Les personnes bigorexiques pourraient sembler en forme, toniques et performants aux yeux des autres, mais lorsqu'elles ne peuvent s'adonner à leur activité sportive, elles ressentent un manque qui conduit à de l'irritabilité, de la nervosité, de l'anxiété mais aussi des perturbations du sommeil.
L'image déformée d'un corps que l'on veut parfait est souvent la cause de la bigorexie. Cette maladie était courante chez les bodybuilders qui finissent par perdre de vue l'image réelle de leur corps, elle concerne aujourd'hui tous les sports.
Causes. Une cause possible de la bigorexie est la production d'endorphines, apportant une sensation de bien-être, qui est stimulée lors de la pratique sportive. D'autres raisons sont purement psychologiques : manque d'estime de soi, vide affectif ou encore besoin de changer d'apparence physique.
La bigorexie est considérée comme une maladie chronique et est, de ce fait, entièrement prise en charge par la Sécurité sociale.
Se dépenser, dépasser ses limites et toujours s'améliorer sont les objectifs recherchés par tout sportif, aussi bien amateurs que professionnels. Cependant, lorsque ce besoin d'activité devient compulsif et irrépressible, on parle de bigorexie.
La bigorexie se soigne comme les autres addictions comportementales en suivant une thérapie, avec un psychiatre addictologue ou un thérapeute spécialisé en thérapies cognitives et comportementales. Il existe également des psychologues du sport qui peuvent aider les sportifs souffrant de bigorexie.
Enfin, selon l'Association Santé et Environnement France (ASEF), la bigorexie peut présenter des risques pour la santé, au-delà des problèmes professionnels, familiaux et psychologiques comme l'épuisement généralisé, les déchirures musculaires, les atteintes tendineuses, les fractures osseuses et l'infarctus.
Certaines personnes ont développé une véritable addiction au sport, appelée alors "bigorexie", à tel point qu'elles souffrent de crises de sevrage en cas d'arrêt forcé.
Depuis 2011, la bigorexie est reconnue comme maladie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), et est définie comme une « dépendance de l'être humain à l'activité sportive ».
Cela s'explique simplement par le fait que le sport entraîne un véritable plaisir de l'effort. Celui-ci provient notamment de la libération de dopamine, un neurotransmetteur qui provoque une sensation de bien-être dans tout le corps.
des douleurs articulaires et musculaires fréquentes (crampes, tétanie) ; des jambes plus lourdes que d'habitude ; des infections ou inflammations récurrentes ; une perte notable de motivation.
Les réponses avec le Dr Laurent Karila, psychiatre et spécialiste des addictions : "La clé pour se sortir de l'addiction au sport, ce n'est pas l'abstinence. Il faut essayer de prendre le dessus sur le comportement, c'est-à-dire consommer de manière modérée, maîtriser et garder le contrôle sur la pratique.
D'autant que pour les anciens sportifs comme les autres, on a tendance à prendre du poids avec l'âge aussi. A cela plusieurs raisons : la réduction de l'activité physique (donc perte de volume musculaire) et la baisse conséquente du métabolisme.
L'Agence française de lutte contre le dopage a dévoilé ce mercredi son rapport d'activité 2 022. Le MMA, le cyclisme et le rugby, à 13 et à 15, sont les sports les plus touchés par le dopage. L'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) n'avait jamais recueilli autant d'échantillons de toute son histoire.
Les endorphines sont des molécules libérées par le cerveau, plus particulièrement par l'hypothalamus et l'hypophyse. L'activité qui libère le plus d'endorphines est sans conteste le sport, et ce pendant et plusieurs heures après l'effort. Il s'agit en fait d'une morphine naturelle produite par notre organisme.
Le comportement sédentaire est caractérisé par une dépense énergétique faible en position assise ou allongée (excluant le sommeil) : regarder la télévision, être assis dans une auto, dans les transports en commun, dans un bureau, lire, etc.
Les conséquences physiques
La personne va au-devant de problèmes musculaires, tendineux, osseux (fractures de fatigue). Plus elle persiste dans son activité, plus elle va ressentir de l'épuisement. Cela peut aller jusqu'à l'infarctus.
La « bigorexie » : quand le sport devient une contrainte
La dépendance à une pratique sportive excessive s'appelle la « bigorexie ». Cette addiction au sport se définit par une pratique excessive, trop intensive, incontrôlable, malgré la connaissance des conséquences négatives sur la santé.
La préparation du culturiste pour une compétition se compose principalement d'un entraînement de musculation, de repos, et d'un contrôle strict de l'alimentation (régime généralement riche en protéines et nutriments essentiels, avec un apport calorique très variable selon les phases de la préparation).
La rectocolite hémorragique et la maladie de Crohn sont des inflammations chroniques de l'intestin qui s'accompagnent parfois de petites hémorragies. Ces deux maladies évoluent par poussées pendant lesquelles l'activité sportive est déconseillée.
Depuis le 18 juin 2018, l'addiction au jeu vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle porte le nom de « gaming disorder ».
Le sport, un antistress de qualité
Conséquence de l'action des endorphines et de ce bien-être général, les niveaux de stress et d'anxiété diminuent de manière significative avec la pratique d'une activité sportive. L'exercice favorise également un meilleur sommeil.