Il y avait une fois à Athènes, com- mence Xénophon, une belle femme nommée Théodote, qui acceptait d'avoir commerce (sunebnai) avec qui «l'en persuadait (tÈ peBonti) ».
Libertin, il est le disciple, l'ami et l'amant occasionnel de Socrate ; c'est dans la bouche d'Alcibiade que Platon place son portrait de Socrate dans Le Banquet ; dans son Gorgias, Platon fait également dire à Socrate qu'il aime Alcibiade. Ils ont été compagnons d'armes, et Socrate lui sauve la vie en 432 av.
En allant au-delà de la simple relation éraste-éromène**, Socrate et Alcibiade constituent un couple mythique. En effet, leur lien dépasse le mode de relation communément admis entre deux hommes dans la Grèce antique.
Platon est le disciple de Socrate durant neuf ans, de 407 à la mort du maître, en 399 av. J. -C. Malade, plein de regrets déchirants et d'indignation après le procès et la condamnation de Socrate, il ne peut assister à la mort du philosophe.
Disciples et continuateurs
Ce sont Antisthène, Eschine de Sphettos, Platon, Xénophon, Euclide de Mégare, Aristippe de Cyrène et Phédon d'Élis. Tous, sauf peut-être Aristippe, ont écrit des dialogues socratiques.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
“Il n'y a point de travail honteux.” “Rien n'est trop difficile pour la jeunesse.” Vos avis (53) : “Le bonheur c'est le plaisir sans remords. ”
Plus précisément, son accusateur, Mélétos, lui reproche trois choses : ne pas reconnaître les dieux de la cité, avoir introduit de nouvelles divinités à Athènes et corrompre la jeunesse. C'est de cela que Socrate doit répondre. Comment s'est déroulé son procès ?
Ce point est également confirmé par les surnoms dont l'affublent les comiques (cf. Eupolis ou Aristophane) : le gueux, le mendiant, le va-nu-pieds, etc. Il a également été présenté comme un clochard, sale, se faisant battre par des individus exaspérés par sa manie de la discussion.
L'amour platonique provient du nom du philosophe grec Platon. Il ne s'agit pas d'une théorie exprimée par Platon mais d'une extension de celle exposée dans le Banquet, la République et le Phèdre. Il exprime le fait que ce sont des qualités qui sont aimées dans une personne, et non la personne elle-même.
Par choix, il vit modestement, pieds nus, vêtu d'un manteau grossier, et consacre son énergie à enseigner gratuitement, contrairement aux sophistes, sa philosophie dans les lieux publics et les gymnases. Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice.
Mais il y a aussi un aspect positif de la piété que Socrate revendique dans sa défense. Selon lui, en exerçant sans relâche leur esprit et en développant leur faculté de penser et d'argumenter, les philosophes s'approchent de plus en plus du savoir qui appartient en propre au divin - même s'ils ne l'atteignent jamais.
Socrate [...] d'autre part, cohabita avec deux femmes prises comme épouses, Xanthippe, dont il eut un fils, Lamproklès, et, en second lieu, Myrto, la fille d'Aristide le Juste, dont naquirent Sophroniskos et Ménédémos - ou Ménéxénos -, à ce que croient certains.
Mais, pour la majorité de nos sources, la cause est entendue : c'est bel et bien Socrate qui fut disciple d'Aspasie, sous la houlette de laquelle il étudia la rhétorique (voire la philosophie) et apprit tout ce qui concerne l'amour13. 16Socrate et Aspasie, donc : faut-il s'étonner de cette rencontre ?
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant. Loin d'être un remède à l'oubli, il le produit en fait, parce que le discours écrit engendre une insouciance à l'égard de ce qui est dit.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Philosophe grec (Alôpekê, Attique, 470-Athènes 399 avant J. -C.).
La phrase de Socrate « Connais-toi toi-même » constitue l'un des piliers de la philosophie car elle invite à comprendre comment nous fonctionnons en faisant de notre pensée, de notre être et de notre réflexion un sujet d'interrogation. La démarche de compréhension de soi mène à la compréhension du monde.
Platon meurt à Athènes en 347 ou 346 av. J. -C., au cours d'un repas de noces. Son corps est inhumé à l'Académie, où il écrivait et enseignait toujours au moment de sa mort.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Non, Socrate n'a pas peur parce qu'il est croyant ! Il le dit dans son Apologie mais c'est surtout dans le Phédon qu'il explique pourquoi il est serein face à la mort. Le philosophe croit en l'éternité des âmes. Pour lui, la mort n'en est pas vraiment une.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.