Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur. Les taxes spécifiques auxquelles sont soumis les carburants. Ces taxes varient d'un pays à l'autre, ce qui explique les écarts de prix. En France, les taxes comptent approximativement pour 60 % des prix de l'essence et du gazole à la pompe.
Le prix du carburant intègre deux composantes principales : le coût de production et d'acheminement du carburant, d'une part, et la fiscalité qui représente environ 60 % du prix du plein, d'autre part.
Les éléments du prix
Le prix de l'essence au détail est composé de quatre éléments clés : le coût du pétrole brut, la marge de gros, la marge de détail et les taxes. Le coût du pétrole brut et les taxes représentent la plus grande partie du prix d'un litre d'essence.
L'augmentation du prix du carburant dans les stations coïncide avec une hausse du tarif du baril de Brent. En effet, les cours du pétrole voient actuellement un baril de Brent de mer du nord à un prix de 84,2 dollars. La semaine dernière, ce même baril valait 80,7 dollars.
Pourquoi l'Etat ne baisse-t-il pas les taxes sur l'essence ? Les taxes représentent plus de 60 % de la composition d'un litre de carburant. Pour l'Etat, c'est une grosse manne financière.
Malte est parmi les pays qui imposent le plus fortement les carburants. 56 % (essence) et 54 % (diesel) du prix final payé par le consommateur est prélevé par l'Etat ; ce qui ne l'empêche pas d'afficher des prix à la pompe parmi les plus bas de toute l'Union.
Le coût de fonctionnement et marges réalisées par le distributeur. Les taxes spécifiques auxquelles sont soumis les carburants. Ces taxes varient d'un pays à l'autre, ce qui explique les écarts de prix. En France, les taxes comptent approximativement pour 60 % des prix de l'essence et du gazole à la pompe.
En cause, des marges assez basses pour elles sur l'essence.
"L'augmentation des prix des carburants en France ces dernières semaines s'explique essentiellement par la hausse des prix du pétrole brut sur le marché mondial: entre la fin juin et le 9 août, le prix du Brent de mer du Nord a augmenté de 20 à 21% et dans cette même période le gazole a augmenté d'environ 10%", ...
Philippe Chalmin, historien et économiste, explique au micro de RTL que cette hausse est due à l'augmentation conséquente du prix du pétrole. De fait, entre fin juin et début août, Cette hausse ne serait donc pas explicable par la spéculation en pleine saison estivale, selon le spécialiste.
Concrètement, les recettes de TVA sont affectées au budget général du pays, sans financer un secteur plus qu'un autre. Pour la TICPE, quatrième recette de l'État chaque année, la part affectée au final à l'État n'est que de 60 %. Le reste va aux Départements et aux Régions.
Les taux de la taxe sur les carburants varient en fonction du type de carburant et de la région dans laquelle se situe le point de vente au détail.
Contrairement à la prévision donnée il y a quelque temps, le prix a donc baissé en cette fin d'année 2023, atteignant le niveau de prix de juillet 2023. Mais pourquoi baissent-ils ? La raison : un baril de pétrole brut qui a continué à baisser au cours des dernières semaines.
Les taxes sur le carburant atteignent en France 60% du prix au litre. Sans taxes, un litre à 2 euros serait vendu 80 centimes. Ce niveau de taxe est particulièrement élevé au sein de l'Union européenne, mais il n'y a pas d'exception française, il est comparable à celui de l'Italie ou de l'Allemagne.
Les taxes représentent 60% du prix à la consommation. Le coût de la fiscalité sur les carburants comprend essentiellement : la TVA sur les produits énergétiques est une obligation européenne prévue par la directive 2006/112/C. Son taux est de 20% sur les carburants en métropole.
Le cours du pétrole brut est fixé par le marché en fonction des variations et anticipations de l'offre et de la demande de pétrole à court, moyen et long termes.
L'impact des grèves dans les raffineries
"La France importait près de 30% de son gazole de Russie en 2021", rappelle Olivier Gantois. Paris doit donc s'approvisionner en quantité auprès d'autres fournisseurs, moyennant un prix plus élevé.
À quels prix s'attendre en 2024 ? Avec près de 1,76 euro le litre pour le gazole et 1,79 euro le litre pour le Sans Plomb 95 E10 en ce mois de janvier, les prix des carburants ne devraient pas baisser davantage durant les prochaines semaines.
Comme souvent, cette progression des prix à la pompe s'explique principalement par la hausse du cours du pétrole, avec un baril de brent de la Mer du Nord qui s'échangeait à un petit peu plus que 84 dollars le 3 août contre 73,4 dollars il y a un mois.
Alors pourquoi les prix peinent-ils à baisser ? D'abord parce que dans l'Hexagone, les automobilistes roulent davantage au bioéthanol. Or, le SP95-E10, très plébiscité par les usagers de la route, a fait l'objet d'une hausse sensible de prix.
Les marges des distributeurs en cause
Pour l'association de consommateurs CLCV, l'explication est claire : les marges brutes dites « transport distribution » ont explosé, c'est-à-dire différence entre le prix hors taxes du carburant et le prix à la sortie de la raffinerie (appelé « cotation Rotterdam »).
Le prix du litre se stabilise
Cette hausse du carburant est toutefois modérée. Depuis mi-octobre, le litre se stabilise en dessous de 1,80 euro en moyenne. Il ne sera donc pas encore possible de toucher l'indemnité carburant de 100 euros qui sera reconduite pour 2024.
L'essentiel des ressources provient des impôts et des taxes payées par les citoyens et les entreprises.
Pourquoi c'est moins cher en Espagne ? Tout se joue du côté des taxes. Les prix de l'essence et du gazole prennent en compte le coût du pétrole brut, les coûts de productions et de distribution ainsi que les taxes.
Les exemples les plus radicaux sont le Venezuela, l'Iran et la Libye, où le litre coûte entre 1 et 3 centimes d'euro. Parmi les régions du monde où l'essence est la moins chère figurent l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, mais aussi l'Asie centrale.