Faire autorité : s'imposer auprès de tous comme incontestable, servir de règle. Un ouvrage qui fait autorité. Personne qui fait autorité.
L'autorité liée à la véracité de la parole : la personne dit et fait ce qu'elle dit, la parole donnée est fiable; 2. Celle du guide : on a affaire à quelqu'un qui éclaire le futur, qui donne le sens dans deux de ses acceptions, la signification et la direction; 3.
L'autorité peut être attachée à la fonction (représentant de l'Etat, prélat...), mais elle peut découler de la capacité individuelle. Le chef d'une Eglise, le roi ou le père de famille ont incarné ce pouvoir dans les sociétés anciennes et modernes.
Définition de l'autorité
L'autorité est le pouvoir de commander, d'obliger à quelque chose, d'être obéi. Elle implique une notion de légitimité.
Avant d'exercer son autorité, encore faut-il l'asseoir, c'est à dire mettre en place des règles et les faire respecter. Il s'agit de décider pour les autres. Parfois même de les contraindre à rentrer dans les clous. Exercer son autorité, aussi curieux que cela puisse paraître commence souvent par "autoriser".
1. Pouvoir de décider ou de commander, d'imposer ses volontés à autrui : Affermir, perdre, rétablir son autorité. 2. Secteur administratif, organisme auquel est confié un pouvoir de décision légalement défini : Autorité judiciaire, municipale.
La personnalité autoritaire est dans l'accusation chronique, souvent très intelligemment justifiée (éloquence). Donc tout est de la faute de l'autre qui, lui seul, a des problèmes. La culpabilité est le harpon fatal. L'hypersensibilité générée chez la cible pousse à la faute, validant ainsi la nécessité du surcontrôle.
Il s'appuie donc sur trois piliers de l'autorité éducative : “ être l'autorité, avoir de l'autorité, faire autorité ”. Ces trois “ pôles ” sont " l'autorité statutaire, l'autorité de l'auteur et l'autorité de capacité, de compétence.
Les trois sources de légitimation de l'autorité sont les règlements, les structures et les capacités. L'autorité d'un magistrat tient de la loi, ainsi que de sa fonction au sein de la justice (règlement et structure), mais il peut être reconnu compétent ou non (capacité).
Il y a différents types d'autorité : statutaire, naturelle et compétence. L'expérience de Milgram démontre la déresponsabilisation des actes d'un individu, quand il entre dans un système d'autorité et le poids de la hiérarchie dans le processus d'obéissance.
L'autorité est le droit légal de donner l'ordre, l'ordre ou l'instruction et d'obliger les subordonnés à accomplir un certain acte. D'autre part, la responsabilité est le résultat de l'autorité. Cela implique l'obligation du subordonné, à qui le supérieur hiérarchique a confié ce devoir.
commandement, domination, puissance, souveraineté, tutelle.
L'éducation reste une relation dissymétrique, toujours en déséquilibre, où l'autorité ne peut pas ne pas être. L'autorité ne se définit pas comme une caractéristique possible de l'éducation (il y aurait des éducations « avec », et d'autres « sans » autorité), elle en est une dimension essentielle.
Ascendant naturel, pouvoir légitime de se faire obéir. Pouvoir de se faire obéir, légitime en raison de son statut. Personne ou institution qui détient un tel type de pouvoir.
La relation autoritaire entre celui qui commande et celui qui obéit ne repose ni sur une raison commune, ni sur le pouvoir de celui qui commande ; ce qu'ils ont en commun, c'est la hiérarchie elle-même, dont chacun reconnaît la justesse et la légitimité, et où tous deux ont d'avance leur place fixée [20]
L'autorité morale, définie comme « une réalité psychique, une conscience, mais plus haute et plus riche que la nôtre et dont nous sentons que la nôtre dépend », trouve sa source dans la société.
L'autorité naturelle serait à rapprocher du « droit naturel », soit de la marque sur l'être humain des effets du langage et de la parole. Le rapport que quiconque entretient avec cette marque, la façon dont elle s'est inscrite, la lecture qu'il va en faire conditionnent ses rapports au monde.
Transfert de responsabilité : l'autorité peut, dans certains cas, représenter une baisse du stress pour les collaborateurs. En effet, si l'un des employés est nommé chef de votre équipe, il devient responsable à votre place de la qualité de votre travail vis-à-vis de la hiérarchie.
L'autorité n'est pas celle d'une vérité que l'on contemplerait à distance, et à laquelle, à distance encore, nous accorderions du crédit. Elle est dans l'obéissance que la Révélation nous impose, par le fait même que nous y avons foi. Traditionnellement, on associe la foi, fides, à la confiance donnée.
L'autorité est une véritable arme à double tranchant. Bien exercée, elle permet de tirer le meilleur d'une équipe et d'atteindre des objectifs élevés. Mais mal manipulée, elle peut semer la zizanie, monter des individus les uns contre les autres, brider des initiatives et des potentiels prometteurs.
L'obéissance (ou soumission à l'autorité) est l'une des formes de l'influence sociale. En psychologie sociale, il est question d'obéissance lorsqu'un individu adopte un comportement différent parce qu'un autre individu, perçu comme une source d'autorité, le lui demande/impose.
L'autorité rationnelle légale s'appuie sur un système de règles générales, impersonnelles et écrites qui prémunissent des pratiques népotiques et autres formes de favoritisme. La gestion de l'organisation est rationalisée et elle est fondée en grande partie sur l'ordre et la discipline.
autocratique, despotique, dictatorial, puissant, totalitaire.
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.