2,4 fois plus que l'avion, selon Greenpeace Alors, les bateaux de croisière polluent-ils trois fois plus que les avions ? Une comparaison similaire se retrouve en tout cas citée par Greenpeace France.
Moins rapide et moins pratique, le ferry est aussi moins polluant en termes d'émissions de CO2 — même si ses impacts ne sont pas négligeables. D'après l'Agence européenne de l'environnement, le transport en ferry émet environ 60 grammes de CO2 par kilomètre et passager, soit près de trois fois moins qu'en avion.
Empreinte carbone d'un trajet en bateau
Là où les choses se corsent, c'est en ce qui concerne les ferries, qui émettent 267 grammes équivalent CO2 par kilomètre, contre 209 grammes pour un avion long-courrier.
C'est l'avion qui se trouve à la première place du podium, bien que son prédécesseur dans la liste lui fasse presque de l'ombre. Il reste le moyen de transport le plus polluant en termes d'émissions de CO2 par passager-kilomètre. D'après l'ADEME, un avion émet jusqu'à 230 g de CO2/passager/km.
Un navire de croisière arrêté à quai pendant une heure émet autant de pollution qu'environ 30 000 véhicules roulant à 30 km/h. Le fioul lourd utilisé par les paquebots contient 3000 fois plus de souffre que le diesel automobile.
L'avion pollue, c'est un fait que personne ne contredira. Mais son impact est souvent sous-estimé. Par exemple, les émissions liées aux vols internationaux ne sont pas comptabilisées dans les chiffres officiels sur l'impact climatique du transport aérien en France.
Consommation géante. « Le Wonder a beau être récent, utilisant un carburant lourd mais aussi un léger, il reste l'un des plus polluants du monde du fait de sa taille, soutient Élodie Martinie-Cousty, pilote du réseau Océans, mers et littoraux chez France nature environnement.
Concrètement, nous utilisons notre voiture beaucoup plus souvent que nous prenons l'avion. Il y a plus d'autos et de camions que d'avions en circulation. À l'échelle sociétale, en bout de ligne, le trafic routier reste plus polluant que l'aviation.
Miser sur les transports en commun
En ville, les transports en commun sont aussi rapides que la voiture, ils polluent moins et ils évitent le stress des embouteillages et la recherche d'une place de parking. Un passager de métro consomme environ 10 fois moins d'énergie qu'en utilisant sa voiture !
"Voyager en train à grande vitesse c'est 50 fois moins de CO2 émis que pour un voyage en voiture et 80 fois moins qu'en avion." Pour inciter les Français à préférer le train à l'avion ou à la voiture, la SNCF insiste sur l'aspect écoresponsable de son moyen de transport et l'illustre même en chiffre.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
Les transports
Selon le dernier rapport Secten du Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (Citepa), publié en juin 2022, le secteur des transports est celui qui émet le plus de gaz à effet de serre en France.
Les toilettes des avions stockent les déchets humains dans des réservoirs spéciaux, qui sont normalement vidés une fois que l'avion a atterri. Mais les autorités de l'aviation internationale reconnaissent que des fuites de toilettes peuvent se produire dans l'air.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
Ainsi, ce sont les Philippines qui arrivent en tête du classement des plus grands pollueurs des océans. On estime à plus de 350.000 le nombre de tonnes de déchets plastiques provenant de ce pays qui finissent dans les eaux chaque année.
Les navires polluent de différentes manières. La plus répandue est provoquée par l´émission de particules fines (dioxyde de carbone, soufre...), tandis que la plus médiatisée apparaît lors des marées noires et autres dégazages effectués par certains navires.
Aujourd'hui, les bus électriques sont les plus écologiques. Sur route ou hors route, ils sont une alternative verte aux transports urbains classiques et certains modèles comme le bus KARSAN JEST rendent même le trajet plus agréable grâce à un moteur silencieux.
La voiture étant privilégiée pour réaliser des trajets quotidiens - souvent utilisée par une personne par véhicule -, elle occupe sans surprise la première place de l'empreinte carbone du secteur des transports (53 % contre 3 % pour l'aérien).
Une empreinte carbone de l'avion beaucoup plus importante
Commençons par rappeler une évidence : l'avion pollue beaucoup plus que le train.
Tenter d'estimer l'impact environnemental de chaque secteur n'est pas toujours évident. D'après les données fournies par le rapport du GIEC (2014), les secteurs les plus polluants dans le monde sont les suivants : Production de chaleur et d'électricité (25%) Agriculture, foresterie et utilisation des sols (24%)
Les domaines de l'agriculture, du transport et de l'énergie sont les plus polluants et donc ceux qui doivent réduire le plus possible leur empreinte carbone.
À titre d'exemple, sur un trajet de quelques centaines de kilomètres, l'avion polluera 10 à 50 fois plus qu'un train à grande vitesse électrique, ou 5 à 10 fois plus qu'un bus. Le problème du transport aérien c'est qu'il s'ajoute généralement à ceux que l'on fait déjà en voiture.
Emissions de CO² : la voiture, de loin le transport le plus polluant.
En outre, en tenant compte du fait que camions et bus possèdent un moteur plus gros et consomment davantage de carburant à chaque kilomètre parcouru, les spécialistes estiment que les véhicules légers sont 10 fois plus polluants.