Le nom donné au cirque « Mafate » viendrait d'un chef esclave marron d'origine malgache qui aurait élu domicile dans le cirque. Le mot Mafate proviendrait du malgache qui signifierait « celui qui tue ». Mafate reste jusqu'à aujourd'hui le symbole du marronnage, c'est à dire de l'esclavage à la Reunion.
Mafate viendrait du malgache Mahafaty, qui signifie « qui tue, dangereux » en référence à l'inhospitalité des lieux, ou peut-être d'un esclave marron qui s'appelait Mafate. Aujourd'hui, le cirque de Mafate reste imprégné de ses origines et porte les traces de ce passé.
Quelques centaines d'habitants, les Mafatais, occupent et cultivent divers replats, appelés « îlets ».
Bronchard est probablement le chasseur de marrons le plus connu de l'île, tout comme Jean Dugain.
L'île a émergé de l'océan, il y a quelque 2 à 3 Ma. L'activité du massif ancien s'est terminée vers 30 000 ans. Ce volcan a donné naissance à des cratères importants qui se sont effondrés une fois éteint, probablement à cause d'une puissante érosion, pour former les cirques de Salazie, Mafate et Cilaos.
1504 : le premier navigateur européen à avoir croisé au large de La Réunion est Diogo Fernandes Pereira. Il lui donne le nom de Santa Apollonia. 1513 : Pedro de Mascarenhas passant au large de l'archipel formé par La Réunion, Maurice et Rodrigues lui donne son nom : Mascarenhas qui deviendra en français Mascareignes.
L'île n'a pas fini son évolution et vit au rythme de ses éruptions volcaniques du piton de La Fournaise. Les coulées de lave atteignent parfois la mer agrandissant alors l'île de quelques hectares.
L'abolition, décrétée le 27 avril 1848, est prononcée officiellement le 20 décembre suivant à La Réunion par le commissaire de la République Sarda Garriga.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Ilet à Malheur pris son nom durant la période de l'esclavage. A cette époque, les esclaves en fuite, appelés « marrons » s'enfonçaient de plus en plus dans l'intérieur de l'île, pourchassés par les chasseurs d'esclaves.
La Réunion, Les Réunionnais.
La naissance du cirque : volcans et érosion
Des effondrements importants du massif du Piton des Neiges (le point culminant de l'île : 3069 m) accompagnés d'une puissante érosion furent à l'origine de la formation du cirque de Mafate (mais aussi des cirques de Salazie et Cilaos).
Cirque de Mafate
Mafate est sans doute le cirque le plus pittoresque et le plus exceptionnel de l'île du fait de son isolement. Pour s'y rendre, vous devrez marcher car aucune route ne permet d'accéder au coeur du cirque de Mafate.
Le Piton Maïdo situé sur les hauteurs de Saint-Paul, offre un point de vue panoramique spectaculaire sur le cirque de Mafate, d'où l'on peut admirer la nature préservée. Elle abrite des îlets où les habitants vous accueillent chaleureusement.
John Brown (vers 1810 - 1876) était un esclave américain de Virginie. Il est également connu par son nom d'esclave, Fed.
Il faut dire que dans les expressions et les proverbes créoles, le mot chien est constamment utilisé de manière peu flatteuse. Le chien trahit, il est orgueilleux, hypocrite, moins que rien et égoïste. On ne lui trouve quasiment jamais de qualités. Pire il est associé à la mauvaise fortune ou au mal.
1 Bernard Hayot, l'empereur de la grande distribution.
Depuis, elle impose ses enseignes dans toutes les Antilles. En Martinique, le groupe détient les magasins Carrefour, Mr Bricolage et Renault, soit 1 600 salariés et 400 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
N'en déplaise à certains, la Réunion est un département français depuis 1946.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreilsou zoreilles. Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Il s'agit plus exactement d'une répartition en Blancs/non-Blancs : le nombre de Blancs estimé est rapporté à la population totale et ce n'est qu'une fois cette proportion évaluée (29,8 %) qu'est déduite la proportion des Noirs – soit les « gens de couleur de la plus claire à la plus sombre » (70,2 %) [Defos du Rau, ...
Les Réunionnais sont Français… mais physiquement et physiologiquement, ils ne le sont pas! Ils se considèrent plus comme métisses, issus de l'océan Indien.» Plus qu'une identité française ou africaine, les habitants de La Réunion revendiquent d'abord leur culture locale.