30 juillet 1943, ce jour-là, Marie-Louise Giraud, 39 ans, est condamnée à mort pour avoir pratiqué des avortements illégaux à Cherbourg est guillotinée.
Elle est la dernière femme à avoir été exécutée en France. Tout finit au petit matin du jeudi 21 avril 1949. Ce matin-là, Germaine Leloy-Godefroy est guillotinée dans la cour de la maison d'arrêt d'Angers (Maine-et-Loire). Elle est la dernière femme condamnée à mort et exécutée en France.
Henri Sanson brandit la tête de Marie-Antoinette d'Autriche à la foule, (musée de la Révolution française, Vizille).
Marcel Chevalier, portrait du dernier bourreau de France : La Croix en a parlé à l'occasion du 40è anniversaire de l'abolition de la peine de mort. Il a débuté son métier à la fin des années 50, d'abord comme exécuteur adjoint. Marcel transportait puis montait l'échafaud.
BOURRELLE : Définition de BOURRELLE.
Charles-Henri Sanson, né le 15 février 1739 à Paris et mort le 4 juillet 1806 dans la même ville, est un bourreau français, officiellement exécuteur des hautes œuvres de Paris, sous les règnes des rois Louis XV et Louis XVI, puis sous la Première République française.
On commence alors à charger un habitant de la ville, toujours le même, des exécutions. Dès qu'il devint professionnel, il fut haÏ et méprisé. Ce mépris de la société se manifestait de milles manières. Pendant longtemps, le bourreau fut qualifié « d'opérateur », « maîtres des basses et hautes œuvres ».
Elle dit que de toute façon elle n'avait pas voix au chapitre, qu'elle était l'épouse de Louis XVI et qu'elle avait toujours suivi son mari. Mais ce qui est abominable, c'est l'accusation ignoble d'inceste avec son fils -on fait témoigner contre elle son enfant de 8 ans.
Physiquement, Marie-Antoinette a les cheveux qui tirent vers le blond, les yeux bleu gris, le visage ovale et le nez aquilin. « Sa beauté n'est pas régulière. […]. D'aucuns lui reprochent aussi la mâchoire trop forte des Habsbourg et une poitrine trop abondante.
Accusée d'attenter à l'indivisibilité de la République, elle est condamnée à mort par la Terreur, et exécutée le 3 novembre 1793. Elle est alors la deuxième femme guillotinée, après Marie-Antoinette à laquelle elle avait dédié sa déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
La dernière exécution capitale a lieu à Marseille, le 10 septembre 1977. Hamida Djandoubi est exécuté après avoir été condamné par la cour d'assises des Bouches-du-Rhône le 25 février 1977 pour viol, assassinat, actes de torture et de barbarie.
On s'attache plus longuement à l'évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu'il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance.
Guillotinée en 1793 sous la Terreur, Olympe de Gouges avait commis le crime de rédiger une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
Le 15 octobre 1942, le commissaire Jean Trouvé du 2e arrondissement de Cherbourg reçoit une lettre anonyme l'informant que Marie-Louise Giraud, pratique des avortements à son domicile, 20 rue Grande-Vallée.
Ces interventions se pratiquaient illégalement, dans la clandestinité, souvent par des méthodes dangereuses (injection d'eau savonneuse dans l'utérus, pose de sondes dans le col de l'utérus, aiguilles à tricoter, massages etc.).
Apparue au XIXe siècle, cette expression fait référence à ces femmes qui pratiquaient l'avortement de manière clandestine et complètement illégale. "Anges" parce que ces êtres purs, une fois décédés, rejoignez forcément le paradis où ils deviendraient des anges.
Les combats d'Olympe de Gouges. Olympe de Gouges s'engage contre la monarchie absolue, pour les droits des femmes, le divorce et la reconnaissance des enfants naturels, ainsi que pour l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort.
Son soutien aux Girondins et ses dénonciations des massacres et des risques de dérives de la Révolution lui valent d'être arrêtée et condamnée à mort. Guillotinée en 1793, ses derniers mots sont « Enfants de la Patrie, vous vengerez ma mort ».
Dans d'autres écrits, elle s'en prend à l'esclavage et à la peine de mort. Sur le plan politique, Olympe de Gouges soutient le roi Louis XVI, lors de son procès. Puis elle prend le parti des Girondins et publie des pamphlets contre Marat et Robespierre.
—L'Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l'échafaud.
Un friauche, c'est en argot un condamné à mort qui s'est pourvu en cassation. Il sera donc sans doute exécuté six semaines plus tard.
Le livre est un plaidoyer pour l'abolition de la peine de mort. Hugo présente ses arguments surtout dans la préface : C'est un châtiment cruel, inhumain. La justice ne doit pas « punir pour se venger », mais « corriger pour améliorer »
George Junius Stinney Jr. George Junius Stinney Jr., né le 21 octobre 1929 à Pinewood (Caroline du Sud) et mort le 16 juin 1944 à Columbia (Caroline du Sud), est un Afro-Américain de 14 ans condamné à la peine de mort pour le meurtre de deux fillettes de 7 et 11 ans en 1944.
Pourquoi il faut abolir la peine de mort
L'exécution est le châtiment ultime et irrévocable : le risque d'exécuter un·e innocent·e existera toujours. Depuis 1973, par exemple, plus de 191 condamné·e·s à mort ont été mis hors de cause ou libérés aux États-Unis après que leur innocence a été démontrée.
Au haut de deux poutres verticales est un mouton armé d'un instrument tranchant, taillé d'une manière horizontale, et retenu par une corde que l'exécuteur lâche, et qui, tombant perpendiculairement sur le cou du patient, le décapite ; la tête roule dans un panier, et le corps reste exposé quelque temps après l' ...