Quelle que soit l'incertitude qui règne sur l'évolution de la pensée d'Aristote, on a tout lieu de croire qu'élevé dans l'école platonicienne il a d'abord eu le souci de préciser les raisons philosophiques de sa rupture avec elle.
Pour Platon, un être sensible trouve son identité par sa participation à telle ou telle Idée. C'est en participant à l'idée d'Homme que Socrate est un homme. Mais Aristote relève le caractère flou de cette notion : Participation : Platon laissait à qui le voudrait le soin d'expliquer ce qu'on doit entendre par là 4.
Aristote et Platon n'étaient pas à proprement amis mais ils se sont côtoyés au IVème siècle avant J. -C. et ont fait de l'amitié, ou « la philia », une notion centrale de leur réflexion.
Contrairement à son disciple Aristote, Platon soutient que « tout homme est pour tout homme un ennemi et en est un pour lui-même (Lois, 626c) ». Aussi le rôle de la politique consiste pour lui à créer l'unité et assurer l'harmonie dans la Cité, à travers, notamment, la vertu et l'éducation.
Il aurait été l'élève de Théodore de Cyrène, le précepteur de Socrate, qui lui aurait enseigné les mathématiques.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
"Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal." "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses."
La Forme suprême est, selon le contexte, tantôt le Bien, tantôt le Beau. La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Chez Platon, le régime politique idéal est une aristocratie où le savoir et la raison dominent. Tous les autres régimes (ploutocratie, oligarchie, démocratie, tyrannie) sont le fruit de la décadence et du désordre.
Il y a 330 ans, la naissance de Montesquieu, père de la philosophie politique.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. Cette phrase de Blaise Pascal contient 46 mots.
Pour Platon, loin d'être un simple moment de cette histoire, Socrate est le philosophe incarné, la pensée qui n'oublie ni ne trahit jamais ses propres exigences et qui suffit à conférer forme, unité et valeur à une vie qui sans elle ne serait qu'un chaos de contradictions et de péripéties.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Alors que Socrate, en conformité avec sa doctrine, loge les vertus morales dans la partie rationnelle de l'âme, Aristote les rattache à la partie irrationnelle et il considère, contrairement à Socrate, que le savoir ne joue aucun rôle dans la genèse et l'acquisition de la vertu.
La Métaphysique d'Aristote
(littéralement : ce qui vient après la physique), elle étudie l'Etre en tant qu'être, c'est-à-dire la réalité fondamentale, la Forme pure, la Substance subsistant derrière les modifications des accidents.
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Socrate ne fut donc d'aucun parti; lui-même n'aspira jamais à gouverner l'État. Toute son ambition était de préparer les hommes au commandement 32. Il croyait que former des hommes sages, modestes, tempérants et justes, c'était former des citoyens. C'est en ce sens seulement qu'il fut un réformateur politique.
Qui doit gouverner ? Cette question, que chacun se pose avant de mettre son bulletin dans l'urne, est aussi celle de la philosophie politique depuis son origine. Le citoyen d'aujourd'hui est ainsi, sans toujours le savoir, l'héritier d'une longue tradition d'hésitation et de perplexité.
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.
La Raison avec un grand "R", c'est l'ensemble des relations de nécessité, et donc de réalité, que les Idées entretiennent entre elles. Platon appelle la Raison avec un grand "R", la dialectique. Par exemple, le Beau, dit Platon, est nécessairement une bonne chose: donc tout ce qui est beau est bon ou bien.
Pour Platon (5e s. av. J.C.), par exemple, la liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut (ce qui voudrait dire que l'on est tyrannisé par ses désirs), mais d'être capable d'accomplir le bien.
Platon est un philosophe grec connu et reconnu pour avoir notamment laissé une œuvre philosophique considérable, sous formes de dialogues. Le monde sensible est, aux yeux de Platon, subordonné aux Essences ou Idées, formes intelligibles, modèles de toutes choses, qui sauvent les phénomènes et leur donnent sens.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Platon appartient à une des plus illustres familles d'Athènes. Son nom d'Aristoclès est très tôt changé en celui de Platon (de platus, large), surnom qui lui est sans doute attribué à cause de la largeur de ses épaules ou de son front. Il étudie les lettres, les mathématiques, la musique et la gymnastique.