot " drystan " qui est également un prénom.
Tout d'abord, ce philtre d'amour provoque un amour incontestablement puissant entre Tristan et Iseut comme le prouvent les exemples suivants : "Je meurs pour vous", "l'amour qu'il y avait entre nous". En effet, cet amour est tellement puissant que la séparation des amants provoque leur mort.
1) La ' Cornouaille ', avec les arrondissements de Quimper, Quimperlé et Châteaulin (Finistère). 2) Le diocèse de Léon (appelé ' Leonois ' dans les textes français), qui est le pays natal de Tristan.
Les trois Yseut
Dès la première lecture de l'histoire de Tristan et Yseut, on ne peut qu'être intrigué par le fait que trois de ses personnages féminins principaux portent le même nom (Yseut, reine d'Irlande, Yseut la Blonde et Yseut aux Blanches Mains, pour les premières versions européennes dérivées de Thomas)1.
Tristan devient un chevalier valeureux. Il tue le géant Morholt, mais il est blessé à l'épaule. Il est soigné par la reine, sœur du Morholt et par sa fille Iseult. Tristan guérit et retourne auprès de son roi.
L'amour courtois n'est ni libertinage, ni passion brutale, il est presque une ascèse pour le chevalier, qui doit, pour mériter la femme qu'il aime, se soumettre entièrement à elle. La dame est suzeraine, le chevalier est son vassal.
Ils s'aiment chaleureusement et avec un transport de joie absolu. L'amour de Tristan envers Iseut monte rapide et de manière exponentielle, comme une ronce aux épines aiguës qui pousse ses racines dans son cœur et qui semble s'enlacer au beau corps de la jeune fille.