Contrairement aux autres régions, la Bretagne ne possède pas d'autoroutes, mais des « routes express ». Il s'agit de routes nationales à deux fois deux voies, limitées à 110 km/h, contre 130 pour les autoroutes.
Le 9 octobre 1968, le gouvernement adopte le Plan routier breton pour désenclaver la région. D'après la loi, les autoroutes bretonnes gratuites ne sont en fait que des voies express et ne peuvent donc pas être payantes.
La légende revient dans les années 1970
Dans les années 1970, un plan routier breton promis par le général de Gaulle voit le jour avec un réseau routier gratuit à quatre voies limité à 110 km/h.
La raison de la quasi-gratuité de l'usage des autoroutes alsaciennes est d'ordre économique et environnemental. A la base, on a prévu des péages sur ces autoroutes. Mais il y a eu des oppositions qui ont fini par gagner et qui ont laissé l'accès à ces routes gratuitement.
Pour développer ses autoroutes, la France a fait le choix de faire payer les utilisateurs plutôt que les contribuables. C'est le principe « utilisateur = payeur ». Il permet notamment de faire contribuer à juste proportion les poids lourds ou les clients étrangers à l'usage (et donc à l'usure) de nos autoroutes.
Gouvernement Dominique de Villepin
Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (privatisation totale par cession de gré à gré du solde du capital - 75 % - sur appel d'offres, pour 4,03 milliards d'euros)
En France. La plupart des autoroutes ont été construites sous un statut de concession. Les concessions se sont transformées en autoroutes privées à la fin du bail « du fait des couts de fonctionnement ». Le résultat de cette politique est que sur 11 000 km d'autoroute, 8 000 km sont à péage.
L'A10 (Paris-Bordeaux) est la plus longue autoroute de France avec 565 km. En Europe, c'est l'A7 allemande (Flensburg-Kempten) avec plus de 920 km.
Sur le plan de l'histoire, Nantes – et la majeure partie de la Loire-Atlantique – appartient à la Bretagne.
L'A75 offre 335 km d'autoroute (presque) gratuite
Premières concernées par ces projets: les autoroutes A20 et A75 traversant le massif central. Elles offrent à l'automobiliste de larges portions gratuites au nom du désenclavement des territoires ruraux qu'elles desservent.
Historiquement, l'A 13 est la première des autoroutes françaises. Tout commence en 1927 avec le lancement des études visant à créer « l'autoroute de l'Ouest ».
Les routes sombres sont des îlots de chaleur qui peuvent entraîner une augmentation de 10 à 20 degrés par rapport à un sol clair.
Une gratuité provisoire
Depuis 2018, l'Espagne a décidé de mettre à plat la gestion des grands axes autoroutiers de son territoire. L'objectif est d'éviter les disparités territoriales.
Historiquement, la ville de Nantes est bretonne avec ses 1200 ans d'histoire. En 1941, le Maréchal Pétain sépare la Loire-Atlantique de la Bretagne et c'est ainsi que la ville, administrativement ne fait plus partie de la Bretagne mais des Pays de la Loire.
'kentoc'h mervel eget em zaotra' soit 'Plutôt la mort que la souillure'. Cette devise aurait été choisie par Alain Barbe Torte à l'issue d'une bataille avec les Normands.
Le Mont-Saint-Michel est officiellement normand. Il y a un proverbe local, qui dit que « le Couesnon dans sa folie a mis le Mont en Normandie. » C'est un peu le résumé de toute la controverse normando-bretonne.
L'A14 arrive très largement en tête. Reliant Paris-La Défense à Orgeval (Yvelines), ce tronçon de seulement 15 kilomètres coûte 8,30 euros à l'automobiliste qui l'emprunte entre 6 heures et 10 heures et entre 16 heures et 21 heures en journée et le week-end, soit 53 centimes d'euros du kilomètre.
Péage de Saint-Arnoult.
La présidente de la Région Réunion, Huguette Bello, a annoncé en début de semaine l'ouverture partielle de la nouvelle route du littoral, considérée comme la route «la plus chère du monde».
Pierre Coppey, né le 22 mai 1963 à Nancy, est un dirigeant d'entreprise français. Il est président de Cofiroute depuis 2007 et de Vinci Autoroutes depuis 2009.
Les autoroutes concédées appartiennent à l'État, qui en a confié, pour une durée de vingt-cinq ou trente ans le plus souvent, le financement, la construction, l'entretien et l'exploitation à des sociétés privées, qui se rémunèrent grâce aux péages.
Le groupe Eiffage, associé au fonds australien Macquarie, a repris le réseau de la SAPRR ; Le groupe Vinci a pris le contrôle d'ASF, dont il détenait déjà une partie du capital ; le réseau de Sanef revient au groupe autoroutier espagnol Abertis.
Les SEMCA (sociétés d'économie mixte concessionnaires d'autoroutes) perçoivent alors les ressources permettant la construction et l'entretien des autoroutes. L'État reste en tout état de cause propriétaire des ouvrages, qui lui reviendront à la fin des contrats de concession.