Les États possédant les réserves récupérables d'uranium les plus importantes du monde sont l'Australie (25,7 % des réserves mondiales), le Kazakhstan (11,3 %), le Canada (10,6 %), la Russie (8,2 %), et la Namibie (6,8 %).
L'uranium est produit par de nombreux pays en particulier en Amérique du Nord et en Asie. Les principaux producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie et la Namibie qui représentent près de 80 % de la production mondiale.
Le principal gisement connu et encore non exploité sur le territoire national, correspond au site de Coutras, en Aquitaine, où la Cogema a mis en évidence un potentiel de 20 000 tonnes (soit 0,5 % du total mondial), mais avec peu de sites suffisamment rentables.
Grâce à des techniques d'extraction à la pointe de l'innovation, Orano exploite le minerai en fonction des différents types de gisements : au Canada, où la teneur en uranium est la plus élevée au monde ; au Kazakhstan avec la plus grande mine d'uranium ISR du monde et, au Niger, dans la région désertique de l'Aïr.
La totalité de cet uranium est importée : l'exploitant EDF achète le combustible final auprès d'Areva qui sécurise son approvisionnement en amont en exploitant de l'uranium naturel dans différentes zones géographiques. Parmi celles-ci figurent principalement le Niger, le Canada, l'Australie et le Kazakhstan.
Le taux d'indépendance énergétique du pays atteint 53,1 %, selon les chiffres du Commissariat général au développement durable . Cela signifie que la production d'énergie tricolore couvre un peu plus de la moitié de la consommation seulement.
La pollution persistante qui émane des 247 mines d'uranium abandonnées en France est également peu connue. » Cette industrie a pourtant laissé derrière elle 200 millions de tonnes de stériles miniers radioactifs sommairement enterrés, lit-on dans l'Atlas.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
De l'uranium jusqu'en 2070 au maximum
Au rythme actuel de consommation de l'uranium, ces ressources seraient épuisées en 2070 (18). Envisageons à présent le développement du parc électronucléaire mondial selon le “scénario de référence 2007 - 2030” de la World Nuclear Association.
Le groupe nucléaire français Orano (ex-Areva) exploite l'uranium depuis 50 ans dans le nord du pays. Le Niger est également devenu un petit producteur d'or en 2004 et de pétrole en 2011.
Parmi elles, les trois plus importants producteurs d'uranium sont Cameco (Canada), Areva (France) et Kazatomprom (Kazakhstan). Toutes ces grandes compagnies sont nées des pays possédant les réserves en uranium naturel les plus importantes, à l'exception d'Areva.
Le Niger est le principal pays producteur d'uranium en Afrique. Il occupe le troisième rang mondial des producteurs d'uranium, derrière le Canada et l'Australie.
Au 1er janvier 2019, les ressources d'uranium classiques répertoriées dans le monde s'élevaient à 8 070 400 tonnes d'uranium métal (tU).
Ayant attiré les puissances européennes dans sa région du sud-est du Katanga dès le 19e siècle, la République démocratique du Congo est depuis longtemps riche en ressources naturelles, avec d'immenses réserves minérales dispersées dans tout le pays.
EDF. Présent sur l'ensemble des métiers de l'électricité, le groupe EDF exploite les 58 réacteurs nucléaires en service en France répartis sur 19 sites qui génèrent près de 75 % de la production électrique française.
La partie du combustible usé qui ne peut pas être réutilisée, appelée déchets ultimes, est coulée dans du verre en fusion et entreposée pendant 30 à 40 ans à l'usine de La Hague.
Une centrale nucléaire de la taille de celle de Gösgen, qui couvre à peu près un sixième des besoins électriques de la Suisse, consomme chaque année près de 20 tonnes d'uranium enrichi. Celui-ci est obtenu à partir de 200 tonnes d'uranium naturel.
Le gigantesque gisement de Ghawar (à 300 kilomètres à l'est de Riyad en Arabie Saoudite) est découvert en 1948. Il demeure encore aujourd'hui le plus gros du monde, avec 16 milliards de tonnes de réserve. On y extrait 5 millions de barils par jour.
Pénurie annoncée en 2025 par l'Agence Internationale de l'Énergie. Depuis 2015, la chute du prix du baril a ralenti énormément les investissements des compagnies pétrolières.
On estime qu'elles sont de l'ordre de 509,5 milliards de tonnes. Ces réserves concernent le charbon qualifié d'anthracite et le bitumeux. La majeure partie de ces réserves est localisée aux États-Unis (21,9 %), en Inde (14,3 %), en Chine, (12,2 %) et en Australie (9,3 %).
Cette statistique montre la répartition de la production mondiale d'uranium en 2016 en tonnes, par pays. Cette année-là, le Kazakhstan était le pays ayant produit le plus d'uranium, soit 24.700 tonnes, alors que le Canada arrivait en deuxième place du classement avec une différence de 10.000 tonnes.
L'ensemble des importations françaises d'électricité ne sont pas intégralement à destination de la consommation française : une partie transite vers la France pour aller vers d'autres pays. Cela est dû aux interconnexions entre les pays prévues par le réseau électrique européen.
par Atlasocio.com | Mis à jour le 07/10/2019. Les principaux États producteurs d'uranium au monde sont le Kazakhstan, le Canada, l'Australie, la Namibie, et le Niger.