La certification légale des comptes ne devient obligatoire que si l'entreprise dépasse deux des trois seuils suivants : 8 millions de chiffre d'affaires, 4 millions d'euros de bilan et. 50 salariés[1].
L'audit est une procédure qui certifie les comptes d'une entreprise. Elle est assurée par un auditeur (personne en charge de cette mission) qui atteste de la bonne santé financière de l'entreprise ainsi que de la régularité de sa gestion.
L'audit légal est obligatoire dans les SA, certaines SAS et autres entités (grosses associations, certaines SARL).
Sur la base de la taille de l'entreprise, toutes les entreprises qui dépassent les limites fixées pour présenter un bilan abrégé,quelle que soit leur nature juridique, seront tenues d'auditer leurs comptes.
Idéalement, le planning d'audit doit être mis à jour régulièrement (fréquemment, on le réalise annuellement), établi sur base du risque avec le concours du personnel et sur les ressources disponibles mais surtout approuvé par la direction !
Il existe trois types d'audits principaux: Première partie (réalisé en interne), Deuxième partie (par un consultant, un client) et tierce partie (organisme de certification ou accrédité, indépendant).
La préparation à l'audit (audit à blanc, pré-audit)
Le tarif d'un audit à blanc varie selon le prestataire qui le réalise, de 600 à 1200 € HT/ jour et toujours en fonction des cas spécifiques éventuels (multi-catégories d'actions, chiffre d'affaires et multi-sites).
Un audit peut être ordonné dans le but de vérifier que l'entreprise respecte des règles ou des normes en vigueur. Un audit peut également être déclenché afin de réaliser un état des lieux d'un service ou d'un département complet d'une entreprise.
En début de carrière, un auditeur financier touche un salaire brut annuel minimum situé entre 24 000 euros et 36 000 euros, soit entre 2 000 et 3 000 euros bruts mensuels.
L'audit interne doit être réalisé par un auditeur indépendant. Il doit effectuer son travail avec objectivité. Pour ce faire, il doit avoir une attitude impartiale et dépourvue de préjugés. Il se doit d'éviter les conflits d'intérêts pour fonder ses constats sur des faits vérifiables et documentés.
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les collaborateurs d'une entité, destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d'objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité.
Le risque d'une mission d'audit est le risque que le professionnel exprime une opinion inappropriée alors que les états financiers comportent des anomalies significatives. Ce risque comprend: (a) Le risque que l'information soit affectée par des anomalies significatives.
Réaliser l'audit interne
Pour commencer, il est conseillé d'organiser une réunion d'ouverture afin de présenter le plan d'audit, de rappeler les objectifs et de présenter les auditeurs. Ensuite, il convient d'effectuer les entretiens individuels. Pour cela, le questionnaire utilisé doit couvrir tous les sujets d'étude.
L'audit interne et le contrôle de gestion sont des secteurs porteurs. Ils offrent de très nombreuses opportunités d'emplois aux diplômés. De plus en plus, les entreprises créent de nouveaux postes contrôleurs de gestion, d'auditeurs internes, de contrôleurs internes et de risk managers.
Le métier d'auditeur consiste à étudier et analyser, à la demande de l'entreprise, le fonctionnement d'un ou plusieurs de ses services afin d'identifier des problèmes d'organisation ou d'optimiser ses méthodes de travail.
Tous les types d'audit ont pour but de mettre au service de la direction des moyens de cueillette d'informations, d'examen, d'analyse, de compréhension et de définition de l'état d'une situation, d'aide à la décision, de prévision stratégique et de gestion du changement.
présentation et informations fournies : les assertions pertinentes sont la réalité, les droits et obligations, l'exhaustivité, le classement et l'intelligibilité, l'exactitude et l'évaluation.
L'audit est généralement limité par les frontières de l'organisation. Cependant, l'auditeur ne peut faire l'économie d'une réflexion sur la conformité des éléments acquis par l'entreprise.
Selon ces normes (SAS 104 à 111 de l'AICPA et NEP 200, 315 et 330 du H3C), le risque d'audit résulte de trois facteurs : les risques inhérents (inherent risks), les risques liés au contrôle interne (control risks) et le risque de non-détection (detection risk).
L'audit interne est obligatoire pour les entreprises.