Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Les plus âgés sont les plus gros consommateurs
Les consommateurs quotidiens sont plus nombreux chez les personnes plus âgées (26 % des 65–75 ans déclarent boire de l'alcool chaque jour, contre 2,3 % des 18–24 ans).
Pour une même quantité d'alcool consommée, le taux d'alcool dans le sang sera généralement plus élevé chez une femme que chez un homme. D'abord parce que les femmes sont plus petites et moins corpulentes que les hommes. Ensuite parce-que leur corps comporte plus de tissus adipeux et moins d'eau.
Selon une étude publiée le 25 janvier 2021, c'est au Royaume-Uni que l'on retrouve les plus gros buveurs d'alcool au monde. Une étude du GDS (Global Drug Survey), publiée le 25 janvier 2021, met en garde contre la consommation excessive d'alcool de certains pays.
Alcool en France : les hommes boivent plus que les femmes, les jeunes plus que les vieux. Selon une étude publiée ce mardi par Santé Publique France, la consommation d'alcool en France a encore de beaux jours devant elle.
Le taux le plus élevé des consommateurs quotidiens (38 %) concernent d'ailleurs les hommes de plus de 75 ans. Les jeunes hommes ne sont pas en reste. Plus de la moitié des 25-34 ans déclare en effet boire au moins un verre par semaine. C'est 20 points de plus que les femmes de la même catégorie d'âge !
7,1% à 12,6% des adultes consomment quotidiennement de l'alcool selon les régions (moyenne nationale : 10,0%) La consommation d'alcool est significativement moins fréquente en Ile-de-France (7,1 %), Normandie (7,9 %) et Pays de la Loire (8,1 %), ainsi que dans l'ensemble des DROM.
Les français, qui représentent 35% de la consommation mondiale, soit près du tiers de cette dernière. Ils sont suivis des États-Unis (15%) et de l'Allemagne (10%).
Pour le sans-abri, une des principales fonctions de l'alcool est « de calmer le corps et l'esprit ». Ce que le SDF rapporte, selon Emmanuel Roquet, est que l'état dans lequel il souhaite se maintenir est souvent un état intermédiaire, entre les deux situations qu'il cherche à éviter.
INFOGRAPHIE Avec 148,6 litres par personne, la République Tchèque est le pays qui consomme le plus de bière au monde. La France ne figure, elle, qu'en 41ème position sur 50.
Une déficience génétique
Il s'agit en fait d'une mutation génétique qui touche jusqu'à 1/3 de certaines populations asiatiques, chez qui le gène permettant de métaboliser l'alcool est déficient. « Au départ, on a tous un gène qui permet de se débarrasser de l'alcool, qu'on appelle déshydrogénase (ADH).
Certaines personnes ne tiennent pas l'alcool. Cela ne dépend pas forcément de la quantité bue. C'est peut-être le signe d'une allergie, communément appelée "intolérance à l'alcool".
“Certains chercheurs pensent que c'est lié aux enzymes qui permettent la métabolisation de l'alcool, d'autres que la neurotransmission des informations par le cerveau varie,” précise le Dr Martin.
Dans une enquête publiée mardi, Santé publique France identifie les disparités régionales en matière de consommation d'alcool. Bilan : en Bretagne, on se soûle plus qu'ailleurs. Mais la consommation est plus quotidienne dans les Hauts-de-France, l'Occitanie et la Nouvelle-Aquitaine.
Le Danemark, champion de la consommation excessive d'alcool
Cela équivaut à plus de 5 verres d'alcool consommés en une seule soirée. Avec une moyenne européenne de 19%, la France se trouve encore dans le haut du classement avec 21% de Français qui se prennent « une cuite » par mois.
La pauvreté, l'isolation sociale, une éducation déficiente et la timidité peuvent aussi constituer des facteurs de risque. En outre, la façon dont le corps d'une personne traite l'alcool peut avoir des répercussions sur le risque de dépendance à l'alcool.
Un numéro à connaître : celui du 115, le SAMU social.
Peut-être qu'elle cherche plutôt du divertissement (oui, car c'est toujours un humain). Ou alors elle veut économiser. En lui donnant de la nourriture, tu lui donnes un truc périssable. Si ça se trouve elle veut économiser pour payer une chambre quelque part, qu'elle peut s'offrir seulement une fois par semaine.
17Ceux qui fouillent les poubelles, « en général des clochards », se nourrissent de détritus, la manche leur servant la plupart du temps à se procurer du vin. 18Dans les soupes populaires et les cantines des associations caritatives, les SDF mangent, par exemple, une tranche de corned‑beef sur une assiette de haricots.
LA FRANCE, PREMIÈRE EN fréquence annuelle de consommation d'alcool. En ce qui concerne la fréquence annuelle de consommation d'alcool, la France l'emporte. Les Françaises et Français ont bu 132 jours dans l'année, c'est 31 jours de plus que la moyenne mondiale qui est de 101 jours en 2021.
Avec 30 litres bus par an et par habitant, elle est loin derrière la République Tchèque, première du classement. Cette dernière consomme 146,8 litres de bière par personne et par an. La République Tchèque devance largement l'Autriche (107,8 litres) et l'Allemagne (106,1 litres), deuxième et troisième.
Le nord et l'est du pays sont davantage concernés par la consommation de bière, le Sud par la consommation de vin, l'Ouest par les alcools forts et les autres types d'alcool. En ce qui concerna la bière, c'est en Bretagne (23,2%) que l'on en consomme le plus avec la Guyane (22,3%).
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
Bretagne, Bourgogne, Grand Nord, les régions de France se battent la palme des plus grands buveurs de l'Hexagone !
Selon les chiffres de l'Insee sur les morts liées à l'alcool et au tabac, et ceux de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ex-Afssaps), ce sont les drogues légales qui tuent le plus en France. Le tabac est responsable de 78 000 décès chaque année, l'alcool 49 000.