Au cours de cette année, les États-Unis ont occupé la première place du classement avec une consommation d'environ 19.000 tonnes d'uranium. L'uranium est un métal lourd présent dans de nombreuses roches et dans l'eau de mer.
La totalité de cet uranium est importée : l'exploitant EDF achète le combustible final auprès d'Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en exploitant de l'uranium naturel dans différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan .
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
La mine Tumalapalli dans l'Etat de l'Andhra Pradesh, dans le sud-est du pays, pourrait fournir jusqu'à 150 000 tonnes d'uranium, le combustible le plus utilisé pour l'énergie nucléaire, a déclaré le ministre de l'énergie atomique indien dans des propos rapportés mardi 19 juillet par la presse, à l'issue d'études menées ...
Ce qui correspond à une multiplication par 4 ou 5 au moins de la production nucléaire. Avec la technologie actuelle des réacteurs la consommation annuelle atteindrait 300000 tonnes d'uranium.
En 2018, les États-Unis (841,3 TWh), la France (412,9 TWh) et la Chine (295 TWh) sont les trois principaux pays producteurs d'électricité d'origine nucléaire.
En 2020, ce sont les Etats‑Unis qui ont produit le plus d'électricité nucléaire avec 94 installations (deux sont en construction), devant la France (56 réacteurs), la Chine (49 réacteurs) et la Russie (38 réacteurs). Fin 2021, on recensait dans le monde 436 réacteurs en exploitation dans 33 pays.
La France n'exploite plus de mines d'uranium sur le territoire national depuis 2001 et importe l'intégralité de son uranium — quelque 10 656 tonnes par an, provenant principalement du Kazakhstan, du Niger, du Canada, de l'Australie et de l'Ouzbékistan.
L'extraction franco-française d'uranium s'arrête
Depuis le début des années 2000, l'uranium utilisé pour les centrales nucléaires françaises est entièrement importé, même s'il est souvent ensuite enrichi en France, un détail qui a son importance.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Le groupe français extrait notamment de l'uranium au sein des mines d'Arlit au Niger(3) et de Muyunkum et Tortkuduk au Kazakshtan (via la co-entreprise Katco dont elle détient 51%, les parts restantes étant détenues par KazAtomProm).
Cominak, mine d'uranium souterraine
La Cominak (Compagnie Minière d'Akouta) est détenue à 59 % par Orano, à 31 % par la SOPAMIN (Niger) et à 10 % par Enusa (Enusa Industrias Avanzadas SA, Espagne).
Ce métal blanc-argenté, qui permet d'alimenter les réacteurs nucléaires produisant de l'électricité, voit ces dernières heures son prix flamber. Il flirte aujourd'hui avec les 60 dollars la livre, selon les données compilées par UxC.
Les principaux gisements d'uranium se trouvent en Australie, au Canada, en Russie, au Niger, en Afrique du Sud, en Namibie, au Brésil et au Kazakhstan et en Mongolie. En France, il en existe en Vendée et dans le Limousin, mais ils sont en voie d'épuisement.
L'uranium est radioactif. Cela signifie que les noyaux de ses atomes sont trop lourds pour être stables dans le temps. Ils se transforment spontanément en d'autres éléments radioactifs plus légers (par exemple, l'uranium 238 en thorium 234) qui à leur tour disparaîtront par décroissance radioactive.
L'uranium, une énergie décarbonée mais non renouvelable
L'énergie nucléaire est produite dans des centrales nucléaires qui utilisent l'uranium, un combustible considéré comme une énergie fissile.
Si les experts interrogés par Libération se veulent plutôt rassurants sur le possible recours à l'arme atomique en marge de la guerre en Ukraine, la Russie reste la première puissance nucléaire de la planète avec un arsenal d'environ 6 000 ogives.
La Russie, pays le plus puissant d'un point de vue nucléaire
Ainsi, en 2022, la Russie détiendrait quelque 6 000 ogives nucléaires devant les États-Unis (5 977 pour la Russie, 5 428 pour les États-Unis), ce qui la place en tête de liste dans le classement des puissances nucléaires mondiales.