Issu des travaux d'Ivan Pavlov (1890) et de Skinner (1930), sur le conditionnement, ce courant théorique a ensuite dominé les recherches en psychologie durant la première moitié du XXème siècle. En somme, l'apprentissage se résume à l'établissement d'une connexion entre un stimulus et une réponse comportementale.
Behaviorisme, Cognitivisme, Constructivisme, Socio-constructivisme, Connectivisme… Il n'est pas toujours facile de se retrouver dans ces différents modèles !
Pour cette théorie, l'apprentissage est une adaptation des schèmes de pensées qui se fait de deux manières différentes : le processus d'assimilation et le processus d'accommodation.
Ce mouvement est issu des travaux de Jean Piaget, à l'origine de la plus célèbre des théories sur le constructivisme, où il dit que l'intelligence n'est pas innée mais se construit.
Développée par Jean Piaget (1964) en réaction au behaviorisme, la théorie constructiviste met en avant le fait que les activités et les capacités cognitives inhérentes à chaque sujet lui permettent de comprendre et d'appréhender les réalités qui l'entourent.
Développé par George Siemens et Stephen Downes, le connectivisme propose de revisiter la question de l'apprentissage à l'ère numérique, c'est-à-dire dans un monde en réseaux.
apprendre c'est traiter de l'information, par les mécanismes mentaux internes constitutifs de la pensée et de l'action (le cognitivisme). apprendre c'est construire des images de la réalité dans des situations d'action (le constructivisme);
Le constructivisme est une théorie de l'apprentissage centrée sur l'individu. L'apprenant n'absorbe pas le savoir mais se l'approprie en le mettant en perspective avec son vécu et ses représentations, il “construit” son savoir.
Psychologie : Le constructivisme est un courant de la psychologie qui s'appuie sur les postulats du psychologue, logicien et épistémologue suisse Jean Piaget (1896-1980). Il considère que le développement de l'intelligence est construit par l'individu lui-même grâce à ses interactions avec la réalité qui l'entoure.
Sa théorie, qui décrit finement les différents stades du développement de l'intelligence, permet d'identifier de façon précise les compétences cognitives propres à chaque stade du développement cognitif de l'humain et qui conditionnent les apprentissages possibles à chaque stade.
Les principaux courants théoriques de l'enseignement et de l'apprentissage : un point de vue historique. Ce document ne s'intéresse qu'à quatre courants pédagogiques, que l'auteur juge principaux : le béhaviorisme, le constructivisme, le cognitivisme et le socio-constructivisme.
A la différence de la théorie du socio-constructivisme qui se focalise sur les processus cognitifs indépendants de l'environnement d'apprentissage, la théorie de la cognition située et distribuée, se concentre plutôt sur l'environnement dans lequel l'apprentissage intervient.
Piaget accorde à l'activité autonome de l'enfant un rôle déterminant dans le développement intellectuel. Tous les facteurs du développement supposent l'engagement actif de l'enfant dans ses interactions avec le milieu physique et humain.
Les limites du constructivisme
Avec le temps, les représentations spontanées reprennent leur place, puisque dans la vie courante, elles fonctionnent. La conception initiale, fortement enracinée est trop éloignée de la nouvelle représentation proposée pour que l'apprenant puisse l'accepter.
Jérôme Bruner et l'innovation pédagogique
Dix ans d'expérimentation pédagogique m'ont convaincue qu'une réponse prometteuse est celle de la psychologie cognitiviste. Un de ses pères fondateurs est le psychologue américain Jérôme Bruner.
Pour Piaget, c'est l'interaction permanente entre l'individu et l'environnement qui permet de construire les connaissances, d'où l'appellation de constructivisme attribué à cette théorie de l'acquisition de la connaissance.
Ce n'est cependant qu'en 1967 que le nom de psychologie cognitive sera utilisé pour la première fois par Ulric Neisser comme titre d'un ouvrage de psychologie. L'année suivante, le premier modèle cognitiviste des structures de la mémoire est formulé par Richard Atkinson et Richard Shiffrin.
Les cinq composantes du connectivisme sont la communication, la collaboration, la motivation, la créativité et l'intégration.
Pédagogie de la transmission, behaviorisme, constructivisme, socioconstructivisme, et le tout nouveau connectivisme correspondent à des grands courants de la pédagogique, mais aussi à des grilles de lecture des processus entrant en jeu dans l'acte d'apprendre, et celui de transmettre.
Il acquiert des connaissances qu'il stocke et mémorise, tout en faisant preuve de réflexion sur ses stratégies d'apprentissage (métacognition) afin de faciliter le traitement et la mémorisation des informations.