En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Après, on présentera les précurseurs puis les fondateurs du protestantisme : Martin Luther avec le luthéranisme et Jean Calvin avec le calvinisme.
Chez les protestants, le responsable de la communauté est le pasteur. Contrairement à un prêtre catholique, le pasteur a le droit de se marier et d'avoir des enfants. Il existe des femmes pasteurs. Le pasteur, chez les protestants réformés, n'est qu'un professionnel du culte : n'importe qui peut faire le culte.
Sans s'en douter, Martin Luther va ce faisant briser l'unité de l'Église catholique et jeter les bases d'une nouvelle confession chrétienne, en plusieurs variantes réunies sous le nom de « protestantisme » [au sens de : professer sa foi, du latin pro (pour) + testare (témoigner)].
Au début du xvi e siècle, Martin Luther s'oppose à l'Église catholique et lui reproche des abus, tels que la simonie et la vente des indulgences. Les grands réformateurs protestants sont Martin Luther, Jean Calvin et Ulrich Zwingli. La simonie est l'achat de biens spirituels ou de charges ecclésiastiques.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Tandis que les Catholiques voient la voie du Salut dans la foi, dans les « œuvres méritoires » et dans les Sacrements, les Protestants voient en Christ sur la croix l'unique et seule expiation possible pour les péchés des hommes.
On considère souvent que luthériens, réformés et anglicans sont les représentants du protestantisme historique, mais certaines Églises qualifiées d'évangéliques sont nées il y a déjà plusieurs siècles, au gré de plusieurs mouvements de «réveil» chrétien.
Ces deux interprétations opposées se retrouvent aux commencements du protestantisme. Luther opte pour l'allégorie, Calvin la refuse. Luther enseigne que nous sommes sauvés par la seule grâce de Dieu et que nos bonnes œuvres n'y contribuent pas sous forme de mérites.
Les catholiques et les orthodoxes prient les Saints. Ils croient au Purgatoire et vénèrent la Vierge Marie comme figure sainte. Cela constitue une autre différence importante avec l'Eglise protestante qui refuse les Saints et ne voue aucun culte à Marie.
Les protestants ne reconnaissent pas l'autorité du Pape, ni celle des cardinaux. Pour des raisons historiques, il existe une multitude de communautés protestantes non affiliées les unes aux autres.
Dans le protestantisme historique, le pasteur est élu par un conseil presbytéral (lui-même élu par l'assemblée générale locale) en concertation avec un conseil régional (ou synodal) qui est son véritable employeur.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Les protestants se refusent à créer ce qu'ils voient comme une catégorie de super-chrétiens entre Dieu et les hommes. Ils considèrent qu'il y a dans le culte des saints un risque de détourner le croyant du seul Christ, voire de verser dans une forme d'idolâtrie.
Si aujourd'hui la fête commerciale a pris le pas sur la fête religieuse, Noël reste l'un des points d'orgue de l'année liturgique chrétienne. Pour les catholiques, orthodoxes et protestants, Noël symbolise la naissance de Jésus, venu au monde pour aider les hommes.
Le pasteur a un rôle important, car il a un ministère d'unité qui permet aux différents membres d'être bien articulés les uns aux autres, mais, à la différence du prêtre, il n'est pas indispensable à l'Église. La tradition protestante dit que le pasteur n'appartient pas à l'être de l'Église, mais à son bien-être.
En consacrant l'égalité par le baptême de tous les chrétiens et affirmant la seule autorité de la Bible, les réformateurs protestants rejettent l'organisation traditionnelle des Églises catholiques et orthodoxes qui repose sur un clergé ordonné pour représenter le Christ.
Le lieu de culte traditionnel se nomme « temple » (ou parfois église, notamment chez les luthériens et chez certains réformés ou au Canada).
Le chapelet œcuménique des miracles est prié sur le chapelet marial traditionnel et est basé sur la méditation des miracles de Jésus. Il a obtenu une réponse favorable de chrétiens catholiques, protestants et orthodoxes et est prié par les membres de ces dénominations.
Protestants. Dans le protestantisme, aucune image n'est liée au paradis. L'existence connaît trois phases: ici-bas, la résurrection qui interviendra à la fin des temps, lors du Jugement dernier, et la période transitoire entre ces deux états.
Christianisme évangélique
Article détaillé : Baptême du Saint-Esprit. Dans le christianisme évangélique, le Saint-Esprit est considéré comme étant pleinement Dieu.
Impacts de la Réforme protestante
À la suite de la Réforme protestante, l'Église catholique romaine n'était plus une force unificatrice en Europe occidentale. En fait, les différences de religion sont devenues une source de violence et la cause de guerres dans toute l'Europe.
On considère que les protestants ont tous en commun trois convictions fondamentales : 1) la Bible est l'autorité suprême en matière de vérité religieuse; 2) l'être humain n'est sauvé que par la grâce de Dieu, c'est-à-dire par un don non mérité; 3) tous les chrétiens sont prêtres, c'est-à-dire qu'ils peuvent intercéder ...
En conséquence, l'Église fut fracturée, donnant naissance à une multitude de dénominations, y compris la première, le Luthéranisme, et à de nombreuses autres qui se sont formées et continuent à se perpétuer dans le siècle présent. L'histoire commence avec la rupture du roi Henri VIII avec l'Église catholique romaine.