La succession revient à ses oncles, tantes, cousins ou cousines selon le degré de parenté. La personne la plus proche en termes de parenté, hérite du défunt. La succession revient entièrement à l'État.
En l'absence de conjoint et d'enfant, l'ordre de succession légal qui vous concerne est le suivant : Vos père et mère ; vos frères et sœurs, vivants ou représentés par leurs descendants, vos neveux et nièces. Vos oncles et tantes, vivants ou représentés par leurs descendants, vos cousins.
Par exemple entre une tante et son neveu, la taxation est encore plus lourde puisque les droits de succession s'élèvent à 55 % sur la totalité du montant après abattement.
La répartition entre les héritiers se fera selon un classement précis défini par la loi (art. 734 du code civil). Hériteront donc de votre tante: ses ascendants (père et mère), puis ses frères et sœurs (art. 738 du code civil).
La succession d'un célibataire
Quatre catégories existent : les héritiers de premier ordre, de second ordre, de troisième ordre et de quatrième ordre. Le second englobe les parents du défunt, les frères, les soeurs et leur descendance, c'est-à-dire les neveux et les nièces.
Quels sont les droits de succession d'un oncle ou d'une tante ? Les biens transmis à un neveu ou une nièce par succession ou donation sont soumis à un barème très élevé : 55% sur la totalité du patrimoine transmis, après un abattement de 7 967 €.
En l'absence de disposition particulière, les neveux et nièces sont donc peu fréquemment héritiers légaux. Cependant, vous pouvez léguer une partie de vos biens à vos neveux et nièces par testament, dans le respect de la réserve héréditaire si vous avez des enfants ou un conjoint.
Si votre tante n'a pas d'enfants, elle peut désigner par voie testamentaire l'héritier de son choix et notamment une nièce comme légataire universelle. Cela lui permettra de recevoir l'intégralité de la succession en excluant les autres héritiers légaux.
Bonjour, Les héritiers de votre tante sont ses neveux "de sang" (et non d'alliance), mais seulement si elle n'en a pas décidé autrement : elle aurait pu établir un testament pour léguer ses biens à n'importe qui.
On parle de dévolution légale. Les héritiers sont classés dans l'ordre suivant : Les enfants et leurs descendants : Enfant, petit-enfant, arrière petit-enfant (aucune distinction ne doit être faite entre eux quel que soit le lien qui unit les parents)
Pour une donation en ligne collatérale, l'abattement applicable au profit d'un neveu est de 7 967 €. Cependant, il s'applique uniquement au don réalisé par le conjoint qui a un lien de parenté réel avec le bénéficiaire. Votre neveu ne pourra bénéficier que d'un seul abattement maximum de 7 967 €.
Si le défunt n'a pas d'héritier direct, ce sont les membres collatéraux (oncles et tantes puis cousins, cousines) qui héritent du patrimoine. Le conjoint survivant hérite uniquement s'il était marié avec le défunt. Les partenaires de Pacs et les concubins ne sont pas considérés comme des héritiers mais comme des tiers.
Les solutions pour transmettre une partie du patrimoine aux neveux et nièces. Il est possible de transmettre son patrimoine de son vivant par voie de donation, ou à sa mort au moyen d'un testament ou d'une clause bénéficiaire dans un contrat d'assurance vie.
Si vous n'avez plus de famille proche, le notaire se chargera de rechercher vos héritiers parmi vos oncles, vos tantes et vos cousins, du côté maternel comme du côté paternel de votre famille. Chacune de ses branches aura droit à une moitié de votre succession, versée exclusivement au degré de parenté le plus proche.
Chacune des sœurs recueille un tiers de la succession et les neveux, qui viennent par représentation, se partagent le dernier tiers . - A défaut de parents au 6e degré, c'est l'Etat qui hérite de cette succession, qui alors dite « vacante ».
Comment plusieurs centaines d'héritiers se retrouvent... sans héritage. ENQUÊTE - Deux études généalogiques ont abusivement utilisé les héritages de près de 1900 clients. Plusieurs millions d'euros ont été dilapidés. Inquiète, la profession tente de contenir ces «sinistres».
Les neveux et nièces. Ils font certes partie du deuxième ordre mais n'héritent de rien si leurs parents sont vivants. Ce n'est qu'en cas de décès de l'un d'eux, et par le principe de représentation, qu'ils peuvent se voir attribuer une partie de la succession.
Vous devez faire appel à un notaire si vous êtes dans l'un des cas suivants : La succession comprend un bien immobilier : Droit sur un bien immobilier accordé à une personne à qui l'on doit de l'argent en garantie du paiement de sa dette. Dans ce cas, vous devez faire établir l'attestation de propriété immobilière.
La représentation est possible lorsque le défunt laisse des frères et soeurs décédés laissant des neveux et nièces (article 752-2 du code civil). Cette représentation n'a lieu d'être que si le défunt laisse au moins deux frères et/ou soeurs.
35 % jusqu'à 24 430 € 45 % au-delà de 24 430 €
Deux principes conditionnent la dévolution successorale : les parents les plus proches héritent en premier et excluent les parents éloignés. La priorité est donc donnée aux héritiers en ligne directe descendante, c'est-à-dire les enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, etc.
Vous pouvez donner jusqu'à 7 967 € à votre neveu ou nièce et la fiscalité sera ensuite de 55%. Pire, c'est une avance sur l'abattement qui est prise et ce dernier ne sera pas disponible à la succession. L'avantage fiscal est donc nul. En revanche, cet abattement se renouvellera au bout de 15 ans.
Si l'usufruitier est âgé de 72 ans, la valeur de la nue-propriété est égale à 70% de la valeur en pleine propriété. Après 71 ans, la donation en nue propriété avec réserve d'usufruit est donc moins favorable car l'assiette de calcul des droits des donations augmente.