Depuis que la Chine a interdit l'importation de déchets plastiques, il y a 3 ans, les rebuts européens ont changé de destination. C'est désormais en Turquie, et plus précisément dans la région d'Adana, au sud, que l'industrie de recyclage des déchets européens fait florès.
L'Afrique, qui réceptionne déjà des produits toxiques au rebut venus d'ailleurs, deviendra-t-elle en plus « la poubelle du monde » des déchets plastiques ? A l'assemblée de l'ONU pour l'environnement qui s'ouvre lundi 28 février à Nairobi, les pays du continent tenteront de s'unir pour l'éviter.
Près de 25 % ont été mis en décharge ou éliminés/incinérés sans valorisation, moins de 27 % ont été valorisés en énergie (via l'incinération) et 48,6 % ont été recyclés.
Des décharges sauvages apparaissent et plusieurs pays, dont l'Éthiopie, le Congo, le Burkina Faso, le Mozambique, le Mali ou le Niger voient leurs décharges déborder d'ordures ménagères mais aussi de matériaux toxiques ou d'équipements électroniques, venus de pays développés.
L'AMA est l'Azienda Municipale Ambiente. C'est le service qui gère les déchets (rifiuti) de la ville de Rome, www.amaroma.it.
S'y ajoute un problème technique majeur : l'insuffisance d'infrastructures de stockage et de traitement. A ce jour, la Sicile ne compte que treize décharges et seuls 6 % de ses ordures sont recyclées, soit le taux le plus bas d'Italie.
C'est une île à déchets et c'est vraiment toute l'île! Des bouteilles en plastique, des papiers, des poubelles jetés le long des routes et par milliers! Cela entraîne des incendies, nous en avons vu au moins 1 à 2 par jour.
Le continent, qui réceptionne déjà des produits toxiques au rebut venus d'ailleurs, deviendra-t-il en plus «la poubelle du monde» des déchets plastiques ? A l'Assemblée de l'ONU pour l'environnement qui s'ouvre lundi 28 février à Nairobi, les pays du continent tenteront de s'unir pour l'éviter.
En valeur absolue, c'est la Chine qui produit le plus de déchets municipaux parmi tous les pays figurant dans la base de données de la Banque mondiale, avec 395 millions de tonnes par an, suivie par les États-Unis (265 millions de tonnes).
La Belgique est le pays européen qui a obtenu les meilleurs résultats en matière de gestion des déchets en 2013. En réduisant sa production de déchets et en atteignant un bon taux de recyclage, les Belges parviennent à envoyer seulement 197 kg de déchets par habitant en décharge ou en incinération.
Si la grande majorité des emballages plastique français est recyclée dans l'Hexagone, 27 % sont envoyés en Europe et 2 % ailleurs dans le monde, affirme Citeo, l'organisme chargé de subventionner les collectivités à la tonne de déchets envoyés au recyclage.
- 30% des déchets plastiques sont déversés dans la nature ou dans des décharges sauvages. Malheureusement, ces déchets finissent bien souvent dans les océans.
Sur les 8,3 milliards de tonnes métriques produites, 6,3 milliards se sont transformées en déchets plastiques. Seuls 9 % de ces déchets ont été recyclés.
On peut les déposer dans des bornes de collecte à condition qu'ils ne soient ni mouillés, ni souillés. Ils peuvent en revanche être troués. Dans les conteneurs du Relais, par exemple, il faut déposer ses vêtements dans des sacs de 50 litres maximum (vêtements, linge de maison, petite maroquinerie, chaussures).
La production de déchets
En 2017, chaque Européen produisait en moyenne 486 kg d'ordures ménagères. La Roumanie est le pays de l'UE qui produit le moins de déchets pas habitant (272 kg), contrairement au Danemark qui est le plus gros producteur (781 kg par habitant).
Les vêtements déposés dans les bennes de collecte sont majoritairement exportés dans des pays pauvres où ils sont à nouveau commercialisés. Les plus abimés d'entre eux finissent leur voyage dans des décharges à ciel ouvert puis dans les océans.
L'étude révèle ainsi que Singapour est en tête des pays qui produisent le plus de déchets plastiques à usage unique par habitant, avec 76 kilogrammes (kg) par personne en 2019.
Les États-Unis sont les plus gros producteurs de déchets plastiques au monde, loin devant les autres. Les États-Unis sont de loin le pays contribuant le plus à la pollution plastique dans le monde, selon un nouveau rapport publié mercredi, qui appelle à développer une stratégie nationale pour y remédier.
Le "7e continent de plastique". On le décrit comme une immense plaque de déchets évoluant dans le nord de l'océan Pacifique, de la taille d'un tiers des Etats-Unis ou de six fois la France. Aussitôt se forme à l'esprit l'image d'un gigantesque amas compact de sacs plastiques, bouteilles, filets et autres bidons...
Les dépôts d'ordures ménagères représentent non seulement une pollution « esthétique » du cadre de vie, mais ils sont surtout une source très diverse de maladies. Paludisme, intoxications alimentaires, fièvre typhoïde, choléra…
Processus de recyclage des plastiques
Par exemple les trémies, les extrudeuses et les agrégateurs. Ce processus consiste à fragmenter les déchets par broyage et éventuellement par micronisation suivi de leur séchage. Ensuite, ces fragments sont utilisés directement par extrusion suivi par une granulation.
Les "déchets dangereux" contiennent, en quantité variable, des éléments toxiques ou dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l'environnement. C'est pourquoi ils sont soumis à une réglementation particulière pour leur gestion et leur valorisation.
Du sud au nord de l'île, les sacs poubelles et déchets sont jetés sur les bords de route, bords de mer et dans la nature. En parcourant les routes on ne voit que ça, comme si les fossés et la nature faisaient office de décharge. Les sacs poubelles se déchirent laissant ainsi les déchets se disperser dans la nature…
En effet, 91% des Siciliens parlent le sicilien comme langue maternelle et l'italien comme langue seconde. Seuls 8% des habitants de l'île ne parlent que l'italien moderne qui dérive du toscan. Ce sont deux langues d'origine latine (langues romanes) du groupe «italo-roman».