Le décret du 12 octobre 2005 relatif au code d'alerte national stipule que le signal national d'alerte est « déclenché sur décision du Premier ministre, des préfets de département et à Paris du préfet de police ou des maires qui informent sans délai le préfet du département. » D'un point de vue technique, le ...
Son déclenchement et le contenu du message sont réservés à une autorité chargée de la protection générale de la population, de l'ordre public et de la défense civile. Cette compétence est détenue par le maire et le préfet de département en ce qui concerne les déclenchements de sirènes locales.
Le signal d'alerte peut être déclenché en raison d'une pollution de l'air (nuage toxique, etc.) potentiellement de nature inflammable. Il convient donc de ne pas prendre le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n'est pas parfaitement identifiée.
Ce qu'il faut faire :
Rester à l'abri ; Couper le chauffage, la climatisation, la ventilation ; Allumer la radio ou la télévision afin d'écouter les consignes émises par les autorités ; Consulter les comptes officiels des autorités sur les réseaux sociaux pour se tenir au courant des consignes.
Les sirènes visent à vous prévenir de l'imminence de la survenance d'un risque (naturel, technologique ou industriel). Pour se protéger des risques, il faut les connaître. Savoir réagir efficacement face à un sinistre, c'est faciliter l'action des secours et contribuer à la réduction des conséquences des crises.
En cas de danger imminent ou d'un évènement grave en train de se produire, pouvant toucher une population entière, le signal national d'alerte est émis par des sirènes.
Le signal national d'alerte
Pour donner l'alerte, une sirène émet un signal [6] : – prolongé ; – modulé, montant et descendant ; – de trois séquences séparées par un intervalle de cinq secondes.
L'alerte est donnée par le signal national : 3 coups de 1 minute 41 secondes, espacés de 5 secondes. À ne pas confondre avec le signal d'essai (5 coups de 7 secondes). La fin d'alerte sera annoncée par 1 son continu de 30 secondes.
Des sirènes électriques anti-aériennes ont donné l'alerte pour la première fois à Londres en septembre 1939. Elles émettaient deux signaux : un signal d'avertissement, croissant et décroissant, ainsi qu'un son continu, qui signifiait que les gens pouvaient sortir de leur cachette.
Que signifient trois cycles d'alertes successifs ? Si le cycle de 1 minute 41 secondes retentit 3 fois avec un intervalle de 5 secondes, il s'agit d'une alerte nationale. La fin de l'alerte est annoncée à l'aide d'un signal continu de 30 secondes.
Le système d'alerte et d'information des populations a pour but d'alerter la population en cas de danger immédiat. Les sirènes émettent alors un signal modulé, montant et descendant, composé de trois séquences d'une minute 41 secondes, séparées par un silence de cinq secondes.
Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et, notamment, par le système d'alerte et d'information de la population (SAIP) et les équipements des collectivités territoriales.
Elle consiste en la diffusion d'une notification qui s'affiche sur l'écran du téléphone en quelques secondes, et qui peut être accompagnée d'un son intrusif. Ce message est donc diffusé via les antennes de télécommunication sous la forme d'ondes radio, sur un canal dédié.
En laissant la possibilité à un déclenchement local, cela permet « aux maires et aux préfets d'assurer la protection de leur population ». Lorsque ce signal est activé, il enchaîne 3 cycles d'une sonnerie modulée durant 1 minute et 41 secondes, chaque cycle étant séparé d'une intervalle de 5 secondes.
Un appel suivi par l'Association des maires ruraux de France. Ainsi, de nombreuses communes de France devraient faire sonner leurs sirènes en signe de protestation contre ces violences. Il ne faudra donc pas s'inquiéter si vous entendez un bruit de sirène aux alentours de midi ce lundi.
Pourquoi la sirène d'alarme du premier mercredi du mois a retenti le 8 novembre. Les sirènes du système d'alerte et d'information des populations (SAIP) sont testées chaque premier mercredi du mois. Mais pour novembre 2023, l'essai a été décalé d'une semaine sur tout le territoire national.
Mais pourquoi une alerte d'1 minute et 41 secondes exactement ? A l'origine, le signal était d'1 minute. Cette minute correspondait à la limite technique des sirènes électromagnétiques qui risquaient de disjoncter si elles tournaient trop longtemps.
Elles entraînaient par leur chant les marins à la mort. Toujours selon la légende, elles chantaient des prophéties ou des chansons inspirées par Hadès. Mais lorsqu'elles échouèrent elles furent condamnées à mourir en se changeant en statues.
La traditionnelle « sirène » – que l'on entend habituellement chaque premier mercredi de chaque mois – a sonné ce lundi à midi pile dans plusieurs villes et plusieurs départements.
Le pouvoir de sirène le plus connu est la capacité d'enchanter les marins par le chant. C'est un trait classique de la sirène la plus néfaste. On disait qu'ils chantaient aux marins pour les noyer ou les faire écraser leur navire contre les rochers. Cette version des sirènes provient de l'Odyssée d'Homère.
En cas de menace sur la population, elle se déclenche sur trois cycles de 1 minutes et 41 secondes, avant d'émettre un signal continu de 30 secondes. Pour assurer leur bon fonctionnement, elles se mettent aussi en marche le temps d'un seul cycle seulement à midi, chaque premier mercredi du moi, le temps d'un exercice.
Il est utilisé « pour prévenir la population d'un sinistre de sécurité civile, d'origine naturelle ou technologique. » En septembre 2019, il avait notamment été mis en marche en raison d'un important incendie à l'usine Lubrizol, à Rouen, nous rappelle le Parisien.
Déclenché chaque premier mercredi du mois dans un souci de vérification du système et de prévention de la population (en l'habituant à entendre ce signal), il ne peut être, en dehors de l'essai mensuel, actionné que par de rares autorités (ministère de l'Intérieur, préfectures, mairies, état-major de l'armée…).
Une autre tradition suivie par Apollonios de Rhodes, Lycophron ou Strabon considère que les sirènes sont trois et ont pour noms : Leucosie (Λευκωσία / Leukōsía, « la blanche créature »), Ligie et Parthénope (Παρθενόπη / Parthenópē, « celle qui a un visage de jeune fille »).