Fondée par le grec Pyrrhon d'Élis (ce pourquoi le terme de scepticisme a pour synonyme « pyrrhonisme »), cette doctrine déploie un arsenal de contre-arguments logiques (comme la régression à l'infini, la pétition de principe) pour remettre en cause toute affirmation qui prétend atteindre le vrai.
Le scepticisme de Descartes s'inspire fortement de celui de Montaigne (Les Essais). On peut considérer que Descartes est plus proche de Montaigne du point de vue des principes fondamentaux de sa pensée que des philosophies rationalistes ultérieures.
3Le plus célèbre exemple de ce scepticisme philosophique apparaît dans Méditations de philosophie première1 de René Descartes (1641 en latin et 1647 en français). Dans la Première Méditation, Descartes soulève deux inquiétudes sceptiques liées l'une à l'autre.
Ce courant sceptique, né au iii e siècle avant J. -C.
Descartes n'est pas un sceptique. Il cherche au contraire à réfuter « les extra- vagantes suppositions des sceptiques » et à trouver un point d'appui solide pour découvrir la vérité. Il oppose donc au doute sceptique son doute hyperbolique, qui est un doute de méthode.
1La pratique cartésienne du doute dans les Méditations est tellement connue et a eu un tel impact sur les esprits que le terme de « scepticisme » en est venu à évoquer la démarche cartésienne. Pourtant, la pratique cartésienne du doute n'est en rien sceptique.
sceptique
Qui a tendance à mettre en doute les croyances et les vérités couramment admises : C'est un esprit sceptique et destructeur. 3. Qui doute de quelque chose, qui refuse de se prononcer et réserve son jugement sur une question particulière : Être sceptique sur un programme économique.
Le scepticisme affirme que l'homme ne peut trouver ni une réponse aux questions philosophiques, ni une certitude concernant les réponses aux questions philosophiques et énigmes de la nature et de l'univers, même si celles-ci existent.
Du latin dubitare : « balancer », « hésiter ». État d'incertitude qui fait qu'on ne peut prendre une décision soit par manque de connaissance, soit par faiblesse psychologique (on parle alors d'aboulie, voire de « folie du doute »), soit volontairement.
Définition de sceptique nom et adjectif
Personne qui adopte une attitude de scepticisme. C'est une sceptique.
210. Doute philosophique, doute méthodique de Descartes. Attitude du sujet pensant qui considère tout jugement sur tout objet de connaissance comme douteux afin de tendre vers la plus grande certitude possible, la certitude première étant celle du sujet pensant lui-même (cf.
Descartes constate que, même si toutes nos pensées sont des illusions, il y a nécessairement un sujet de l'illusion, un sujet pensant qui en est la victime. Le doute débouche ici sur une certitude absolue (enfin !) : je doute, il y a donc quelque chose qui doute, je suis donc une chose pensante.
Le doute philosophique
Nous distinguerons principalement trois sens au doute philosophique: le doute sceptique extrême (ou doute pyrrhonnien), le doute sceptique modéré (ou doute humien) et le doute méthodique (ou doute cartésien).
Synonyme : défiance, doute, incertitude, incrédulité, méfiance.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
[Corresp. à scepticisme A 1 b] Philosophe qui nie la possibilité de la connaissance de l'absolu, qui refuse d'admettre une chose sans examen critique.
embarras, équivoque, flottement, flou, hésitation, incertitude, indécision, indétermination, irrésolution, perplexité. Contraire : affirmation, assurance, certitude, conviction, croyance, décision, résolution.
Le doute, en fait, est l'ami de la confiance. Il vous invite à questionner vos certitudes, dans certaines situations ou par rapport à certains projets. Il vous permet de peaufiner votre idée pour créer quelque chose d'encore meilleur ! Mais le doute seul, en fait ne vaut rien.
Descartes lui reprend ainsi trois arguments justifiant le doute : la faillibilité des sens, qui peuvent tromper le sujet (par exemple, l'image du bâton brisé dans l'eau) ; le risque de la folie ; et la confusion avec le rêve, qui dissipe la frontière avec l'éveil et remet ainsi en cause la réalité du corps.
Le doute est donc le moteur de la recherche de la connaissance et de la vérité. Il me révèle que ce que je pense est un préjugé, c'est-à-dire une opinion toute faite qui s'est imposée à moi sans que je l'aie moi-même fondée ni analysée.
Le sceptique est celui qui voulait trancher les débats par la vérité, afin d'atteindre le bonheur, qui est la tranquillité de l'âme. Parce qu'il n'y parvient pas, il suspend son jugement: il découvre alors accidentellement que la paix de l'âme est essentiellement liée à la suspension du jugement.
Le doute est souvent lié à un manque de confiance en soi. Si vous doutez de vos compétences, cela peut être dû à une estime de vous dégradée. Il faut donc travailler sur ce point afin de ne plus, ou de moins douter. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
Définition de incrédule adjectif et nom
➙ agnostique, sceptique. nom Les incrédules. Qui se laisse difficilement persuader, convaincre.
volubile
1. Qui parle beaucoup, très vite et avec aisance. 2. Se dit d'une plante dont la tige grêle, parfois très longue, s'enroule soit de gauche à droite, soit de droite à gauche, autour des corps voisins, telle que le liseron, le houblon, la glycine.
Adjectif. Qui est dans une grande incertitude, dans une irrésolution pénible sur ce qu'il doit faire ou penser. Ce qui cause de la perplexité ou de l'irrésolution. Situation perplexe.