Les personnes qui interviennent à un titre quelconque dans la conclusion des contrats de prêts ou dans la rédaction des actes qui les constatent sont tenues de déclarer à l'administration la date, le montant et les conditions du prêt ainsi que les noms et adresses du prêteur et de l'emprunteur.
Depuis 2020, le prêt doit obligatoirement être déclaré à l'administration fiscale si la somme prêtée est supérieure à 5 000 € (contre 760 € avant cette date). C'est en principe l'emprunteur qui doit adresser le formulaire de déclaration n° 2062 au centre des impôts, en même temps que sa déclaration de revenus.
Vous devez déposer l'imprimé n° 2062 « Déclaration de contrat de prêt » auprès du service des impôts des particuliers en même temps que votre déclaration de revenus. Si vous déclarez en ligne, vous devez cliquer sur « Déclarations annexes » sur la page de sélection des rubriques.
La personne qui vous emprunte de l'argent est tenue de signer le contrat de prêt (ou la simple reconnaissance de dette) et d'ajouter de sa main le montant de la somme empruntée en chiffres et en lettres.
Les intermédiaires intervenant dans la conclusion d'un contrat de prêt conclu en 2021 ont jusqu'au 15 février prochain pour déposer une déclaration 2062. En l'absence d'intermédiaire, la déclaration est réalisée en même temps que la déclaration de revenus ou la déclaration de résultats.
Vous devez déclarer un prêt familial supérieur à 5 000 € au centre des impôts, au plus tard dans les 12 mois qui suivent sa conclusion. En l'absence d'une déclaration, vous vous exposez à une amende pouvant aller jusqu'à 150 €.
Si le prêt familial est productif d'intérêt, le prêteur les déclare en tant que revenus de créances. Ils alors seront soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique à 30 % ou à l'impôt sur le revenu si cette formule est plus favorable pour le contribuable.
Si vous souhaitez mieux garantir votre prêt, vous pouvez établir une reconnaissance de dettes. Vous pouvez rédiger un acte sous signature privée : Acte rédigé et signé par des particuliers, sans la présence d'un notaire (par exemple, un contrat) ou vous adresser à un notaire.
L'obligation de déclaration du prêt entre particuliers, famille ou amis, aux services des impôts est allégée. Le seuil de dispense de déclaration est relevé de 760 € à 5 000 € depuis le 27 septembre 2020. Le prêt d'argent entre membres d'une même famille ou entre amis est fréquent.
Pour un prêt d'un montant conséquent, il est préférable de vous faire accompagner d'un notaire afin de formaliser votre démarche. Sachez que si le montant du prêt accordé est supérieur à 5 000 €, il doit être déclaré par le prêteur et l'emprunteur par le biais du Cerfa n°2062 à joindre à votre déclaration de revenus.
Il est très opportun de se rapprocher d'un notaire. Le notaire peut vous conseiller et/ou procéder à la rédaction de l'acte de prêt qui respectera alors toutes les conditions relatives aux prêts familiaux. En apposant sa signature sur un acte, le notaire garantit sa date, l'identité des parties ainsi que son contenu.
Vous risquez votre propre sécurité financière. Pendant la période de remboursement du prêt, vous pourriez avoir besoin de cet argent. Si un imprévu survient et que votre ami tarde à vous rembourser, vous pourriez être vous-même dans le pétrin. Ou devoir emprunter à votre tour et payer des intérêts sur cet emprunt.
« Ce genre de prêt est tout à fait possible mais il implique une double obligation, civile et fiscale. Le prêteur et l'emprunteur doivent établir, entre eux, une reconnaissance de dette sous seing privé : c'est obligatoire à partir de 1 500 € (art. 1359 du Code civil), et recommandé quel que soit le montant.
Qu'est-ce que le prêt familial ? Le prêt familial ou crédit familial consiste simplement à emprunter de l'argent à un membre de sa famille notamment pour acquérir un bien immobilier.
Lorsque le montant du prêt accordé est supérieur à 5.000 euros, le prêteur et l'emprunteur doivent faire une déclaration de prêt lors de leur déclaration de revenus. Par ailleurs, les intérêts perçus par le prêteur doivent être renseignés dans sa déclaration de revenus.
Déclaration à souscrire auprès de l'administration fiscale par les personnes concluant un contrat de prêt. Contient une notice explicative, ainsi qu'une annexe n°2062 A si les cadres A et B du formulaire ne sont pas suffisants. La démarche est gratuite.
Une reconnaissance de dette engage un débiteur à payer une certaine somme d'argent à un créancier. Une reconnaissance de dette n'a de valeur que si elle existe sous forme écrite. Elle peut être établie sous forme d'acte sous seing privé ou d'acte authentique par un notaire.
La loi permet à une personne physique d'accorder un prêt d'argent à une autre, à des conditions librement convenues entre les 2 parties, sans toutefois dépasser le taux d'usure de la Banque de France. Le prêt peut se faire devant notaire ou sous-seing privé, par accord tacite ou écrit.
L'exonération est accordée dans la limite de 31 865 € tous les quinze ans. Ces dons peuvent être effectués par chèque, par virement, par mandat ou par remise d'espèces.
Vous pouvez ainsi rédiger un contrat de prêt signé par les deux parties, ou obtenir une reconnaissance de dette signée de la seule main de l'emprunteur. La reconnaissance de dette doit toujours comporter le montant en chiffres et en lettres écrit de la main de l'emprunteur.
Votre ami prêteur doit prouver qu'il vous a prêté une somme d'argent. En effet, celui qui réclame l'exécution d'une obligation doit la prouver. A l'inverse, si vous prétendez ne plus rien devoir lui payer, vous devez prouver que vous avez payé toute votre dette.
Si, malgré ce qu'indique la loi, vous n'avez pas rédigé de reconnaissance de dette, vous pouvez toujours prouver son existence grâce à une trace écrite qui rendrait l'emprunt vraisemblable. Et qui permettrait surtout de prouver que vous êtes bien le propriétaire de la somme en question.