L'État est le premier acteur public par le poids des dépenses qu'il effectue pour son propre compte et par les crédits qu'il distribue aux différentes collectivités locales et aux acteurs économiques.
La Corse bénéficie par ailleurs d'un autre avantage, cette fois sur les droits de succession : cette tradition née il y a deux siècles offrait aux habitants une exonération totale. Depuis 2002, le dispositif s'est durci, mais seuls 50% de la valeur des biens sont taxés.
Economie tertiaire, tourisme et artisanat
En 2014, le PIB de la Corse s'élève à 8,59 milliards d'euros. A 26.432 euros, le PIB par habitant reste 5 % "en deçà de la moyenne de province, mais l'écart se réduit", souligne l'Insee qui rappelle que l'écart était de 15 % en 2004.
La Corse compte en effet très peu de ressources naturelles et aucune matière première. Outre l'agriculture, l'une des richesses de l'île est le tourisme dont l'exploitation n'est pas sans poser quelques problèmes.
L'économie de la Corse a été longtemps dominée par l'agriculture et l'élevage mais maintenant, elle se compose surtout de commerces et d'industrie touristique (hôtels, loisirs).
L'affaire est conclue par le Traité de Versailles, ce 15 mai 1768. La France rétablit l'ordre dans l'île et, en échange, elle va pouvoir administrer la Corse et profiter de sa position stratégique.
Le but est avant tout stratégique : éviter que la Corse ne tombe entre les mains d'une autre puissance, notamment l'Angleterre. Par deux fois, la France intervient en Corse comme soutien de Gênes, préparant ainsi son implantation.
80% de la ressource provient de prélèvements dans les eaux de surface.
Les ménages à très hauts revenus qui résident en Corse ont de plus, des revenus initiaux en moyenne 3,5 % plus élevés qu'en France de province. Et leur revenu médian (144 000 euros) est le plus important après l'Île-de-France.
En s'acharnant contre le système de DSP, Pierre Mattei, devenu l'homme le plus riche de Corse avec une fortune (210 millions d'euros selon le magazine Challenge) quadruplée depuis son rachat de l'entreprise, s'attaque aussi au collectif de patrons corses qui ont créé en 2016 la compagnie Corsica Linea à partir des ...
Zoom sur ce luxueux domaine corse qui séduit les stars. Karine Ferri, Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ou encore Jamel Debbouze et Mélissa Theuriau... Pour leurs vacances d'été, ils ont tous séjourné une moins une fois dans un lieu aussi paisible que confidentiel : le domaine de Murtoli.
À cela, plusieurs facteurs : la forte chaleur qui a détourné les vacanciers vers des régions plus clémentes et surtout les prix, avec des augmentations certes liées à l'inflation mais aussi des abus tarifaires notamment dans les transports.
Des produits de consommation au-delà de 10 % plus chers
En 2022, les biens et services divers sont plus chers en Corse de +11 %. Ils représentent un poids important des dépenses de consommation des ménages (14 %). Les tarifs des assurances sont nettement supérieurs, que ce soit pour une habitation ou une voiture.
Un statut fiscal dérogatoire datant de Napoléon 1
Les différences de prix du tabac entre la Corse et la France métropolitaine s'expliquent par le statut fiscal dérogatoire de l'Île, accordée par un décret de Napoléon Bonaparte en 1811, instituant un prix du tabac 25% moins cher en Corse que dans l'Hexagone.
En Corse, ce sont les équipes gazières du Centre de Corse qui assurent ces activités sur les installations de transport, de stockage et les réseaux de distribution de GPL. En France continentale, ENGIE a transféré ces activités de distribution de gaz propane en 2020 à Primagaz.
Le mix énergétique de la Corse repose sur un trépied équilibré entre énergies renouvelables, production thermique et imports via les liaisons électriques SACOI et SARCO. La part des ENR y augmente en tendance depuis une dizaine d'années, portée par l'essor du photovoltaïque.
Le 15 mai 1768, à l'initiative du ministre Choiseul, le roi Louis XV achète la Corse à la République de Gênes.
Dès le XVIe siècle, un projet d'annexion de la Corse a été élaboré par la monarchie française. Au XVIIIe, bien qu'alliée de Gênes, elle entend remplacer celle-ci. En 1735, le ministre des Affaires étrangères Germain-Louis Chauvelin prévoit de convaincre les dirigeants génois « que l'île leur est à charge ».
« L'île de Corse, nommée Cyrnos par les Grecs, était baignée au nord par la mer de Ligurie (Ligusticum mare), à l'est par la mer Tyrrhénienne, au sud par le détroit Taphros ou Gallicum qui la séparait de la Sardaigne (Sardinia), à l'ouest par la mer Ibérique ».
La Corse sous l'Antiquité
En 259 avant J-C, Kyrnos (ancien nom de la Corse) devient Corsica. En 240 avant J-C les Corses s'opposent aux Romains, alors qu'ils avaient dû supporter les Phocéens durant trois siècles. L'occupation Romaine, sera le lieu d'innombrables rébellions, qui dureront près d'un siècle.
La Corse, considérée comme un royaume, dépendait d'une république, une ville-État, Gênes, qui s'intégrait elle-même dans le système de domination organisé en Méditerranée par la monarchie espagnole et en grande partie dirigé contre la France.
La Corse a été façonnée par la nature il y a prés de 500 millions d'années.