Theodore Hall - un jeune physicien américain de Los Alamos, dont le travail d'espion ne fut révélé que très tard au XX e siècle. Il n'a jamais été arrêté pour son travail d'espionnage, mais semble avoir admis son activité ces dernières années à des journalistes et à sa famille.
Klaus Fuchs a mis en danger la sécurité de plus de personne et causé davantage de dégâts qu'aucun autre espion non seulement dans l'histoire des États-Unis, mais dans l'histoire de toutes les nations. Voici ce qu'écrivaient les membres du Congrès dans leur rapport de 1951.
Edward Teller, ou Ede Teller, est un physicien nucléaire hongro-américain, né le 15 janvier 1908 à Budapest et mort le 9 septembre 2003 à Stanford. Il est connu proverbialement comme le « père de la bombe à hydrogène ».
Robert Oppenheimer, est un physicien américain, né le 22 avril 1904 à New York et mort le 18 février 1967 à Princeton (New Jersey). Il s'est distingué en physique théorique puis comme directeur scientifique du projet Manhattan. À cause de son rôle éminent, il est régulièrement surnommé le « père de la bombe atomique ».
Défendu par certains proches, Oppenheimer est trahi par le témoignage de Teller et d'autres associés. Strauss exploite les liens d'Oppenheimer avec des communistes, anciens ou actuels, tels que sa défunte maîtresse Jean Tatlock et son frère Frank.
Parmi ceux-ci se trouve Lewis Strauss, un commissaire de l'AEC qui, à la suite de l'opposition d'Oppenheimer au déploiement des bombes thermonucléaires et de l'humiliation qu'il lui a fait subir devant le Congrès des États-Unis quelques années plus tôt (Strauss s'opposant à l'exportation de tout matériel radioactif, ...
Grand fumeur depuis l'adolescence, Oppenheimer a souffert de crises de tuberculose tout au long de sa vie. Il meurt d'un cancer de la gorge en 1967, à l'âge de 62 ans.
Dans le lot, on retrouve des faux raccords sur les tableaux, des personnages qui ne sont pas au bon endroit entre deux prises ou encore un drapeau américain qui compte beaucoup trop d'étoiles pour la période où le film a été tourné.
Située à environ une heure de route, la véritable Los Alamos abrite toujours un laboratoire top secret, qui veille à la sécurité et l'entretien de l'armement nucléaire américain. Mais depuis 1945, le village mystère est devenu une ville moderne.
Écoutez la suite du récit raconté par l'historienne Virginie Girod sur la vie de Robert Oppenheimer, le père de la bombe atomique.
Avec «Oppenheimer», Christopher Nolan espère être en mesure de retranscrire à l'écran le génie du physicien J. Robert Oppenheimer, sa manière de visualiser les atomes en mouvement, d'imaginer les vagues d'énergie, ainsi que sa perception du monde quantique.
Los Alamos est devenue une ville ouverte lorsque les barrières de sécurité ont été supprimées en 1957. Pourtant, de nombreuses zones – y compris les sites historiques liés au projet Manhattan – restent interdites.
Einstein y est présenté comme un interlocuteur privilégié d'Oppenheimer pendant l'élaboration de la bombe atomique : ce dernier va notamment le voir pour lui présenter certains de ses calculs les plus inquiétants.
En 1942, le physicien Robert Oppenheimer (1904-1967) est placé à la tête du projet Manhattan, nom de code de la mission de recherches secrète qui doit mener à la création de la première bombe atomique.
Einstein n'a pas participé au projet, il n'était même pas au courant. Il apprend horrifié le pouvoir destructeur de l'arme sur le Japon, pays qu'il avait visité une vingtaine d'années plus tôt.
Les trois brevets français. Frédéric Joliot, Hans Halban et Lew Kowarski au laboratoire en 1933. Début mai 1939 , les quatre français déposent trois brevets: les deux premiers traitent de la production d'énergie à partir d'uranium et le troisième, secret, du perfectionnement des charges explosives.
On considère néanmoins que le physicien américain Robert Oppenheimer est le père de la bombe nucléaire, car c'est lui et ses équipes qui ont travaillé sur la fission de l'uranium et du plutonium dans le laboratoire de Los Alamos qui a donné naissance à la première bombe atomique de l'histoire.
Depuis le 17 septembre 1942, à la demande du président Roosevelt, le Projet Manhattan, ultra secret et ultra prioritaire, réunit des scientifiques, des techniciens et des industriels. Le physicien J. Robert Oppenheimer dirige l'équipe qui fabrique la bombe, à Los Alamos.
Était-il donc nécessaire de lancer la bombe sur Hiroshima et sur Nagasaki ? Les conseillers de Truman avancèrent deux raisons. D'abord, il fallait convaincre le Japon de capituler sans conditions, d'autre part, la bombe mettrait fin à la guerre et permettrait d'épargner des vies humaines.
De son élève Oppenheimer, Born écrira plus tard : « C'était un homme de grand talent et il était conscient de sa supériorité d'une manière qui fut gênante et génératrice de bien des problèmes ! » Il n'empêche qu'Oppenheimer n'obtiendra jamais de prix Nobel en dépit d'un ou deux articles remarqués sur la « théorie des ...
"J'avais deux timelines. Une est en couleurs : elle correspond à l'expérience subjective d'Oppenheimer et constitue la majeure partie du film. L'autre est en noir et blanc. C'est une vision plus objective de l'histoire, à partir d'un autre point de vue", a-t-il révélé.
Tombe de Max Ophuls Oppenheimer (cinéaste) : Cimetières : Cimetière du Père-Lachaise : 20ème arrondissement : Paris : Routard.com.
“Oppenheimer soutenait une politique d'ouverture concernant les nombres et les capacités des armes atomiques dans l'arsenal américain ; Strauss croyait qu'une telle franchise unilatérale ne bénéficierait qu'aux planificateurs militaires soviétiques.
La raison en est que Lewis Strauss, cinq ans plus tôt, en 1954, a évincé l'illustre Oppenheimer de l'AEC (Atomic Energy Commission, « Commission de l'énergie atomique ») à l'issue d'une audition de quatre semaines, d'une humiliation et d'une brutalité sans précédent dans l'histoire de la démocratie américaine.