Le code civil (article 1242 alinéa 4) prévoit que les parents sont responsables des dommages causés par leur enfant : "le père et la mère, en tant qu'ils exercent l'autorité parentale, sont solidairement responsables du dommage causé par leurs enfants mineurs habitant avec eux".
La personne "civilement responsable" est celle que la loi désigne comme tenue d'assurer les conséquences pécuniaire d'un dommage dont l'auteur est une personne dont elle doit répondre ou en raison de ce que le dommage provient d'un bien meuble ou immeuble dont elle a la garde juridique.
Si les parents sont presque toujours responsables de leurs enfants mineurs, ils ne le sont pas pour les actes causés par leurs enfants majeurs. En effet, les majeurs sont responsables des conséquences de leurs faits et gestes. En ce qui concerne les dettes, les enfants majeurs sont seuls dans l'obligation de les payer.
Ils doivent protéger l'enfant dans sa sécurité, sa santé et sa moralité ; ils doivent aussi en assurer l'éducation et permettre son développement dans le respect dû à sa personne. Ils doivent prendre personnellement et / ou matériellement en charge la vie et l'éducation de l'enfant.
Un parent, en raison de l'exercice de l'autorité parentale, est tenu responsable des actes de son enfant. Si ce dernier a entraîné un dommage, ses parents peuvent être condamnés eux-mêmes à la réparation du préjudice de la victime, sous certaines conditions.
La loi n'a pas prévu de procédure pour expulser son enfant majeur de chez soi. Sachez en revanche qu'en vertu de l'article 207 du Code civil, vous devez lui verser des aliments s'il n'a pas d'emploi et s'il est dans le besoin.
L'expulsion de l'enfant majeur est possible, mais seulement lorsque les parents n'ont plus d'obligations envers lui. C'est cette condition qui détermine s'il est possible de recourir à l'expulsion ou non.
S'il a reconnu l'enfant avant l'âge d'un an, il exerce en commun l'autorité parentale avec la mère. S'il a reconnu l'enfant après l'âge d'un an, la mère exerce seule l'autorité parentale.
À tout âge, l'enfant doit le respect à ses parents et demeure sous leur autorité jusqu'à l'âge de sa majorité (18 ans) ou de son émancipation. Le mineur non émancipé ne peut, sans le consentement du titulaire de l'autorité parentale, quitter son domicile.
La limite d'âge
L'autorité parentale s'exerce jusqu'à 18 ans. En effet, à cet âge, les enfants ont atteint leur majorité et sont considérés comme des adultes. Si les parents n'ont plus la possibilité d'obliger l'enfant à respecter leurs volontés, il n'en demeure pas moins que leur présence sera nécessaire dans sa vie.
Les amendes sont des sanctions pénales et les mineurs de + de 16 ans (majorité pénale), sont redevables des amendes au même titre que les majeurs.
Tout d'abord, les père et mère ne sont responsables que des dommages causés par leurs enfants mineurs. Ils n'engagent donc pas leur responsabilité si leur enfant auteur du dommage est majeur, et cela même s'il continue à résider chez eux ou s'ils continuent à l'entretenir financièrement.
Qui est l'auteur ou le coupable de quelque chose, et doit en supporter les conséquences : Être responsable de la mauvaise gestion du service.
Indemnisation du préjudice moral des parents
Selon la Nomenclature Dintilhac, il convient d'indemniser quasiment automatiquement le préjudice moral des parents les plus proches de la victimes qui a perdu la vie. Il s'agit donc de l'époux ou de l'épouse, des enfants, des parents, des sœurs et frère.
La proposition de loi n° 4205 prévoit, comme son intitulé l'indique, de retenir la responsabilité des parents pour les infractions pénales commises par leurs enfants mineurs en cas d'imprudence, de négligence ou de manquement aux obligations parentales.
Le préjudice peut être causé par le fait d'une personne, par le fait d'un animal ou d'une chose, ou encore par la survenance d'un événement naturel ; son existence comme son évaluation relèvent du pouvoir souverain d'appréciation des juges du fond.
Au titre de l'autorité parentale, les parents assurent des droits et des devoirs visant à protéger l'enfant : assurer son hébergement, sa garde, sa surveillance, son éducation, veiller à sa santé, sa sécurité, sa moralité etc.
Si les parents étaient mariés, les 2 parents exercent en commun l'autorité parentale. Si les parents n'étaient pas mariés, le père exerce en commun l'autorité parentale avec la mère s'il a reconnu l'enfant avant l'âge d'un an. Si le père a reconnu l'enfant après l'âge d'un an, la mère exerce seule l'autorité parentale.
Bien entendu, un enfant n'appartient à personne, pas même à lui-même ! Né sous l'égide de la cide (Convention internationale des droits de l'enfant, 1989), il est « enfant de sa culture », citoyen « libre » et « égal » en droit, inscrit dans le langage et la parole, capable de dire « je » en son nom.
Le responsable légal 1 est le destinataire redevable de la facturation et de tous les courriers.
Avec 'parent 1' et 'parent 2', les familles auront tendance à inscrire le père en premier. Tout cela ne perturbera pas plus les enfants.
L'autorité parentale exclusive est envisageable soit lorsque l'un des parents manque gravement à ses obligations soit lorsqu'il souhaite se voir retirer l'autorité parentale.
Payer les études supérieures : que dit la loi ? Le financement des études supérieures apparaît d'abord comme une obligation naturelle. L'article 203 du Code civil impose toutefois aux parents d'assurer les dépenses d'entretien et d'éducation de leurs enfants.
Définissez des limites raisonnables
L'établissement de limites concrètes aide les jeunes à savoir comment faire face à la frustration. Cela leur apprend également à reconnaître jusqu'où ils peuvent aller. Les limites doivent être claires, ne pas exiger plus ou moins.
L'autorité parentale peut être retirée au parent qui représente un danger pour son enfant ou lorsqu'il ne s'intéresse pas à lui. Le retrait peut être total ou partiel et pour l'obtenir, il est nécessaire de saisir le juge civil, avec l'assistance d'un avocat.