Quand la discrète Marguerite Rouffanche, unique témoin du massacre de l'église, décède à la fin des années 1980, c'est un électrochoc pour Oradour. « Elle avait une place importante dans le cœur des gens. C'est la dernière à avoir vu les femmes et les enfants d'Oradour.
Robert Hébras, bientôt 97 ans, est aujourd'hui le dernier survivant du massacre d'Oradour-sur-Glane.
Robert Hébras, né le 29 juin 1925 à Oradour-sur-Glane, est l'une des sept personnes à avoir survécu au massacre perpétré dans cette localité le 10 juin 1944 et devenu, dans la France de l'après-guerre, un symbole national des atrocités nazies.
Samedi 10 juin 1944 : la vie du paisible bourg limousin d'Oradour-sur-Glane est anéantie en quelques heures par une action brutale, méthodique et délibérée d'une partie de la division Waffen SS Das Reich.
Le village martyr, un lieu de mémoire et un récit d'histoire
Le 28 novembre 1944, le Gouvernement provisoire prend la décision de classer et de conserver les ruines, ce qui attire la reconnaissance nationale sur Oradour . Ces mesures érigent le village martyr en symbole d'une France blessée par l'occupation allemande.
Il s'agit du plus grand massacre de civils commis en France par les armées allemandes, semblable à ceux de Marzabotto en Italie, ou de Distomo en Grèce (ce dernier perpétré lui aussi le 10 juin 1944 ), qui transposent sur le front de l'Ouest des pratiques très courantes sur le front de l'Est.
Oradour-sur-Glane est tristement célèbre en tant que village martyr, victime d'un massacre perpétré par les SS en 1944. Les hommes sont fusillés, tandis que les femmes et les enfants sont enfermés dans l'église.
Oradour-sur-Glane est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Radounauds ou Radounaux (forme très peu usitée). Le nom d'Oradour-sur-Glane reste attaché au massacre de sa population par la division SS Das Reich le 10 juin 1944 .
Lammerding dans les années 1960.
24 juillet : combat de Javerlhac entre les Maquisards et les troupes allemandes et la milice française. 24 juillet, 26 juillet et 8 août : tragédie des puits de Guerry. 25 juillet : les Américains déclenchent l'opération Cobra vers le sud-ouest de la Normandie qui aboutit le 31 juillet à la percée d'Avranches (Patton).
Tarifs. Adulte : 7,60 €. Jeune de 10 à 18 ans : 5,20 €. Gratuit pour les moins de 10 ans, les personnes non-voyantes et handicapés mentaux.
Le village martyr est ouvert 7 jours sur 7 du 1er février au 15 décembre aux mêmes horaires que le Centre de la Mémoire (9h-17h/18h/19h selon les périodes). Dernier accès une heure avant la fermeture des portes. Accès libre et gratuit au Village Martyr en passant par le hall d'entrée du Centre de la Mémoire.
SchutzStaffel. Police militarisée du parti nazi. Organisation paramilitaire allemande mise en place dans le but de servir de garde personnelle à Hitler, et devenue ensuite la police militaire de l'Allemagne nazie.
La Schutzstaffel, plus connue sous son sigle SS, fondée le 4 avril 1925 pour servir de garde personnelle à Adolf Hitler était une organisation autonome au sein du NSDAP directement subordonnée à Hitler de 1934 à 1945. À partir du 6 janvier 1929 , elle fut dirigée par Heinrich Himmler, Reichsführer-SS.
A cet égard, le général Heinz Bernard Lammerding, commandant la division Das Reich en juin 44, était par excellence un pur produit de la nouvelle aristocratie nazie. Né à Dortmund, ingénieur diplômé, il s'était très tôt converti au national-socialisme.
En occitan, le nom de la commune est Sent Iriès. Ses habitants sont appelés les Arédiens.
Les habitants de la Haute-Vienne sont les Haut-Viennois.
La ville d'Oradour-sur-Glane est située dans le département de la Haute-Vienne de la région du Limousin. La latitude d'Oradour-sur-Glane est de 45.931 degrés Nord. La longitude d'Oradour-sur-Glane est de 1.033 degrés Est.
Il meurt à 29 ans d'un tir de char Sherman sur le front de Normandie le 29 juin 1944 . Il n'est donc pas jugé pour ses actes au procès de Bordeaux, destiné à statuer sur le sort des responsables du massacre d'Oradour.
La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
La campagne de France de 1944 est la libération de la France par les Américains, les Anglais et les Canadiens, et les FFL commandés par De Lattre de Tassigny et le général Leclerc participent aux combats. Le but est de libérer toute la France pour forcer l'Allemagne Nazie à capituler.
Une explication plus simple est que la conquête de la Suisse n'aurait guère apporté d'avantages stratégiques, alors qu'une longue et coûteuse guerre des montagnes aurait pu s'ensuivre. Bien que la Wehrmacht ait simulé des manœuvres contre la Suisse dans ses offensives, elle n'a jamais tenté d'envahir.