La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
En 2022, les principaux fournisseurs alternatifs de gaz en France sont Alterna, Antargaz, Butagaz, TotalEnergies, Dyneff, Eni, Iberdrola, Vattenfall, Énergem, Mega Énergie et EDF.
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l'Algérie (9%)(2).
En France, EDF est le premier fournisseur alternatif de gaz naturel, avec 2,1 millions de clients¹. En Europe, le Groupe est présent sur le marché du gaz naturel principalement à travers sa filiale Edison en Italie, mais aussi à travers ses filiales EDF Energy au Royaume-Uni et Luminus en Belgique.
En tête des exportations françaises vers la Russie, on retrouvait, en 2019, les matériels de transport (24 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %), les machines industrielles et agricoles (11 %), les produits pharmaceutiques (8 %) ou encore les produits informatiques, électroniques et optiques (7 %).
L'Europe fournit à elle-seule plus de 50% des importations brutes, avec en premier lieu du gaz norvégien dont la part a augmenté significativement depuis une quinzaine d'années pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie et d'Algérie. Pour en savoir plus, consultez le site Gas In Focus.
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Au cours de cette période, la France a produit environ 100 millions de tonnes de pétrole et 300 milliards de mètres cubes de gaz naturel (245 Gm3 pour le seul gisement de Lacq, 56 Gm3 pour Meillon). Environ 4 000 puits d'exploration et de production ont été forés.
Le but de cette décision stratégique, selon l'“Augsburger Allgemeine” : permettre au pays de se détacher du pétrole russe. Publié le 16 septembre 2022 à 17h48 Lecture 1 min.
Les ELD détiennent le monopole de distribution de gaz sur 5 % du territoire français. Généralement, elles endossent à la fois le rôle de gestionnaire de réseau et celui de fournisseur d'énergie pour le client.
Depuis le 1er janvier 2022, la Réglementation Environnementale RE 2020 interdit la pose de chaudière à gaz dans les bâtiments neufs. Sont concernés tous les modèles, y compris les chaudières gaz à condensation.
L'avantage de cette offre est qu'elle est moins chère que le tarif réglementé : elle propose une réduction de 2% sur le prix du kWh HT. Même en cas de hausse des prix sur le marché, les prix du gaz EDF augmenteront aussi, mais resteront toujours 2% moins chers que les tarifs en vigueur.
Que demande Moscou exactement pour le paiement du gaz russe ? Fin mars, Vladimir Poutine a annoncé que les livraisons de gaz russe vers l'Union européenne et les Etats-Unis devraient être payées en roubles . Une manière de détourner les sanctions mises en place en soutenant la devise bousculée.
Avec la Bulgarie , la Pologne a été la première touchée par la suspension des livraisons en gaz dès le 27 avril. En 2020, 55 % des importations de gaz naturel en Pologne provenaient de Russie, selon Eurostat.
La Russie utilise l'argent du gaz pour financer son invasion, et l'Ukraine se sert des frais payés par la Russie sur le transport de ce même gaz afin de financer sa défense.
Par Michée Dare. Référence du pétrole algérien, le Sahara Blend a vu son prix moyen passer de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Ainsi, l'étude démontre que la France est le 7ème plus gros importateur de pétrole russe ces 100 derniers jours, avec 4,3 milliards d'euros.
L'Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s'élèvent à près de 2 400 milliards de m3, fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe, contre 47 % pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.
La compagnie nationale Sonatrach a d'ailleurs signé avec l'entreprise française Engie un accord de vente et d'achat qui étend leur partenariat en matière de gaz naturel liquéfié et se traduira par l'augmentation de la part de l'entreprise algérienne dans le portefeuille d'approvisionnement d'Engie.
Gazprom, le fournisseur de gaz russe, a considérablement réduit ses importations vers l'Allemagne. Depuis le 15 juin 2022, GRTgaz, le réseau français de transport de gaz, ne reçoit donc plus de gaz par gazoduc, celui-ci étant lié au réseau allemand.
Dans les faits, le terme "Nord Stream" regroupe deux gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique : Nord Stream 1 et Nord Stream 2. Nord Stream 1 est issu d'un projet lancé en 1997 et a été mis en service en 2012 après six ans de travaux et un investissement estimé à six milliards d'euros.
Une des raisons de l'appréciation du rouble vient du maillon faible des sanctions qui ont été imposées par l'occident: le gaz naturel. Les sanctions ont à l'origine été conçues pour restreindre la capacité de la Russie à acquérir des devises étrangères - des dollars et des euros en particulier.
L'Union européenne (UE) refuse de payer ses achats de gaz à la Russie en roubles et doit se préparer à une rupture dans ses approvisionnements, ont averti lundi la Commission européenne et la présidence française du Conseil à l'issue d'une réunion d'urgence des ministres de l'Énergie des 27 à Bruxelles.