L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses ascendants notamment avec ses grands-parents. Ce droit s'applique aussi bien lorsque les parents vivent en couple ou s'ils sont séparés. Seul l'intérêt de l'enfant peut empêcher l'exercice de ce droit.
Pour s'occuper de ses parents âgés, il faut une proche de la personne âgée qui veillera à ses besoins. Cette personne devra tout de même effectuer un rapport périodique au juge.
L'obligation alimentaire existe entre tous les ascendants et les descendants. Il s'agit de la solidarité familiale imposée par la loi. Les petits-enfants ont donc, eux aussi, une obligation alimentaire envers leurs grands-parents si ces derniers ne peuvent subvenir à leurs besoins.
Les enfants ont l'obligation d'aider un parent qui n'est pas en mesure d'assurer ses besoins (manger, s'habiller, se loger, se soigner,...). On parle alors d'obligation alimentaire. Elle se matérialise par une aide financière ou en nature.
Relations avec les grands-parents
L'enfant a le droit d'entretenir des relations personnelles avec ses grands-parents. En cas de conflit avec les parents, les grands-parents peuvent demander une médiation familiale ou s'adresser au JAF : JAF : Juge aux affaires familiales du tribunal du lieu où habite l'enfant.
La grand-mère occupe souvent une place importante dans la vie de ses petits-enfants, avec lesquels elle noue un lien privilégié. Disponible, tolérante et affectueuse, elle fait office de confidente et parfois même de deuxième maman.
Dans certaines familles, l'arrivée du petit-enfant bouleverse la relation des grands-parents avec leur propre enfant. La relation peut alors devenir "toxique". "Elle devient toxique, quand l'un devient l'objet de l'autre, quand l'autre n'existe plus. C'est un empoisonnement involontaire.
Les membres de la famille et avant tout le conjoint sont donc souvent privilégiés pour être tuteur. Si la personne âgée ne peut bénéficier de l'aide de son entourage, elle peut faire appel à un tuteur professionnel qui sera choisi par le juge des tutelles.
Les frais d'hébergement sont à la charge de la personne âgée. Si ses revenus sont insuffisants l'aide sociale peut intervenir. Mais la solidarité familiale des proches doit aussi être mise en jeu.
Pour bénéficier de l'APA en établissement, il faut : être âgé de 60 ans ou plus, résider en France de façon stable et régulière, être en perte d'autonomie, c'est-à-dire avoir un degré de perte d'autonomie évalué comme relevant du GIR 1, 2, 3 ou 4 par le médecin coordonnateur de l'établissement.
Dans le cas où les revenus de la personne âgée hébergée en maison de retraite ne seraient pas suffisants pour payer le loyer demandé par la maison de retraite,il est possible de demander l'aide sociale. Il est important de savoir que le montant l'aide sociale accordé pourra récupérée sur la succession au décès.
conjoint ou partenaire de PACS : 100 % (car il y a devoir de secours entre conjoints – la participation sera sur ses revenus dépassant le SMIC net) enfants : 25 % beaux-enfants veufs avec enfant(s) : 12,5 % petits-enfants : 12,5 %.
Le montant de l'obligation alimentaire est calculée en fonction du besoin de la personne à aider et de la capacité financière de celui ou ceux qui doivent apporter l'aide. Cette obligation est révisable en fonction des besoins d'aide à apporter et de la situation des aidants (baisse de revenus par exemple).
Rémunération : il est possible d'être indemnisé durant le congé de proche aidant à hauteur de 66 jours au total par l'allocation journalière du proche aidant. Son montant est de 62,44 euros par jour par jour et 31,22 euros par demi-journée. Il peut être versé dans la limite de 22 jours par mois.
Le proche aidant doit prouver qu'il a dû réduire ou supprimer son activité professionnelle pour pouvoir s'occuper de la personne aidée. Le montant de l'AJPA s'élève à 62,44 euros par jour et à 31,22 euros par demi-journée. Attention : le droit à l'allocation proche aidant est limité dans le temps.
Lorsqu'une personne âgée ne peut plus accomplir seule les actes simples de la vie quotidienne (se lever, s'habiller, préparer ses repas…), elle peut recourir à une aide à domicile, assistante de vie ou une auxiliaire de vie sociale.
Entre les frères et sœurs, il n'y a qu'une obligation morale, c'est –à-dire sans impact juridique coercitif. En effet, le juge ne peut pas contraindre un frère ou une sœur, même richissime, à participer au financement de la maison de retraite de son frère ou de sa sœur.
En cas de décès, les aides de l'APA ne sont pas récupérables sur la succession du bénéficiaire. Il n'y a donc pas à craindre qu'elles soient réclamées à un légataire, donataire, ni même aux parents bénéficiaires d'un contrat d'assurance-vie.
Plus de 1 800 € par mois : c'est le coût moyen mensuel qu'il faut compter en Ehpad.
La perte d'autonomie de la personne âgée se traduit par la nécessité d'une aide pour l'accomplissement des actes simples de la vie quotidienne. Cette dépendance partielle ou totale peut être causée par un accident ou une maladie, la rendant invalide. Elle peut aussi résulter d'un déclin physique dû au grand âge.
Pour être reconnu aidant familial (salarié ou non), il faut être une personne proche de l'individu dépendant : famille, ami, voisin, etc. Cette désignation peut être faite par l'individu en question.
Le médecin traitant ou le médecin de famille formule la demande d'entrée en maison retraite s'il le juge indispensable. Néanmoins, il est dans l'obligation d'en informer la famille et le patient. La valeur du certificat médical attestant la nécessité des soins et de l'accompagnement reste de la plus haute importance.
Etre une confidente, pourvoyeuse de bons conseils. Transmettre l'histoire familiale. Apporter des espaces de tranquillité dans la vie trépidante des Petits-Enfants (et de leurs parents) Faire avec les Petits-Enfants ce que les parents ne font pas, souvent faute de temps.
Droits des grands-parents
Les grands-parents ont un droit de visite et d'hébergement de leurs petits-enfants, mais aussi le droit d'échanger une correspondance avec eux et de participer à leur éducation dans la mesure où ils ne se substituent pas aux parents.
En effet, les grands-parents sont une grande source d'affection et d'attention pour leurs petits-enfants. Ils peuvent aussi offrir du soutien affectif aux parents et les aider à s'occuper des enfants en plus de leur rendre toutes sortes de petits services.