TOC chez les jeunes : qui consulter ? Le premier professionnel de santé vers lequel se tourner est votre médecin traitant, pédiatre ou généraliste. Ce dernier ou cette dernière mènera alors une première évaluation du trouble, en interrogeant votre enfant sur ses symptômes.
Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : symptômes, diagnostic et évolution. En cas de pensées obsédantes suivies d'actes répétitifs, il est conseillé de consulter rapidement. Après avoir évalué les troubles obsessionnels et compulsifs, le médecin traitant dirige son patient vers un psychiatre ou un psychologue.
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) est l'un des traitements les plus efficaces pour soigner les obsessions ou les compulsions. Les stratégies cognitives (pensées) aident un enfant ou un jeune à remplacer les pensées axées sur le TOC par des pensées plus utiles.
La thérapie comportementale et cognitive peut être mise en place par le médecin traitant, le psychiatre ou le psychologue, formés à cette technique. Elle comprend habituellement une vingtaine de séances, à raison d'une par semaine (ce nombre est parfois plus important dans les formes sévères de TOC).
Chez les enfants et les adolescents, les TOC prennent des formes assez similaires à celles observées chez les adultes. Plus fréquemment que chez les adultes, ils apparaissent après un traumatisme ou un stress qui vient révéler la maladie (plus d'un cas sur deux).
Ce surdoué – les troubles obsessionnels sont souvent associés à un haut niveau d'intelligence -, met aussi en place des rituels de répétition à côté des compulsions de nettoyage. Le film permet d'observer l'évolution de ses troubles, qui deviennent rapidement envahissants.
Quand les TOC sont très importants et invalidants, ils nécessitent une prise en charge, le plus souvent médicamenteuse, et une psychothérapie. Un médecin psychiatre peut proposer des antidépresseurs pour réguler le fonctionnement de différentes zones du cerveau impliquées dans la pathologie.
Maladie psychique chronique, les TOC (troubles obsessionnels compulsifs) sont caractérisés par deux types de symptômes plus ou moins prononcés, les obsessions et les compulsions, qui peuvent apparaître isolément ou simultanément.
La psychothérapie est le traitement de référence pour soigner un TOC chez des patients jeunes. Elle peut s'avérer suffisante en cas de TOC d'intensité faible à modérée.
Rituels de toilette (par exemple, essuyage excessif) Rituels de toilettage et de brossage des dents (par exemple, brosser chaque dent dans un ordre particulier) Rituels de douche (par exemple, laver chaque partie du corps un certain nombre de fois ou dans un ordre particulier)
Nettoyer et ranger certains objets constamment. Faire de nombreuses corrections dans leur travail scolaire. Mâcher de la nourriture un certain nombre de fois. Éviter de toucher certaines choses.
Le trouble obsessionnel-compulsif peut se développer suite à certaines infections bactériennes (infections à streptocoque) contractées dans l'enfance, ou après une blessure ou un traumatisme à la tête ou au cerveau. Les fluctuations hormonales peuvent également provoquer l'apparition de TOC.
Comment reconnaître s'il s'agit d'un TIC ou d'un TOC ? Les TICS sont involontaires, tandis que les TOCS sont issus d'une véritable réflexion du patient. En pratique, celui qui a un TIC ne se dit rien dans sa tête avant de l'exécuter, tandis que le toc fait suite à pleins de pensées compliquées !
De fait, le TOC s'exprime souvent chez le jeune enfant par une agitation, une agressivité, un repli sur soi ou des difficultés scolaires. Chez les adolescents et les enfants plus âgés, les TOC entraînent souvent (comme chez les adultes) un sentiment de culpabilité et de honte.
Quelques conseils destinés aux proches d'une personne souffrant de TOC. Il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit que ceux qui souffrent de troubles obsessionnels compulsifs TOC ne peuvent pas éviter de le faire ou de le penser. Ceci ne signifie pas qu'ils sont faibles, sans volonté, voire paresseux.
Le sommeil de courte durée et l'endormissement tardif seraient alors des facteurs de risques dans l'aggravation des symptômes liés aux troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Lutter contre l'anxiété, et autres signes cliniques caractéristiques, serait plus difficile lorsque le sommeil n'est pas suffisant.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue)
Ne participez pas aux rituels.
En réagissant ainsi, vous lui permettez d'éviter de se confronter à ce qui lui fait peur et vous limitez la possibilité pour lui de sentir son anxiété diminuer naturellement. Plus votre enfant évite une situation qui l'inquiète, plus il se sent incapable de l'affronter à nouveau.
Il existe une prédisposition génétique, c'est à dire un risque augmenté de développer la maladie pour les apparenté au 1er degré d'un patient. Ce risque est estimé à 8% alors qu'il est de 2% dans la population générale mais on ne connait pas encore aujourd'hui tous les variants génétiques associés à ces troubles.
Les personnes ayant un parent ou des frères et sœurs atteints de TOC ont plus de chances de développer elles-mêmes ce trouble.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
L'onychophagie est classée comme un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Cette mauvaise habitude qui consiste à se ronger les ongles de manière répétitive et parfois excessive se manifeste généralement dès la petite enfance.
Le trouble obsessionnel compulsif, appelé TOC, est un trouble psychique. Il se caractérise par des obsessions angoissantes qui surviennent comme des pensées ou images mentales de manière récurrente.